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02 mai 2009

Titus-Carmel : étonnante et belle exposition aux Bernardins

Suite Grünewald est une série de 159 dessins réalisée de juin 1994 à juin 1996, inspirée de la Crucifixion, panneau central du célèbre retable Issenheim à Colmar, peint par Mathias Grünewald, au début du 16ème siècle.

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Titus-Carmel s’est livré à une véritable étude et une interprétation, élément par élément, de l’œuvre, en explorant dans le détail tous les fragments de la scène de la Crucifixion. Il emploie différentes techniques de dessin : fusain, mine de plomb, encre, pastel, craie, aquarelle ou acrylique, et quelque fois du papier collé. Titus-Carmel  propose cette série comme une méditation. Elle devient une sorte de chemin initiatique des enjeux de la représentation.titus calmel2.jpg
Plus précisément, il a abordé le panneau central du retable en présentant les personnages, titus-calmel3.jpgcomme dans une mise en scène, Marie-Madeleine, la Vierge Marie, saint Jean, saint Jean-Baptiste et enfin le Christ., terminant par le centre du tableau. Tous les dessins sont au même format 70x60, choisi.
Ancien élève de l’école Boulle, Titus-Carmel travaille par séries, a réalisé une œuvre riche, présente dans une centaine de musées, et a publié une quarantaine de livres, de poésies ou d’essais sur l’art et la littérature.
Une bonne raison de se rendre au Collège des Bernardins !
Jusqu’au 7 juin 2009. Tous les jours 10 à 18h, dimanche 14 à 18 h et mardi jusqu’à 22h. Entrée libre

21 mars 2008

Les sept dernières paroles du Christ

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Panneau central du retable d'Issenheim - Matthias Grünewald 

  C'est le titre d'un article du journal la Croix des 15 et 16 mars de Martine de Sauto dont nous extrayons ces quelques commentaires.

   Il s'agit de paroles de Jésus sur la croix entendues et mémorisées par les premiers disciples puis rapportées par les évangélistes. Ces dernières paroles ont été commentées par St Bonaventure, théologien franciscain du treizième siècle, et popularisées par les franciscains à sa suite. Elles restent un sujet de méditation tout à fait utile pour ceux qui affrontent la souffrance, la solitude, l'hostilité et la mort.

   « Père, pardonne-leur: ils ne savent pas ce qu'ils font. »(Luc 23,34)

   Sur la croix, commente Michel Hubaut, franciscain, « le Christ est l'incarnation, le visage du pardon de Dieu dont il dévoile la profondeur infinie ». Les disciples de Jésus sont invités à répondre par l'amour à l'hostilité, la méchanceté et même la haine.

   « Aujourd'hui, tu seras avec moi au Paradis. »(Luc 23, 43)

   Le « bon larron », crucifié à côté de Jésus, reconnaît en lui le roi d'un royaume de justice, d'amour et de paix. Jésus, lui pardonnant sur le champs, lui promet le Paradis, c'est-à-dire la plénitude de son Amour.

   A sa mère: « Femme, voici ton fils. » Au disciple: « Voici ta mère. » (Jean 19, 26-27)

   Il dit « femme » et non « mère », pour marquer qu'il parle en Fils de Dieu et qu'en constituant Marie mère de Jean, il le fait, à travers lui de tous ses disciples qui deviennent ainsi des frères. L'Eglise naît au pied de la croix.

   « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné. » (Matthieu 27,46; Marc 15,34)

   Jésus assume jusqu'au bout sa condition d'homme et, dans son extrême solitude, fait l'expérience toute humaine de l'absence de Dieu, ce qui lui arrache ce cri de détresse repris du psaume 22.

   « J'ai soif. » (Jean 19, 28)

   Cette parole manifeste la souffrance du crucifié. Mais la soif de Jésus est, davantage encore, une soif d'amour, une soif de Dieu.

   « Tout est accompli. »(Jean 19, 30)

   Jésus est allé au bout de sa mission: en donnant sa vie pour les hommes, il a accompli sa mission révélatrice de l'amour de Dieu pour les hommes en les appelant à devenir ses enfants.

   « Père, en tes mains je remets mon esprit. »(Luc 23, 46)

   C'est l'heure du silence. Mais celui-ci, Jésus le sait, n'aura pas le dernier mot. Jésus, nous le croyons, est ressuscité d'entre les morts et sa parole est toujours vivante parmi nous.

J.M.V. 

10 septembre 2007

Quelques places encore pour: Colmar, Ronchamp: week-end "Art, Culture et Foi"

Organisé par l'équipe Art, Culture et Foi su 14ème arrondissement de Paris, ce week-end aura lieu les samedi 15 et dimanche 16 septembre 2007. Il comprendra la visite du musée d'Unterlinden et la présentation du retable d'Issenheim, par le frère Jean-Jacques Danel.

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 Le dimanche 16 septembre, visite de la Chapelle Notre Dame du Haut (de Le Corbusier) avec Isabelle Loutrel.

63f1e36d79ebb4236a50609f2e7f5b7a.jpgDessin de M.L. Viney

Logement à l'Hostellerie N.D. des Trois Epis

Forfait adulte (transport, hébergement, 3 repas, entrées): 100 €, moins de 15 ans: 85 €.

Information, contact et bon d'inscription BULLETIN COLMAR.doc