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13 septembre 2019

Fête des jardins et de l'agriculture urbaine 14 et 15 septembre

fête des jardins  2019.jpgRetrouvez le programme prévu dans tout  le 14ème arrondissement pour la fête des jardins 2019 : ateliers, lectures pour les enfants, visites des jardins partagés, promenades à la découverte des plantes…

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17 juin 2011

Pour ceux qui réfléchissent à la création d'un jardin partagé Malakoff-Paris- Vanves: venez découvrir les jardins partagés du 14ème, samedi 18 juin après-midi

maurice noguès,auguste renoir,jardins partagés,paris 14e,lavoixdu14eLe rendez-vous est à 14h30 devant le pôle d'activité Maurice Noguès,  place Marthe Simard, anciennement place de la porte de Vanves.
Nous irons découvrir les jardins partagés du 14e et discuter avec leurs jardiniers.
Programme: (sous réserve de modifications en fonction de la disponibilité des associations)
14h30: départ
15h: Jardin Partagé Auguste Renoir: premier jardin partagé du 14e, il se situe à 10 minutes à pied du futur jardin partagé Malakoff Paris Vanves.
16h15: Jardin Vert'Tige:  Situé sur le talus de l'ancienne voie ferré de la Petite Ceinture, ce jardin présente une configuration assez semblable avec le futur jardin partagé de la dalle. http://vert.tige.asso.free.fr/
17h30: Jardin de l'Aqueduc: Situé à côté du Parc Montsouris, ce jardin est le plus grand jardin partagé parisien. Organisé en parcelles individuelles et collectives, il accueille aussi une mare et des ruches.

Photo Marie Belin

13 juillet 2009

Lilliput et le jardin d'Eden

A contempler de près ces carrés de légumes, de fleurs, de plantes si diverses, l'œil se trouve saturé, inondé par un patchwork de couleurs, de formes et de volumes mêlés, où l'abondance profusede la flore le dispute au hasard heureux.

On se plait alors à rêver d'une terre qui pourrait devenir toute entière un jardin. Terre d'une éternelle et grandiose composition florale, où l'homme eut déposé sa signature d'artiste. Eden mythique ? Peut-être, mais déjà embryon d'un paradis aujourd'hui lilliputien au travers d'un jardin partagé, mais demain qui sait ?

Il est là ce petit paradis, près de chez vous, le long du chemin de fer de ceinture, rue de Coulmiers dans le 14ème arrondissement de Paris.

Derrière le grillage protecteur, fraisiers, salades, tomates, fines herbes, tournesols et même pampres de vigne se sont donnés rendez-vous pour évoquer en toute simplicité la Nature. O bien sûr, une nature maîtrisée, bien tempérée, lilliputienne, car nous ne sommes ni à Villandry, ni dans les bosquets de Versailles, encore moins dans le domaine de Beauregard, mais... l'esprit est là qui a conduit les doigts de quelques jardiniers inspirés et leur ont donné l'imagination nécessaire, assistée par une persévérance bienveillante pour offrir au flâneur des rues, le loisir de l'évasion gratuite, fortifiante, bien éloignée des émanations sournoises provenant de quelques moteurs diesel remontant l'avenue Jean Moulin.

Une lente méditation s'installe. Je contemple ce petit rectangle de nature que Paris sait parfois garder en cachette. La grande ville l'offre en catimini au regard bienveillant du passant rêveur, celui qui sait encore garder au fond de lui cette petite flamme tremblante, mais toujours libre et fidèle, qui fait que la plus minuscule touffe d'herbe, le plus discret des jardinets ont plus de sens et procurent plus d'apaisement que l'agitation redondante, le tintamarre éphémère, les vacuités médiatiques produits par le monde déjanté de nos contemporains.

Oui, une touffe d'herbe, posée là, le long du grillage d'un jardinet, me regarde, je lui souris...  nous nous comprenons ! Lilliput serait-il le prémonitoire et dévoué jardinier d'un éternel paradis à venir ? Seul le Temps sera peut-être le chef d'orchestre  inconnu pour diriger une nouvelle "Pastorale" encore non écrite...

R. R.

 

04 mars 2008

Un jardin corridor (suite)

Le printemps est à nos portes. Jardiniers, retroussez vos manches ! Le jardin "partagé" de la rue de Coulmiers  est prêt pour accueillir  les amateurs en herbe... ou riverains qui de leurs fenêtres, pourront mesurer les résultats de leur travail.

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Le terrain est maintenant aménagé en totalité. Deux bornes fontaines peuvent fournir l'eau nécessaire. Une petite cabane fait office de remise pour les instruments aratoires et les rafraîchissements...

Si vous voulez participer et partager vos connaissances avec d'autres jardiniers enthousiastes, vous pouvez vous adresser à l'Association : Vert.tige, sise au 31 rue de Coulmiers. Courriel : vert.tige@gmail.com    -  http://vert.tige.asso.free.fr

On attend avec impatience la venue de la première salade !

25 février 2008

Rue de Coulmiers, un oasis !

Enfin ! 300 m2 de cultures maraîchères vont bientôt s’épanouir sur des enclos de bois surélevés, où radis, poireaux, petits pois, et divers cucurbitacées s’épanouiront et contribueront à améliorer l’ordinaire de patients et joyeux jardiniers du dimanche et des autres jours libérés par les R.T.T. ..

 Cette bande terrain, héritière de l’emprise du chemin de fer de petite ceinture, vient en fin de compte  clore la destinée aléatoire de cette friche, où il n’ a pas si longtemps encore, des rosiers, du lilas, un cerisier, un poirier et quelques cédrélas ébouriffés s’opposaient à la conquête inexorable d’herbes et de plantes folles, nouvelle invasion de barbares sur les limes d’un empire chancelant et mal défendu de l’intérieur. La liberté y était de mise, et l’anarchie l’unique royaume des liserons et du lierre conquérants. Ce fut un Eden pour les pollens venus du grand large. Ils y faisaient leur nid, et avaient de beaux enfants !…

 Mais maintenant, il faudra compter avec les jardiniers précautionneux,  les méthodiques, ceux qui n’acceptent aucun faux pas dans l’alignement des salades, ni le vagabondage des escargots, des limaces et autres rampants dont le stationnement ne sera plus autorisé au-delà de 24H . Les « hirondelles » seront là pour le leur rappeler !

  La présence des coccinelles sera-t-elle  favorisée ? Oui, sans doute.  Elles seront des hôtes dont la sagesse proverbiale veillera sur ces jardinets, en venant y défendre la laitue devant l’offensive belliqueuse du puceron exotique,  du hanneton des banlieues, sans parler de la tortue de Floride, grande prédatrice, conquérante insatiable des étangs et des mares de nos paisibles campagnes !.

 Bref, la Nature est de retour à Paris. A quand de nouvelles initiatives pour multiplier dans les quartiers, les jardins anglais, les romantiques, les chinois, les plus classiques façon Le Nôtre, planter des eucalyptus sur les toits et voir le gazon s’imposer définitivement place Victor Basch ?

 Au fait, le Parc Montsouris tout proche, ferait un très beau jardin partagé ! Devons-nous attendre encore longtemps sa transformation radicale avec l’agrément de citoyens convertis à l’agriculture biologique, à la biodiversité conquérante et à la défense des abeilles en péril devant l'offensive des poisons phytosanitaires ?

 En attendant  les fêtes qui seront organisées pour la naissance du  futur royaume de l’Utopie, cultivons notre jardin en disposant sur nos balcons parisiens : corbeilles et bacs Riviéra, ensoleillés par la profusion de jacinthes, de jonquilles , d'impatiens,  et de petites  pensées chatoyantes, cadeaux  inestimables du prochain printemps offerts à la déesse Flore,  future  locataire du jardin de la rue de Coulmiers !

 R.Rillot 

29 janvier 2008

Un jardin corridor

Rue de Coulmiers, le long de la « fosse » où s’ennuient et s’anémient rails et traverses du feu Chemin de fer de Ceinture, des ouvriers s’activent. Une mini pelle mécanique déblaie détritus, ronces et canettes de bière. On plante… deux rangées de grillages hauts de plus de deux mètres, séparés entre eux par un espace large lui-même de deux mètres environ.

Posté à l’une des extrémités du chantier, je constate que l’espace – conséquence sans doute directe d’un effet de perspective – se rétrécit en regardant vers l’horizon de l’avenue Jean Moulin. Soudain, apparaît l’image d’un no man’s land, d’une sorte de frontière virtuelle, certes fragile et symbolique, mais bien réelle, une sorte de corridor rappelant à s’y méprendre un chemin de ronde cher à nos fortifications d’antan !

Un jardin partagé 

Il paraît qu’il s’agit là des prémices de l’aménagement d’un jardin « partagé », un jardin où légumes  variés et fleurs épanouies se développeront dans l’harmonie et la sagesse. Poireaux, radis, cucurbitacées et autres  racines comestibles seront ainsi « encadrés » par de hautes grilles de couleur verte, couleur à la mode d’aujourd’hui, puisque notre avenir sera vert ou ne survivra pas à l’intolérance des autres couleurs !

Et après 

On attend la suite. Je crains que la nature, mise ainsi en « cage », ne s’éprenne d’un violent courant d’air de liberté qui vagabonderait par ci par là, et que bientôt la moisson tant espérée ne s’attife de liserons envahissants, d’orties piquantes et calamiteuses, de lierres coriaces et chenus, de pucerons malins, que tout ce petit monde fort bucolique ouvrirait la voie subrepticement à de turbulentes et maléfiques manifestations de plantes non désirables pour nos jardiniers du dimanche et autres amoureux d’une flore exempte de contamination O.G.M… Contamination qui nécessiterait immédiatement l’intervention musclée de commandos armés de faucilles virginales, salvatrices et incorruptibles !

On attend avec impatience l’inauguration de ce jardin « suspendu » qui ne manquera pas d’attirer l’attention des flâneurs dont l’âme sensible ne résisterait pas aux avances séductrices de la princesse Flore, accompagnée de son preux chevalier et confident : le Printemps, tout simplement !

R.Rillot