Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08 février 2025

Notre-Dame des Champs du 9 AU 16 FEVRIER 2025

Notre-Dame des Champs.JPG
DU 9 AU 16 FEVRIER 2025
 
EDITO 
 
"Dans le passage de la Lettre de Jacques, qui vient d'être proclamé, l'Apôtre invite à attendre avec constance la venue désormais proche du Seigneur et, dans ce contexte, adresse une exhortation particulière concernant les malades. Cette proposition est très intéressante, car elle reflète l'action de Jésus, qui, en guérissant les malades, manifestait la proximité du Royaume de Dieu. 
 
La maladie est considérée dans la perspective des derniers temps, avec le réalisme de l'espérance typiquement chrétien. « Quelqu'un parmi vous souffre-t-il ? Qu'il prie. Quelqu'un est-il joyeux ? Qu'il entonne un cantique »(Jc 5, 13). On a l'impression d'entendre des paroles semblables en écoutant saint Paul, lorsqu'il invite à vivre chaque chose en relation avec la nouveauté radicale du Christ, avec sa mort et sa résurrection (cf. 1 Co 7, 29-31). « Quelqu'un parmi vous est-il malade ? Qu'il appelle les prêtres de l'Eglise et qu'ils prient sur lui après l'avoir oint d'huile au nom du Seigneur. La prière de la foi sauvera le patient » (cf. Jc 5, 14-15). 
 
Le prolongement du Christ dans son Eglise apparaît ici évident : c'est encore Lui qui agit, à travers les prêtres ; c'est son même esprit qui œuvre à travers le signe sacramentel de l'huile ; c'est à Lui que s'adresse la foi, exprimée dans la prière ; et, comme cela avait lieu pour les personnes guéries par Jésus, on peut dire à chaque malade : ta foi, soutenue par la foi des frères et des sœurs, t'a sauvé.
 
Ce texte, qui contient le fondement et la pratique du sacrement de l'Onction des malades, fait ressortir dans le même temps une vision du rôle des malades dans l'Eglise.  [...] 
 
Ici, nous pouvons voir toute l'importance de la pastorale des malades, dont la valeur est véritablement incommensurable, en vertu du bien immense qu'elle apporte en premier lieu au malade et au prêtre lui-même, mais également à la famille, aux proches, à la communauté et, à travers des voies inconnues et mystérieuses, à toute l'Eglise et au monde. 
 
En effet, lorsque la Parole de Dieu parle de guérison, de salut, de santé du malade, elle conçoit ces concepts de façon intégrale en ne séparant jamais l'âme du corps : un malade guéri par la prière du Christ, à travers l'Eglise, est une joie sur la terre et au ciel, les prémisses de vie éternelle.”
Homélie prononcée par Benoît XVI, le 11 février 2010, lors de la fête de Notre-Dame de Lourdes et Journée mondiale du malade

Lire la suite