08 avril 2018
Le cri
LE CRI (Munch)
L’homme au bout de la passerelle,
Au bout de la souffrance,
A bout de souffle, crie !
Enfoncé dans sa peur,
Sa terreur le coupe des autres,
Et les autres qu’il effraie à leur tour,
Lui tournent le dos.
Autour de lui tout n’est que violence,
Grondements, craquements, tourments de la terre et du ciel
Qui se liguent contre lui,
Du moins le croit-il.
Alors il crie, il porte la main à sa tête
Qui lui fait mal.
Il crie sa douleur, qui déforme, défigure ...
Mais il y a l’espérance !
L’espérance, c’est le pont qui le relie aux autres.
L’espérance ce sont les hommes qui sont là,
A l’autre bout du pont
Pour lui et lui seul,
Pour lui porter secours !
Elyane Boissière
12:00 Publié dans 1- Edito, peinture, poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
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