lavoixdu14e.info

Il est doux de rêver, mais quand on rêve on dort et quand on dort on n'agit point. Pour agir, il faut voir d'un œil imperturbable, d'une conviction assurée le but sacré vers lequel on marche.

La liberté ne consiste pas dans un doute rétrograde qui compromettrait le progrès des esprits.

Non, non, l'énergie morale n'est point de la sécheresse et de l'impassibilité : ce qui est fort, ce n'est pas ce qui se raidit mais ce qui se relève après avoir plié.

Quand la force a rencontré la grâce, quand l'idéal et le réel se sont retrouvés, l'art touche à son apogée.

Une égale, mais plus commune ignorance est celle qui fait regarder la nature sensible comme maudite par le christianisme.

Après tout, qu'est-ce que la Création, si ce n'est un langage magnifique qui nous entretient nuit et jour.

Je persévèrerai à chercher de bonne foi la vérité ; personne ne le désire plus sincèrement que moi et, chaque soir, j'adresse à Dieu cette prière : éclairez-moi.

Sur le chemin des vacances, le 15 août fait traditionnellement figure d’une pause, d’un arrêt sur la route. On se détend, on respire, on oublie le quotidien pour poser son regard sur un autre horizon.              

Et si cet horizon existait à deux pas de son domicile ? Ainsi, j’ai découvert le long du chemin de fer de ceinture, rue de Coulmiers, un jardin discret, animé et entretenu par l’association VERT-TIGE. Il résume bien l’atmosphère bucolique qui soudain peut surgir au plus près d’un trottoir. Magnifique, éblouissant, ce jardin possède même un « hôtel » pour insectes… J’y ai découvert une envolée de roses trémières et j’ai surpris des moineaux devenus si rares à Paris. Je ne vous parlerai pas des multiples légumes qui s’épanouissent dans ce terroir minuscule.               

Ce jardin offre à la mi-août le visage rieur d’une oasis surgie dans le désert le plus minéral qui soit, celui des immeubles haussmanniens surchauffés, qui, au fil du temps, ne racontent que des histoires de poussière asphyxiantes.               

Auprès de ce jardin, j’ai redécouvert une amitié pure et sincère, celle de la nature.

R.R 

;Association VERT-TIGE : jardin partagé de la rue de Coulmiers , ouvert au public les samedi et dimanche de 15h à 18h.  jardin.vert-tige@gmail.com

Photos : M.G.V. août 2017

       Le 14^ème a toujours été un des lieux parisiens  recherchés par de nombreux artistes qui y ont élu domicile dans le passé. Ainsi, du célèbre sculpteur d’origine suisse : Giacometti, qui  vécut au 46bis rue Hippolyte Maindron de 1927 jusqu’à la fin de sa vie.              

Tahar Ben Jelloun, écrivain d’origine marocaine, il est né à Fès, a écrit un ouvrage riche de par son analyse  très documentée sur l’enquête minutieuse qu’il fit à propos de l’atelier du sculpteur. Il parle de la solitude de l’artiste, de son dénuement présent dans l’atelier poussiéreux, « tout juste plus grand qu’une tombe ».   Il poursuit : « Giacometti s’était installé dans l’ombre de la nuit, cette nuit qui le menait vers l’essentiel, son œuvre est de cette nuit, de ces ombres, de cet hiver de l’humanité ». L’atelier de Giacometti était un « habitat réduit à une manière de minimum vital ».              

On pourrait multiplier à loisir les citations proposées par ce livre. Elles dépeignent avec une grande finesse d’intuition, l’univers secret et passionné d’Alberto. A ce titre, Tahar Ben Jelloun réussit la résurrection d’un sculpteur qui aura marqué son époque avec la fulgurance de la passion, nourrie par le feu de la solitude, la recherche d’une vérité cachée, mais exigeante, toujours éclairée par le mystère de l’invisible. 

-Giacometti, la rue d’un seul, visite fantôme de l’atelier – Ed. Folio.

Le nouveau plan bus a été annoncé officiellement et sera mis en œuvre à la fin 2018 http://paris.grand-paris-des-bus.fr/projet-après-concerta...

Pour le quartier Mouton-Duvernet, les principales nouveautés sont :

• Une nouvelle ligne 59 (Clamart/Vanves (hôpital Percy) -place d'Italie) passe par l'avenue du Maine, la rue Mouton-Duvernet ou la rue Brézin, l'avenue du général Leclerc, la place Denfert-Rochereau, et le boulevard Arago.
• Le 64 est prolongé de la place d’Italie à la place Denfert-Rochereau par le boulevard Auguste Blanqui et le boulevard Saint Jacques ; et de la place Gambetta à la porte des Lilas,
• Le 92 remplace le 28  dans l'avenue du Maine et l'avenue du Général Leclerc Sud (le 92 qui part de la porte de Champerret en passant par la place de l’Etoile est prolongé de la gare Montparnasse à la porte d’Orléans par l'avenue du Maine et l'avenue du général Leclerc -ancien trajet du 28- Le 28 stoppe à la gare Montparnasse au lieu de la porte d’Orléans,
• Le 88 va de porte d’Auteuil par le boulevard Exelmans, au lieu des Moulineaux, et pourrait être prolongé de Montsouris au Kremlin Bicêtre,
• Le 38  passe en bus articulé de deux voitures (comme le 62)

En ce qui concerne le bus 88, une précision : son terminus ne sera plus à l'hôpital Georges Pompidou, mais porte d'Auteuil ; il passera encore à l'hôpital Georges Pompidou

• Le plan du parcours  de la traverse Bièvre Montsouris (513) semble avoir été modifié sur le site de la RATP (cf lien : https://www.ratp.fr/plans-lignes/bus-noctilien/513 )

La Galerie de l’entrepôt présente une exposition collective pendant l’été 2017 d’artistes ayant déjà exposé à l’Entrepôt.

L’exposition a lieu du 10 juillet au 15 septembre 2017.

http://www.lentrepot.fr/Salon-d-ete-2017.html

L’ Entrepôt 7/9 rue Francis de Pressensé 75014

Métro Pernety 01 45 40 07 50

Les expositions de la galerie sont ouvertes au public du lundi au vendredi de 10h à 18h

 L’Atelier des arts dentelliers présentera des démonstrations de dentelle aux fuseaux au forum des associations du 14ème arrondissement, le 9 septembre 2017, de 14h00 à 18h00.

Initiation et perfectionnement à la dentelle aux fuseaux, tous les samedis de 9h30 à 12h00, à partir du 16 septembre 2017, au 35, rue du St Gothard – 75014 Paris.

Renseignements, adhésions et inscriptions : Tél. : 06.34.07.87.60

Atelier des arts denteliers

Maison des associations du 14ème arrondissement – 22, rue Deparcieux 75014 Paris