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21 mars 2025

Paroisse Notre Dame du Rosaire le Dimanche 23 mars 2025

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Dimanche 23 mars 2025 
 
Le buisson ardent
 
« L’ange du Seigneur apparut à Moïse dans la flamme d’un buisson en feu. Moïse regarda: le buisson brûlait sans se consumer » (Exode 3, 2, première lecture).
Cet ange du Seigneur se manifestant dans le buisson ardent est le thème choisi par le sculpteur Josef Pyrz pour l’armoire aux Saintes Huiles placée sur la colonne de droite à l’entrée de l’église. Les lignes verticales qui entourent la niche évoquent la silhouette de l’ange, alors que le visage humain qui surgit est surmonté de lignes ondulées évoquant les flammes du buisson.
Cet épisode est un jalon important dans l’histoire du salut puisque Dieu y révèle son nom et confie à Moïse la mission de sauver son peuple. Il introduit le mystère pascal accompli dans la Passion et la Résurrection du Seigneur, célébré dans les sacrements.
Les huiles renfermées dans cette armoire sont le signe de la force transmise par Dieu. L’huile des catéchumènes accompagne les futurs baptisés ; le Saint Chrême configure au Christ par le baptême et les sacrements de la confirmation et de l’ordre ; l’huile des malades donne la force du ressuscité dans l’épreuve de la maladie.
Par les onctions dont nous sommes marqués au cours de notre vie sacramentelle, nous participons réellement au salut opéré par le Christ, nous devenons véritablement chrétiens. Avec Moïse faisons « un détour pour voir cette chose extraordinaire », autrement dit le salut que Dieu opère et que nous nous préparons à célébrer à Pâques.
 
P. Vincent Thiallier

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Notre-Dame du Travail - Dimanche 23 mars 2025

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23 mars 2025
3ème dimanche du Carême
Année Saint Luc
 
 
FUMIER 
 
Manifestement, ce n’est pas faire injure au Seigneur, que de considérer que sa grâce équivaut à du fumier. 
 
C’est même le dernier recours que Jésus envisage pour que le figuier porte du fruit. Dès lors, on peut s’étonner que cette matière, devenue noble par la parole du Seigneur, soit devenue dans notre bouche, une insulte peu agréable à entendre. 
 
Pourtant, tous ceux qui sont près des réalités de la terre savent à quel point le fumier, humble par sa condition, alimente le sol pour lui faire porter du fruit. Et il y a une racine bien commune entre l’humus et l’humilité. Celui qui veut porter du fruit dans le Seigneur devra enfoncer profondément ses racines dans la terre et se nourrir des bienfaits qu’elle renferme ou de l’engrais qu’on y ajoute. La vie du ciel nous est ouverte à condition que nous nous enracinions et que nous nous laissions alimenter. 
 
N’oublions pas les gestes humbles de la charité et les modestes moyens que Dieu met à notre portée.  
 
Le fumier est une énergie renouvelable ; nous en produirons toujours. Ainsi, en va-t-il de la grâce des sacrements, et de l’inépuisable ressource de la parole de Dieu qui nous est offerte à méditer chaque jour. Ce fumier spirituel n’a pas grande valeur aux yeux des sages et des savants, mais il contient la pépite de la sagesse du Très Haut. 
 
Devant le buisson ardent, Moïse n’a pas fait le malin : il s’est déchaussé, il s’est incliné profondément ; l’écriture dit qu’il est l’homme le plus humble que la Terre n’ait jamais portée. En effet, pour aller s’incliner devant un buisson, certains penseront qu’il ne faut pas être très malin. Or, la sagesse de Dieu était là : « là se tient cachée sa puissance » dit le psaume. 
 
Alors, pendant ce carême, mettons les deux pieds dedans. 
 
Cela ne peut que nous porter chance. Car la Providence de Dieu est venue sur la terre sans glisser superficiellement dessus. Des odeurs de l’étable de Bethleem au tombeau de Jérusalem, il est clair que le Seigneur est venu « respirer l’odeur du troupeau », expression chère au pape François. 
 
Père Vincent DE MELLO, vicaire + 
 
NB : À la messe de 10h45, en raison des scrutins, c’est l’évangile de la Samaritaine (Jn4) qui sera proclamé et non Lc 13,1-9.

 

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Paroisse Saint Dominique : 23 mars 2025

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3E DIMANCHE DE CARÊME  
23 MARS 2025
ANNÉE C
 
 
Pensez-vous qu'ils étaient de plus grands pécheurs ? 
 
 Jésus invite ses auditeurs à réfléchir à des situations où le mal frappe. Il peut s'agir d'un mal moral (le meurtre des galiléens) ou d'un mal physique (la chute de la tour de Siloé). Dans les deux cas, la question est la même : pourquoi cela leur arrive-t-il ? C'est la même question que nous nous posons quand le mal nous frappe : pourquoi moi ? Jésus opère une claire séparation entre le mal commis et le mal subi. Ce n'est pas parce qu'ils sont plus pêcheurs que ces hommes sont morts. 
 
 Mais plus encore, l'enjeu est de rappeler que le temps est court pour nous convertir. La parabole de l'arbre autour duquel il faut bêcher et mettre du fumier nous indique que le Seigneur est patient, qu'il peut se servir du mal (le fumier) pour en tirer du bien. Mais à un moment il faut que l'arbre porte du fruit. Au lieu de nous poser la question sur la cause ou l'origine du mal il vaut donc mieux se poser la question de savoir comment laisser Dieu transformer ce mal en un bien. Comment mettre à profit la patience de Dieu pour porter du fruit ? 
 
 Dans cette perspective, tout peut nous servir. Le mal moral que nous subissons peut devenir l'occasion de grandir dans l'exercice de la miséricorde. Le mal que constitue notre propre péché peut devenir une occasion de demander davantage l'aide de Dieu. Le mal physique nous rappelle ce que nous avons entendu au début du carême : « tu es poussière et tu retourneras à la poussière ». Nous sommes remis devant la précarité de notre condition humaine, la fragilité de notre nature. Au lieu d'être une source d'inquiétude, voire de peur, cela peut faire naître en nous un sentiment d'humilité qui nous dispose à entrer dans une relation de confiance en Dieu et en sa Providence. 
 
Abbé Enguerrand 

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