23 mai 2019
La rue Friant entre 1950 et 1960
Depuis 1864 la rue porte le nom d’un général de division. lieutenant général de l’empire Louis Friant (1758/1829)
Dans les années 1950/1960 cette rue était très vivante avec beaucoup de commerces : boucher. crémier. cordonnier, horloger, menuisier, teinturier. dont certains existent toujours. Au coin de la rue Poirier de Narçay, il y a toujours une pharmacie et la boulangerie. Plus loin, un marchand de légumes, un coiffeur ainsi que l’hôtel au n° 8 . A cette époque les clients y faisaient de longs séjours et sympathisaient avec les habitants. A la place du carrefour avec l'avenue Jean Moulin se trouvait une grande entreprise de déménagement : RONDAU. Au 10, il y avait une librairie ainsi qu' une blanchisserie tenue par trois sœurs. Celles-ci repassaient le linge avec des fers qui chauffaient sur un poêle. Les voisines venaient en visite pour bavarder.
Au coin de l’avenue Jean Moulin (à l’époque avenue de Chatillon), se trouvait l’épicerie de Monsieur Fournier qui livrait en triporteur et recevait les appels téléphoniques importants des proches voisins.
Les enfants jouaient dans la rue qui très était animée et populaire.
Bernadette Bauer
Photo 1 : rue Friant passage sur la Petite Ceinture
Photo 2 : L'hôtel au n°8
PS Si des les lecteurs possèdent des photographies datant des années 1950/60, La Voix serait très heureuse de les publier.
05:01 Publié dans En flanant dans le 14e, Histoire du 14ème | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | | Imprimer |
Commentaires
Merci pour cette évocation. Il y avait le boucher M. Lefrère, très bon boucher, à côté de la pharmacie, suivi de M. Gosselin. C'était une boucherie à l'ancienne sans vitrine, juste avec une grille devant. De l'épicerie de M. Fournier s'échappaient des parfums extraordinaires de biscuits et de réglisse. On y trouvait toutes sortes de produits fins : des confitures, des thés... D'autre part, quand on passait sur le pont au-dessus de la voie ferrée de la petite couronne désaffectée, on apercevait la campagne, dans le contrebas.
Écrit par : Dorès | 26 mai 2019
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