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28 mai 2024

Jérôme Magnier - Moreno écrivain, poète, artiste-peintre du 14e arrondissement

Jérôme Magnier-Moreno conjugue à lui seul, cet esprit de finesse et de géométrie caractéristique de cette enrichissante complémentarité qui lui permet de s’exprimer dans le rectiligne du trait, l’ondoyance des mots, la pétillante des vers, le chaleureux des couleurs. Un artiste !

Architecte - paysagiste de formation, la tentation de la peinture l’a pris au début des années 2000. Sous le pseudonyme de Rorcha, il compte à son actif une cinquantaine d’expositions à Genève, New York et Paris où il figure dans les collections du Centre Pompidou, musées Zadkine et Paul- Delouvrier. Autre tentation, l’écriture avec un premier roman en 2017 Le saut oblique de la truite, ( Éditions Phébus ),  Highlands en 2024 ( Gallimard ). 2023, son recueil de poésies Ulysse de banlieue ( Editions Voix d’encre ). Trois ouvrages animés de ses peintures dès la couverture, et dont les couleurs titrent chaque chapitre, avec une singulière originalité, Noir de bougie, incroyablement mauve, Jaune écaillé… A noter le brun whisky du verso des deux couvertures de Highlands.

C’est le fruit d’un double travail d’écriture et de peinture […] qui se rejoignent pour raconter chacun leur version d’une même histoire, confie l’auteur lors de deux interviews.

Son style est vif, imagé, parfois cru, émaillé d’humour, et jeux de mots. Une particularité très plaisante en ces temps de « moi je », est l’astuce de la suppression du « je » notamment en début de diverses phrases, remplacé par un participe présent, passé composé, adjectif… on entre directement dans le paysage.

Jérôme Magnier-Moreno, Highlands

Highlands, second roman de Jérôme Magnier - Moreno

Highlands, dans le prolongement de son premier roman ( aussi en partie autobiographique et qui se déroulait en Corse), est  une quête initiatique de soi et de l’autre au départ de Montparnasse, train et autocars vers le nord de l’Ecosse avec le même petit sac rouge - sa couleur fétiche - bien défraîchi depuis. Puis, c’est la longue marche d’une journée et nuit, toujours en solitaire, vers ce lieu d’enfance à redécouvrir absolument, et qui l’habite depuis Paris, le peignant inlassablement

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