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07 décembre 2010

La maison des étudiants arméniens de la Cité Internationale fête ses 80 ans

Que connaissons-nous vraiment de l’Arménie ? Difficile à croire que l’une des civilisations les plus anciennes au monde ne soit connue que pour son architecture, son histoire parfois tragique ou encore ses spécialités culinaires. Et si le 80ème anniversaire de la Maison des Étudiants Arméniens de la Cité internationale universitaire de Paris était l’occasion de découvrir en profondeur l’identité arménienne ?

Que connaissons-nous vraiment de l’Arménie ? Difficile à croire que l’une des civilisations les plus anciennes au monde ne soit connue que pour son architecture, son histoire parfois tragique ou encore ses spécialités culinaires. Et si le 80ème anniversaire de la Maison des Étudiants Arméniens de la Cité internationale universitaire de Paris était l’occasion de découvrir en profondeur l’identité arménienne ? Profitez d’un mois de célébrations – du 17 novembre au 17 décembre 2010 – pour découvrir ou redécouvrir la culture arménienne.

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 Un peu d’histoire - L’Arménie unifiée au cœur de la Cité internationale
L’histoire qui lie l’Arménie et la Cité internationale universitaire de Paris commence par une date et un chiffre : 1927 et 3 millions de francs.

 Ainsi, c’est en 1927 que le diplomate et philanthrope arménien Boghos Nubar (1851-1930) décide de faire une donation de 3 millions de francs à la Cité internationale pour l’édification d’un pavillon arménien. Dans quel but ? Deux éléments motivent le mécène : il souhaite d’abord favoriser l’émergence d’une nouvelle élite d’intellectuels arméniens. Le génocide de 1915 ayant anéanti ou poussé à l’exil intellectuels et autres universitaires arméniens, la volonté de Boghos Nubar est de reformer cette élite au sein de la Cité internationale.
Ensuite, en 1920, la jeune République arménienne est conquise par l’Union Soviétique. Jusqu’en 1991, date à laquelle l’Arménie recouvre son indépendance, la Maison des Etudiants Arméniens constituera un lieu unique où Arméniens de la diaspora et de l’Arménie soviétique se rencontrent. Aujourd’hui encore, la Maisondes Etudiants Arméniens est un lieu d'échanges et de découvertes.

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08 janvier 2009

Périple en Turquie chrétienne, de Sébastien de Courtois

periple en turquie.JPGL’auteur nous entraîne sur les pas des derniers chrétiens de Turquie et retrace leur histoire de Byzance à nos jours. Un passionnant voyage entre passé et modernité.

Il y a un siècle, la Turquie était composée de 50% de chrétiens. En 2002, cette population ne dépassait pas 1%. Comment ces cultures millénaires ont-elles pu être rayées de la carte , que reste-t-il aujourd’hui de celles qui persistent ?

Pour comprendre cet effondrement, Sébastien de Courtois a entrepris un  long périple dans l’ancien Empire ottoman. A travers des sites extraordinaires et grâce à ses rencontres avec les derniers chrétiens ( araméens, grecs, arméniens…), il fait revivre un passé glorieux et soulève la question suivante : quelle part de son passé chrétien l’identité turque a-t-elle conservée ?

Par ses dialogues et ses descriptions, cet ouvrage nous emmène loin de la Turquie touristique et évoque des régions méconnues et sous-estimées. Entre origines lointaines et désir d’une entrée dans l’Union européenne, c’est un autre versant de  ce pays que le lecteur découvre. Passé et modernité se côtoient et mettent à jour des richesses ancestrales et des contradictions religieuses, identitaires et géopolitiques.

Sébastien de Courtois est avocat de formation. Il est attaché au Sénat et journaliste au Figaro Magazine. Il est l’auteur d’une thèse d’histoire sur les derniers Araméens. Il a écrit sur :Le génocide oublié : chrétiens d’Orient. Les derniers Araméens( Ellipses 2002), Le peuple oublié de Jésus (la Table ronde 2004) et Chrétiens d’Orient sur la route de la soie (la Table ronde 2007)

-Editions de la Renaissance. Prix 19€. – parution le 8 janvier 2009.