21 juillet 2018
Travaux de transformation de l’intérieur de l’église Notre-Dame du Travail
Paroissiens et amis de Notre-Dame du Travail, l’intérieur de notre église fait peau neuve.
Le chantier doit débuter dès la rentrée de septembre et durer tout l’automne.
Sans toucher à l’architecture générale si caractéristique, l’ensemble de la chapelle de l’abside et du chœur sera profondément remanié et le mobilier renouvelé. De plus, la Chapelle du Saint Sacrement sera déplacée et un nouveau Baptistère prendra place à gauche de la nef.
Un immense Merci à la paroisse Saint-Léon qui aura permis de financer l’essentiel de ces travaux dans le cadre original du « Plan Barnabé » du Diocèse.
Il restera à financer à hauteur de 10 000 euros la nouvelle Croix qui dominera le chœur : un appel à la générosité des paroissiens sera lancé la rentrée.
Plus de détails et d’esquisses : cliquer sur lire la suite
ou dans la « Fip de l’été » voir : https://www.notredamedutravail.net/feuille-d-informations...
UN SANCTUAIRE DE LA VIERGE DU TRAVAIL
Dès mon arrivée comme curé de la paroisse Notre-Dame-du-Travail, il y a onze ans, j’ai voulu lancer le Conseil Paroissial dans une réflexion approfondie sur la signification de ce vocable « Notre Dame du Travail ». Très tôt en effet, j’ai été convaincu du fait que porter ce titre n’est pas anodin, et que cela confère à la paroisse une mission particulière vis-à-vis du monde du travail.
Un peu d’histoire
À la charnière des XIXe et XXe siècles, l’abbé Soulange-Bodin, fondateur de la paroisse, avait mis en œuvre des intuitions fortes qui répondaient à certains grands défis de l’époque. Il était attentif aussi bien aux populations du quartier – en particulier « aux gamins livrés à eux-mêmes » – qu’aux « travailleurs de toutes les classes » qui convergeaient vers Paris. Il voulait qu'au moment où ils viendraient à l'Exposition Universelle, « les travailleurs des deux Mondes puissent venir prier dans le sanctuaire de la Vierge du Travail ». « Il faut, disait-il encore, qu'en 1900, tandis que s'ouvrira le Palais des produits du travail, s'ouvre pour les producteurs du travail un grand Sanctuaire d'union et de concorde ».
Une spiritualité pour notre temps
Comment prolonger cette intuition et la rendre accessible pour nous, qui sommes du XXIe siècle ? En ce temps si particulier de l’histoire, la Vierge Marie a quelque chose à dire du travail.
S'appeler « paroisse Saint-Joseph » ou « paroisse Notre-Dame-du-Travail », ça n'est certes pas la même chose. La Vierge Marie n'est pas Saint Joseph... Qu'a-t-elle de particulier à dire ? Elle nous apprend surtout à « offrir » le travail, alors que Joseph nous apprend plutôt à « faire », à exercer un métier. Elle nous apprend que le travail ne gagne sa valeur – une valeur eucharistique, pour ceux qui ont la foi – que s’il est offert. Dans ce monde si dur et si douloureux, une des voies, sinon la voie, pour retrouver un juste chemin et une vraie signification pour le travail, est sans aucun doute celle de l'humble offrande de son travail.
Et pour l’avenir ?
L’abbé Soulange-Bodin voulait fonder un sanctuaire de la Vierge du Travail. Qu'est-ce qu'un sanctuaire dédié à Notre Dame du Travail ? Y fera-t-on bientôt des pèlerinages ? Quel message veut-elle délivrer à notre quartier ; à notre monde contemporain ? Ces questions sont encore ouvertes et n’ont pas encore trouvé de réponses définitives. Mais c'est dans le but de participer à ce grand mouvement, dont on pressent qu'il est nécessaire et très urgent, que la paroisse s’est lancée dans un double projet :
- Un cycle de neuf conférences, reprenant les thèmes développés au long des neuf jours de la neuvaine à Notre Dame du Travail proposée depuis octobre 2016.
- Un aménagement de l’église, notamment de l’abside et du chœur, afin de faciliter l’accès au «sanctuaire de la Vierge du Travail » et la dévotion des fidèles, tout en retrouvant l’esprit originel de la construction de cette église si particulière.
LE PROJET
Faciliter l’accès au sanctuaire, fluidifier la circulation des fidèles et créer un espace propice à la dévotion à la Notre Dame du Travail, tout en restituant à l’église l’esprit originel de son architecture, tels sont les éléments essentiels de ce projet.
L’ensemble de ce projet a été longuement mûri et pensé. Avec l’accord de la ville de Paris et des Monuments Historiques, il a surtout reçu l’approbation de l’archevêque et des services du diocèse, avant d’être approuvé par les deux Conseils Paroissiaux : le Conseil Pastoral Paroissial et le Conseil Paroissial pour les Affaires Économiques.
Le sanctuaire à la Vierge du Travail
Retrouver l’inspiration initiale qui faisait de cette église un sanctuaire à Vierge du Travail, c’est d’abord refaire de la chapelle de l’abside un lieu propice à la prière et à la dévotion des fidèles, en même temps que la chapelle de semaine.
- Réparation et rénovation du parquet, sans modification.
PROJETS D’AMÉNAGEMENT DU CHŒUR
- On prévoit aussi la dépose de la sculpture qui domine la statue de Notre Dame du Travail et qui figure le Saint Esprit, dé- gageant ainsi la toile d’origine représentant l’assomption de la Vierge, et qui sera restaurée.
Le chœur de l’église
Dans les années 70, le chœur avait été transformé en une vaste estrade capable de recevoir commodément des concerts fréquents. Il avait perdu sa fonction liturgique, puisque l’autel avait été transporté sur le bas-côté sud, à l’ouverture de la future chapelle du saint sacrement, l’assemblée était alors réunie en arc de cercle autour de cet autel, à 90° par rapport à l’axe de l’église.
Le projet consiste à redonner au chœur sa perspective et surtout sa fonction d’origine, en cohérence avec l’architecture générale de l’église.
- L’estrade, actuellement surélevée de six marches, sera abaissée de trois marches pour retrouver son niveau d’origine, dé- gageant ainsi les bases des piliers et redonnant à l’ensemble sa perspective.
- L’autel, placé au milieu du chœur sur une estrade secondaire comprenant deux degrés, se trouvera ainsi abaissé d’un degré par rapport à sa situation actuelle.
- Une grande croix sera fixée à son emplacement d’origine, sur l’arbre de vie peint au-dessus de l’arche ouvrant l’abside.
Le mobilier liturgique
Dans ce nouveau chœur, on prévoit de créer un nouveau mobilier liturgique, en cohérence avec les stalles et les différents éléments en bois qui habillent l’église.
Seront ainsi créés un autel, un ambon et, plus tard, les sièges de présidence.
Passage entre le chœur et la chapelle Notre Dame du Travail
Le passage entre chœur et abside sera réouvert, facilitant la circulation des fidèles par l’arrière du chœur.
La chapelle du Saint Sacrement
Actuellement située dans l’abside du bas-côté nord, il est presque impossible de s’y recueillir dans le calme. On y est en particulier gêné par le passage vers la sacristie, et cette gêne sera augmentée du fait de l’ouverture du passage évoqué ci-dessus.
Un nouvel espace sera donc créé dans la chapelle latérale située au milieu du bas-côté sud. Dite primitivement « chapelle des morts », elle est un peu plus profonde que les autres et permet à très peu de frais l’aménagement d’un espace de prière protégé et ouvert à la fois.
Le tabernacle existant restera en place et recevra les saintes huiles.
Le baptistère
L’actuel baptistère de l’église, créé dans les années 80 dans un style qui lui est propre, s’avère très malcommode – voire inutilisable – dès que l'on veut réunir deux familles ou plus, ce qui est aujourd’hui très fréquent.
Depuis plusieurs années, une estrade provisoire avait accueilli une cuve baptismale. L’expérience a monté qu’il était très beau et riche de symbole de célébrer les baptêmes au milieu de l’assemblée liturgique. Un nouveau baptistère, en cohérence de style avec le mobilier évoqué pour le choeur, sera créé et placé à gauche de la nef (symétriquement, de l’autre côté de l’estrade provisoire), au droit de la chapelle du saint sacrement.
LE FINANCEMENT ET LA RÉALISATION
Le projet, d’un montant total d’environ 150 000 €, sera financé entièrement par un « Plan Barnabé » : il s’agit d’un système propre au diocèse de Paris, qui permet à des paroisses aux revenus très faibles – c’est notre cas – de demander à des paroisses plus aisées de financer, avec l’approbation du diocèse, des projets reconnus utiles pour la pastorale. Dans notre cas, c’est la paroisse Saint-Léon qui a accepté de prendre en charge cet aménagement.
Nous avons pensé qu’il serait beau que la grande croix du chœur – environ 10 000 € – soit, quant à elle, financée directe- ment par les paroissiens. Un appel aux dons sera lancé dans ce sens dès la rentrée.
Calendrier
Pour l’essentiel, ces aménagements devraient être réalisés au cours du l’automne prochain. Ils commenceront dès que possible, sans doute fin septembre. Pendant la phase la plus lourde, la restauration de l’estrade du chœur, on célébrera la messe (probablement deux ou trois dimanches) sur une estrade provisoire, en avant du chœur.
02:57 Publié dans 7- Chrétiens dans le 14e, Notre- Dame du Travail | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
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