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03 avril 2010

Un message pascal: vivre l'autorité humblement

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Giotto: le lavement des pieds

Le lavement des pieds, Jésus Serviteur : une nouveauté  radicale

Dans  beaucoup d'Églises et de communautés, le Jeudi Saint on procède au lavement des pieds. Ceci nous rappelle que si, le Jeudi Saint, trois évangélistes parlent du dernier repas du Christ avec ses apôtres, et de l'institution de l'Eucharistie, Jean, lui, place au cours du repas le lavement des pieds des disciples par Jésus. Au treizième chapitre de Jean commence en effet le récit de la descente de Jésus dans la petitesse et la faiblesse, qui va aboutir à sa condamnation et à sa mort sur la croix, comme un blasphémateur, un exclu, un criminel. Jusque-là, Jésus est apparu fort : il a fait de grands miracles ; il a guéri des malades ; il a commandé au vent et à la mer ; il a parlé avec autorité aux scribes et aux pharisiens. Il est apparu comme un grand prophète, peut-être même le Messie. Le Dieu de la force est avec lui. Les gens le suivent de plus en plus, pensant qu'il va libérer Israël, lui redonner sa dignité en mettant les romains à la porte. Arrive le temps de Pâque. Les foules et les amis de Jésus se posent la question : « Va-t-il se manifester lors de la Pâque ? Ainsi tous croiront en lui. » Tous attendent quelque chose, un événement spectaculaire. Mais au lieu de faire quelque chose d'éclatant, Jésus descend dans la faiblesse ; il se laisse vaincre.

Essayons quelques instants de pénétrer dans ce mystère de l'amour de Dieu pour nous.

Pour indiquer la nouveauté radicale et les mœurs transformées de son royaume à lui, Jésus fait ce geste choquant, inacceptable, qui constitue comme une épreuve pour ses disciples car ils ne peuvent le comprendre : il leur lave les pieds. Lui, le Seigneur, se met à genoux, dans un état de soumission devant ses disciples. Dans aucune culture, un maître ne fait ce geste. Un chef est un chef. Il est « en haut ». C'est comme si Jésus était en train de dire : « Oui, c'est comme cela qu'on aime dans le Royaume » C'est pourquoi avoir les pieds lavés par Jésus n'est pas facultatif, mais la façon d'entrer dans un nouveau monde.

En lavant les pieds de ses disciples, Jésus appelle à exercer l'autorité humblement, comme un serviteur. Quand on est en situation d'autorité - que l'on soit parent, chef de gouvernement, éducateur ou autre - on peut se cacher derrière sa fonction au lieu de devenir un bon berger au service des autres et du bien commun. Le bon berger, lui, connaît ses brebis, chacune par son nom. Connaître le nom de quelqu'un, c'est connaître ses dons, ses qualités et ses blessures. C'est connaître sa vocation et sa mission dans la vie. Cela implique une écoute de chacun. Quand Jésus parle de lui comme du bon berger, il veut nous rappeler que l'essentiel de l'autorité est le service, afin que l'autorité ne détruise pas les personnes mais les construise.

Mais en lavant les pieds de ses disciples, Jésus est aussi en train de les appeler à une attitude entièrement nouvelle, une façon tout autre - humainement impossible - d'exercer l'autorité. Elle est aussi nouvelle et impossible pour ses disciples que son invitation de pardonner 7 fois 70 fois, de faire du bien à ceux qui les haïssent, de donner leurs vêtements à ceux qui leur demandent. Elle est aussi étonnante que son identification aux pauvres et aux exclus. « Dans mon Royaume, le plus grand doit se faire le plus petit. » Jésus demande d'exercer l'autorité dans l'amour et la communion, dans la vulnérabilité même et sous la conduite de l'Esprit-Saint. Pas seulement comme un bon berger, mais comme un serviteur, un esclave, voire un petit enfant. Cette forme d'autorité par « en bas » et par le cœur, ose-t-on encore l'appeler autorité ? N'est-elle pas plutôt amour et communion ? C'est l'autorité de l'enfant sur la mère, de l'ami sur l'ami, de l'épouse sur l'époux (et la réciproque est vraie, bien sûr.)

Personnellement quand j'ai vécu le lavement des pieds avec Jean Vanier, dans le cadre d'une retraite pour des responsables et des aumôniers de Foi et Lumière, dans notre groupe de partage se trouvaient entre autre une Syrienne et une Libanaise, quand on connaît l'histoire de ces pays voir Laurice la Libanaise laver les pieds de Nouhad la Syrienne, il y avait quelque chose de très fort et de très significatif.

En ce jour où le Christ nous montre son amour pour chacun d'entre nous et nous donne l'exemple du service, nous sommes invités à réfléchir quelques instants sur notre façon de vivre l'autorité à la façon évangélique.

Méditation du Jeudi Saint

Fr Cyrille de Raimond, ofm

André Vingt-Trois: message de Pâques

« La résurrection n'est pas une sortie imaginaire du monde réel, mais le surgissement de la vie même de Dieu au beau milieu de nos existences »: le cardinal Vingt-Trois, archevêque de Paris publie ce Message de Pâques. :

"A Pâques, la célébration de la mort et de la résurrection de Jésus est le sommet de la vie chrétienne, et la source d'une espérance et d'une force nouvelle pour les hommes et les femmes de toute la terre.

Il n'est pas facile de croire que Dieu soit capable de donner la vie éternelle à ce qui était mort, d'accorder son pardon sans condition à celui qui avait commis l'irréparable, de renouer ce qui semblait irrémédiablement perdu, de proposer une issue là où tout semblait définitivement bloqué. Et pourtant c'est ce qu'accomplit l'amour de Dieu en ressuscitant Jésus d'entre les morts, et c'est dans cette joie profonde que sont entrés les disciples de Jésus il y a deux mille ans. Après eux, des générations de chrétiens à travers les siècles, des hommes et des femmes comme vous et moi, se sont laissés saisir par cette Bonne Nouvelle qui a transformé leur vie. Puissent-ils en témoigner toujours au milieu du monde !

La résurrection n'est pas une sortie imaginaire du monde réel, mais le surgissement de la vie même de Dieu au beau milieu de nos existences."

André Vingt-Trois, archevèque de Paris

Concert de musique romantique

mardi 6 avril, 20h, au Conservatoire Darius Milhaud, 26 rue Mouton-Duvernet

Deux sonates romantiques
Œuvres de Franz Schubert et Johannes Brahms
Anne Wiederker, violon, Laurent Durupt, piano

Auditorium du conservatoire municipal Darius Milhaud
26, rue Mouton Duvernet. (Métro Mouton-Duvernet)
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Renseignements au 01.58.14.20.90
Accès handicapé par l'ascenseur de l'annexe de la mairie (niveau -1)

la galerie Camera Obscura présente...

La Galerie Camera Obscura, 268 boulevard Raspail 75014 Paris métro Raspail présente les natures mortes de Bernard Plossu et de Shoji Ueda jusqu'au 15 mai 2010.

horaires d'ouverture : 13 heures à 19 heures, du mardi au samedi.

Galerie Camera Obscura  - tél  01 45 45 67 08

www.galeriecameraobscura.fr

 

 

02 avril 2010

Semaine du développement durable du 1er au 7 avril 2010

La mairie du 14e organise, du 1er au 7 avril, la semaine du développement durable. Le thème est cette année celui de la « consommation responsable ». Quatre rendez-vous majeurs marqueront cette semaine :

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"l'Atelier"

La fête des Mères arrive à grands pas ! C'est la fête des mamans... Ne vous laissez pas prendre de vitesse et pour une fois, soyez même en avance !

Pour vous aider dans vos choix, « l'Atelier » vous propose une grande exposition-vente d'œuvres en terre cuite émaillée : plats, assiettes, tasses, bols, sculptures, d'une grande diversité de formes et de couleurs, et ceci dans une large gamme de prix. Ne cherchez plus et gagnez du temps !

Nous vous attendons donc nombreux le : dimanche 11 avril 2010 au Centre de l'OEPH, 5bis rue du Moulin Vert - 75014 Paris - métro : Alésia. Horaires : de 10 heures à 18 heures.

A bientôt !

01 avril 2010

Bach Cantus: Jean-Sébastien BACH à Saint Pierre de Montrouge

Le dimanche 11 avril 2010 , à 16h 45, l'ensemble instrumental Bach Cantus ainsi que l'ensemble vocal Dodecavoce, sous la direction de François Vey, présenteront la Cantate BWV 33 : Allein zu dir, Herr Jesu Christ ( Rien que vers Toi, Seigneur Jésus-Christ).

La partie originale de cette manifestation, qui est que le choral est chanté par tout le public accompagné par l’orchestre est toujours très réussie. Le public à qui la partition est distribuée est invité, un quart d’heure avant le concert à répéter le choral. Et comme ensuite, il va le réentendre plusieurs fois, le résultat est musicalement réussi et plein de ferveur.

Ce concept original est de nouveau proposé au public, une fois par trimestre, avec d’autres cantates de Bach, toujours orgamisé par Florence Bellon.

Solistes : Guilhem Terrail, Benjamin Chabert, Erwan Piriou.

Jacques Person, titulaire des orgues de Saint Pierre, improvisera aux Grandes Orgues sur des thèmes de la cantate.

La présentation de la cantate par Dominique Bagge.

La répétition publique dans l'église aura lieu à partir de 15h 45. Répétition du choral pour le public à 16h 45 précises.

Concert gratuit. Participation aux frais.