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30 avril 2013

Ciné 14 "Je ne suis pas là pour être aimé" jeudi 2 mai, 20h30, au Chaplin - Denfert

CINE14 2 mai 2013 je ne suis pas là pour être aimé.jpgLe premier jeudi du mois, Ciné14 et le journal de quartier La Page,  programment au cinéma le Chaplin Denfert, 24 place Denfert-Rochereau Paris 14e,  un cycle de films," Le cinéma du jeudi".(cliquez sur l'image pour la voir en grand)

Cette fois-ci, le film choisi pour la séance du 2 mai à 20h30 est «Je ne suis pas là pour être aimé» de  Stéphane Brizé (sorti en 2005) peut illustrer plusieurs thèmes : la solitude, la vie et le travail non choisis, et la danse, tout particulièrement le tango, qui permet sans mot , par les gestes seuls, l'échange et l'écoute entre deux personnes.

« 50 ans, huissier de justice, le coeur et le sourire fatigués, Jean-Claude Delsart a depuis longtemps abandonné l'idée que la vie pouvait lui offrir des cadeaux. Jusqu'au jour où il s'autorise à pousser la porte d'un cours de tango... »

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Patrick Chesnais incarne à merveille cet homme lassé par une vie professionnelle usante et ingrate, et  en pleine solitude affective. Sa seule famille est un père malade et acariâtre (Georges Wilson, odieux et poignant) et un fils complexé qui compense son besoin de tendresse par la passion des plantes (Cyril Couton, très juste).

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15 septembre 2008

« Je ne suis pas là pour être aimé » à l’affiche de la prochaine séance du Ciné de Quartier du conseil Mouton-Duvernet, le mardi 16 septembre à 19h30 au cinéma Le Denfert

(24, Place Denfert Rochereau) métro Denfert Rochereau, bus 38, 68, 88. Cette séance est ouverte à tous ; le prix d’entrée est de 4€
 
« 50 ans, huissier de justice, le coeur et le sourire fatigués, Jean-Claude Delsart a depuis longtemps abandonné l'idée que la vie pouvait lui offrir des cadeaux. Jusqu'au jour où il s'autorise à pousser la porte d'un cours de tango... »

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Patrick Chesnais incarne à merveille cet homme lassé par une vie professionnelle usante et ingrate, en pleine solitude affective dont la seule famille est un père malade et acariâtre (Georges Wilson, odieux et poignant) et un fils timide et complexé qui compense son besoin de tendresse par la passion des plantes (Cyril Couton, très juste).

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Sur un thème presque banal : Stéphane Brizé a créé un moment de grâce qui s’explique par la finesse et la délicatesse du trait, la justesse du jeu des acteurs. Ici, le cinéma est irremplaçable : la souffrance ressentie par les non-dits est exprimée par des silences tellement éloquents que le spectateur a la gorge serrée comme les personnages. Grâce à des regards, ou au contraire, des yeux qui s’évitent, une pénombre, une silhouette derrière une fenêtre … on perçoit la timidité, la gêne, l’envie de dire, la difficulté à trouver les mots, on entend les mots ravalés… On est en totale empathie avec les personnages et on tombe sous le charme de la gracieuse Françoise (délicieuse Anne Consigny).
Il faut absolument aller voir ce film avec vos proches, vos amis  mardi prochain 16 septembre au Denfert, c’est une œuvre que l’on a plaisir à découvrir, et à partager avec d’autres. Parlez-en autour de vous ! La salle du Denfert est un cadre idéal pour ce film et le débat qui suivra. Le prix modique d’entrée de 4€ permet à tout le monde de venir !
Monique Garrigue-Viney