Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18 octobre 2018

La petite histoire de nos rues

général Humbert division marocaine 1914.JPGGénéral Humbert ( rue du)

Le général Georges Louis Humbert ( 1862 - 1921 )  avait débuté sa carrière aux colonies.

En 1914, il prit une part importante  à la terrible bataille des marais de Saint-Gond.

Placé en 1918 à la  tête de la IIIe Armée sur l'Oise, il contribua à contenir les trois derniers assauts allemands des 21 au 27 mars, 9 au 11 juin et 10 au 23 aout. Le 15 aout fut le jour noir des armées allemandes commandées par le général Ludendorff. La grande  Guerre devait s'achever trois mois plus tard , le 11 novembre 1918 après 1563 jours de combats. 

La rue du général Humbert débouche au voisinage du N° 10 du boulevard Brune.

-Général Maistre ( rue du )général MAISTRE.jpg

Le général Paul André Marie ( 1858 - 1922) fut en 1914 le chef d'état-major de la IVe Armée. Il commanda ensuite le 21e corps en Picardie et en Artois.

Le commandement de la VIe Armée lui échut en 1917, et c'est avec celle-ci qu'il remporta la victoire de la Malmaison.

Passé au commandement de la Xe Armée, il fut, la même année, envoyé en Italie à la tête des divisions françaises qui eurent à colmater l'énorme brèche ouverte dans le dispositif allié lors de l'écrasante défaite de l'armée italienne à Caporetto par les Austro-Allemands ( novembre 1917).

A son retour en France, après avoir rempli sa mission, il exerça le commandement du Groupe d'Armées du front français durant les six derniers mois de la Grande Guerre.

La rue du général Maistre commence rue Henry de Bournazel. Au n° 7, une plaque commémorative rappelle que dans cet immeuble, vécut l'institutrice Jeanne Grimaud, morte en 1944 en déportation au camp de Ravensbrück.

- Documentation  extraite de la Revue  N°44 de la S.H.A  du XIVe

17 octobre 2018

Le site de Bon Secours est à vendre

L’association Notre-Dame de Bon Secours, la Fondation Saint-Joseph et le diocèse de Paris sont candidats pour racheter. La Ville de Paris s’intéresse à une partie du terrain. Mais les religieuses propriétaires demandent un prix élevé.

Photo site Bon Secours.jpg

Un terrain de 2,5 hectares, au sud du 14e. Ce terrain est à vendre. Un rêve de promoteur ! Mais cet espace n’est pas vierge. Il s’agit de celui de Notre-Dame de Bon Secours. On y trouve un pôle sanitaire et médico-social important, à gestion sans but lucratif : deux EHPAD (les maisons Sainte Monique et Saint Augustin), un foyer-logement (la résidence Notre-Dame de Bon Secours) un foyer d’accueil médicalisé (FAM) accueillant les personnes victimes d’un AVC (Sainte Geneviève), un accueil de jour pour personnes touchées par la maladie d’Alzheimer, une « plateforme de répit » pour les proches des malades d’Alzheimer, un Centre médico psycho pédagogique (CMPP) pour enfants, une crèche.

Un peu d’histoire. En 1868, l’abbé Pierre Carton (1813-1887) est curé de Saint Pierre de Montrouge. Il a des préoccupations sociales. Il crée « l’asile Notre-Dame de Bon Secours » pour l’accueil des vieillards et des orphelins. D’abord modeste, l’asile reçoit, dans une vieille maison passage Rimbaut, 15 femmes âgées. Puis, en 1876, l’abbé Carton achète un vaste terrain, rue des Plantes. On y construit un asile pour 120 vieillards, et une chapelle. Les soins sont confiés à la congrégation des Sœurs de Sainte-Marie, puis aux Augustines. Un couvent est bâti sur le site.

L’asile se transforme en hôpital puis d’autres bâtiments s’ajoutent au fil des années, une maternité, un centre de radiologie, une pharmacie, un laboratoire. Dès 1921, l’association Notre-Dame de Bon Secours (NDBS) gère l’ensemble. Elle existe toujours. Jusqu’à nos jours, le site ne cessera pas de se transformer, de se moderniser.

Avant de mourir en 1887, l’abbé Carton avait décidé de léguer terrain et bâtiments à l’Archevêché de Paris. Celui-ci crée alors une société immobilière, propriétaire du site. En 1972, l’Archevêché décide de se défaire d’une structure devenue très lourde. Il fait don de l’ensemble aux Sœurs Augustines, qui n’ont pas cessé de travailler dans les différents établissements de soins.

Lire la suite

15 octobre 2018

Budget participatif 2018 : projets adoptés

Avec 9 271 votants cette année au budget participatif dans le 14e, vous avez été plus de 2 000 personnes supplémentaires à voter dans l’arrondissement par rapport à 2017.

Vous trouverez ci-dessous les résultats du budget participatif 2018.

12 projets lauréats dans le 14e

1) Une bagagerie pour les sans-abris (500 000 €)

2) Modernisation de la piscine Aspirant Dunand (550 000 €)

3) Activités sportives urbaines dans le 14e (300 000 €)

4) De l'art pour nos enfants (245 000 €)

5) Le Moulin : Une maison de quartier accueillante et rénovée (65 000 €)

6) Plus d'espaces d'activités et de loisirs (Espace Maindron) (220 000 €)

7) Cabanes à livres dans le 14e (40 000 €) 

8) Une salle culturelle dans les ex bains-douches rue d'Alésia (950 000 €)

9) Un jardin sur les toits du stade Elisabeth (600 000 €)

10) Moderniser l'éclairage sous le pont à la sortie du métro (250 000 €)

11) Un nouveau lieu convivial et participatif rue Paradol (180 000 €)

12) Rénovation du Gymnase Cange (300 000 €)

Beaucoup de beaux projets ! Mais rien n’est encore fait... Les habitants  du 14ème doivent maintenant être vigilants et veiller et participer à la réalisation des projets  qui peut durer plusieurs mois et même plusieurs années.

Lire la suite