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11 novembre 2017

Le boulevard périphérique et l'avenir urbain

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Le boulevard, périphérique commence à intéresser les architectes auxquels la Ville de Paris s'adresse pour trouver de nouveaux espaces constructibles.

Ainsi, à la porte Brancion (image ci-dessus), à la limite du 14ème, trois bâtiments de 10288 mètres carrés (plus de 3 hectares !!!) verront le jour dans le cadre du projet "Inventons la métropole du Grand Paris".

Sur des parcelles appartenant à l'Etat, à la Ville de Vanves et de Paris, verra se construire un foyer de jeunes travailleurs de 114 chambres, une résidence étudiante de 157 logements, ainsi que divers terrains de sports. Un soin particulier sera apporté à la création architecturale, afin de ne pas donner à l'ensemble un aspect trop bétonné. 

Le Parisien du 19 octobre

23 novembre 2010

HAUSSMANN à l’œuvre dans le 14e

L’époque qui a le plus marqué notre quartier est bien, sans conteste, celle du Second Empire. D’abord parce que c’est Napoléon III qui a décidé de l’extension de Paris jusqu’aux fortifications, créant un nouveau découpage administratif et par là-même le quatorzième, ensuite parce qu’il a confié à Haussmann le soin de dessiner les plans du nouveau Paris, et d’en assurer la réalisation.

En 1994, La Voix du XIVème, encore journal mensuel papier (né en 1914!), a choisi de traiter de l’œuvre du Préfet Haussmann, cet urbaniste hors pair, dans notre arrondissement. La Voix ne pouvait que demander à M. René-Léon COTTARD d’assurer la rédaction. de ce dossier En effet, alors Président de la Société Historique et Archéologique du XIVe arrondissement, il était l’auteur de l’ouvrage « Vie et Histoire du XIVe » (éditions HERVAS) dont on connaît le succès.

Et surtout, M. COTTARD avait une très grande considération pour l’œuvre du préfet Haussmann à Paris et spécialement dans le XIVe, qui a été l’un des champs privilégiés de la politique d’urbanisme de Napoléon III; il était donc tout spécialement désigné pour ce dossier.

La Voix du XIVème, maintenant site web d'information, a décidé de publier ce dossier, dont l’intérêt est toujours aussi grand, en l’adaptant à Internet, sous la forme d’une série d’articles reliés par des liens.

Prochain article : L’homme et ses fidèles collaborateurs, Eugène Belgrand et Jean-Charles Alphand.

A.C.

Note suivante

06 octobre 2010

Le coin du râleur

coloriage-policier-sifflet.gif.jpgLe carrefour de la Porte d'Orléans serait-il devenu le modèle unique d'une nouvelle école futuriste en matière d'environnement musical, ou devrait-on rendre obligatoire pour les policiers chargés de la circulation, l'enseignement d'un instrument de musique : flûte traversière, pipeau, clarinette ? Car, s'il est utile de jouer du sifflet pour canaliser le flot incontrôlable des autos, il n'en est pas moins vrai que nos oreilles mériteraient que l'on prît soin d'elles, et qu'il fût plus aimable de nous charmer l'ouïe par quelque air délicat. Une divine mélodie dissiperait sans doute dans l'air, une agréable atmosphère de sérénité et d'apaisement... Le paradis serait à portée de nos oreilles !

Mais non ! Le sifflet du policier déchire nos tympans. Il est la brutale traduction d'un ordre  non négociable : « Circulez ou stoppez ». Les feux rouges sont verts de peur devant une telle agression. Le piéton perd la raison, sa tension cardiaque gonfle ses artères. Parfois, il se prend à rêver : traverser le carrefour de la Porte, accompagné par un vol de rossignols, dont les trilles légers n'effaroucheraient que les timides coccinelles ou les écureuils tremblants !

Alors, rêvons à l'impossible, à l'utopie toujours imprévisible et souhaitable : voir la circulation réglée par un quatuor de musiciens poudrés à l'ancienne, exécuter arias, gavottes, menuets, sérénades ou barcarolles... Nous oublierions sans regret, la scie sifflante d'un sifflet strident, si saugrenu...

R.R

 

20 juillet 2010

Le coin du râleur

Quand le bon sens se met à contre sens !

Faire rouler les vélos à contre-sens, il fallait y penser. « Ils » y ont penser. C'était une idée originale autant que farfelue, si elle n'était pas, in fine, dangereuse pour peu que l'on y réfléchisse un peu.  Je vois la tête de l'automobiliste  surpris à son volant, qui en toute bonne foi, voit surgir devant lui un vélocypèdiste sûr de son bon droit, lui foncer dessus !... Surprise, énervement, incompréhension réciproque, des insultes sans aucun doute, et n'envisageons pas le pire...

Il paraît que cette mesure prise par nos édiles inspirés, doit permettre le partage harmonieux et équilibré de l'espace entre piétons, vélos et autos ( sic). Mais comment savoir où se situe la bonne règle, le bon droit de chacun, quand le code la route se trouve à ce point écorné, voir déchiré ? Car toute chaussée possède au moins un sens, sinon deux . Brouiller ainsi les repères et les habitudes, renforce le constat que chacun n'est plus tout à fait à sa place, et qu'ainsi il divague hors de ses limites. Un sentiment d'incertitude s'installe très vite, bouleversant les réflexes. La sensation du danger imminent s'installe alors, brouillant les automatismes régulateurs qui régissent la bonne maîtrise de la conduite et du comportement. Bref, c'est la pagaille, assimilée au grand art de la confusion. Ubuesque !!

Une réflexion vient immédiatement à l'esprit : on n'a jamais vu l'eau d'une rivière remonter jusqu'à sa source par le seul fait de vouloir lui faire tourner le dos à la pente naturelle qui la fait couler jusqu'à la mer !..

Notre époque est étonnante. L'arbitraire d'où qu'il vienne, se veut consensuel , alors que peu à peu le bon sens se dilue en une floraison incoercible d'idées  détachées de la perception sensible de la réalité « réelle » !

A force de vouloir tout mélanger, on finit par perdre le bon sens de la marche, avec un contre-sens évident. Le chaos alors, promu au rang suprême de la pensée unique déforme l'esprit de rationnalité le plus naturel. La logique  est une espèce en voie de disparition. Elle devient une pomme de discorde pour celles et ceux à qui on offre pour seule alternative : le non-sens.

Mais en attendant de retrouver la terre ferme, soyez prudent, ne perdez pas la tête en vous engageant trop vite sur une voie sans issue, et à contre-sens ! Simple bon sens !

R.R

15 juin 2010

Le projet urbain du Boulevard Jourdan

Entre 2011 et 2014 doit se réaliser un nouveau quartier aux alentours de la Porte d'Orléans, qui abritera à son terme un millier d'habitants supplémentaires.ratp porte orleans1.jpg (façade boulevard Jourdan) Il s'agit d'un terrain de 1 hectare 7, compris entre la rue du Père Corentin et la rue de la Tombe Issoire, actuellement occupé par le dépôt de bus et des ateliers de maintenance de la RATP. On y verra la création de bureaux pour cette dernière, de logements familiaux auxquels seront ajoutés parkings, crèche, halte-garderie, un club senior et une résidence pour étudiants.

L'entrée des bus continuera à se faire par la rue du Père Corentin. Les architectes affirment que les immeubles offriront un maximum de soleil et de vues ainsi qu'une toiture « végétalisée ».ratp porteorleans2.jpg(vue coté Tombe Issoire) On observera que pendant toute la durée du chantier, les nuisances ne manqueront pas d'importuner le voisinage et qu'il manquera des espaces dévolus aux enfants et aux jeunes tandis que la résidence étudiante culminera à 31 mètres...

Soyons vigilants quant à l'avancement et à la réalisation de ce projet qui marquera cette partie du 14ème pour les années à venir.

RR

25 mars 2010

Deux nouvelles tours en projet à Montparnasse ?

Célia Blauel, élue verte du14ème, a transmis à La Voix, le texte ci-dessous:

Une extension de l'ensemble tour Maine-Montparnasse est envisagée. Cela pourrait se traduire par deux nouvelles constructions de 25 étages. Une réunion est prévue le 29mars.

L'annonce risque de faire l'effet d'une bombe. L'important groupe immobilier Icade serait en train de travailler sur un projet de tours dans le quartier Montparnasse (XIVe), juste à côté de la première. Le projet a été lancé en catimini, en septembre 2008, sous l'intitulé très vague de « revalorisation de l'ensemble immobilier de la tour Maine-Montparnasse ».

Derrière cette revalorisation, le groupe qui est par ailleurs syndic de l'Ensemble immobilier tour Maine-Montparnasse (EITMM) entend visiblement augmenter la surface immobilière dans le quartier et devenir le « pôle majeur du commerce de la rive gauche ». Dans des documents de travail que nous nous sommes procuré, un audit analysant les « capacités de transformation et d'amélioration des constructions actuelles » est mentionné. Icade évoque la nécessité d'évaluer l'impact urbanistique de cette restructuration et une « modification du PLU (NDLR : plan local d'urbanisme) si nécessaire ».

Deux totems de 75 m de haut

Selon une newsletter spécialisée, « la Lettre A », deux tours d'au moins 25 étages (soit une hauteur de 75 m) pourraient émerger à côté de leur aînée de 210 m, la tour Montparnasse. Une réunion des copropriétaires est programmée le 29 mars. Dans la lettre qui leur est adressée, Jacques Hornez, président du conseil syndical principal de l'Ensemble immobilier tour Maine-Montparnasse, annonce la mise en place d'une cellule de médiation pour poursuivre les études en 2010. « Il serait temps! Nous avons financé des études à hauteur de 1,5 M€ et nous n'avons eu depuis quasiment aucune information », s'étrangle l'un des 300 propriétaires.

Jointe hier au téléphone, la directrice opérationnelle de l'Ensemble immobilier tour Maine-Montparnasse chez Icade n'a pas souhaité répondre à nos questions. « Nous en sommes au tout début des projets, à la phase des études. Rien n'est décidé », se borne à répéter Sophie Giuglaris, refusant même de confirmer si une première esquisse architecturale a été confiée à la filiale Icade Promotion.

La mairie de Paris cautionne-t-elle ce projet ? L'équipe Delanoë a lancé plusieurs projets d'édification de tours. Mais ils étaient concentrés dans les arrondissements périphériques (XVe, XVIIe, XIIe...), pas en plein milieu de la capitale. « Le projet d'Icade nous a été évoqué », admet-on au cabinet d'Anne Hidalgo, la première adjointe chargée de l'urbanisme. Pour le moment, l'équipe municipale n'aurait émis aucun avis, ni positif ni négatif, sur l'émergence de ces deux totems.

Mairie du 14e - Tél.: 01 53 90 66 18
http://celia-blauel.blogspot.com/

26 février 2010

Le coin des râleurs

urbanisme,paris,poteletsLa biodiversité est, dit-on, menacée. De toutes parts s'élèvent des voix scientifiques, pour attirer notre attention sur la disparition quasi certaine de certaines espèces végétales ou animales. Cependant, une espèce est en pleine expansion dans nos villes. Elle fleurit les trottoirs sans vergogne, elle germe et prolifère sans retenue, elle prend ses aises et sa vitesse d'expansion est explosive, on ne l'arrêtera plus. Il est déjà trop tard.

Sa silhouette est visible de loin, sa taille  arrive à la hauteur de la poitrine d'un homme, elle est presque élégante vu sa minceur. Elle a une fâcheuse tendance à vous heurter si vous êtes distrait ou si vous marchez la tête baissée. Avez-vous déjà deviné de quoi il s'agit , Non ? Vous ne voyez pas encore ? Vous donnez votre langue au chat. Il s'agit bien entendu du « potelet ». Oui , une monstruosité végétale qui empoisonne la marche du passant, des femmes enceintes, des aveugles, des personnes âgées, des chiens... et de tout ce qui bouge. Bref, les humanoïdes que nous sommes, sont perturbés par ces tubes d'acier dont la fleur perpétuelle et imputrescible, se termine par une sphère de couleur blanche du plus banal effet. Établis selon le plan astucieux d'un labyrinthe imprévisible et sournois, ces potelets nous invitent à zigzaguer devant le piège qui est posé devant nous. Pressés d'aller au travail, de faire nos courses, nous nous heurtons avec violence, à ces étranges végétaux dont le tronc fait  d'un acier particulièrement résistant écarte toute tentative de rencontre amicale.

Vous vous trouvez soudain projeté dans une forêt tropicale inextricable. Chaque potelet est une liane aux griffes maléfiques. L'horizon est bouché par cette végétation métallique où l'air même résonne du timbre aigu du potelet, dont la musique vous ravine le coeur.

Car le potelet est une plante carnivore. Elle représente la solution finale pour mettre à mal notre désir de marcher sans entraves, d'être léger, aérien, d'être un nuage parmi les autres nuages ! Il vous faut accepter son diktat sans protester, sinon la punition est à la hauteur de votre refus : un hématome au niveau du genou !

Non, le potelet, ce « végétal » étouffant, une sorte d'espèce mutante, nous rappelle qu'on doit  toujours avoir les deux pieds sur terre et un regard de lynx pour les éviter. Alors, un conseil : ouvrez l'œil dès que vous avez l'intention d'aller chercher une baguette de pain, sinon le potelet se rappellera à votre bon souvenir.

PS : 56 potelets viennent d'être installés à la porte d'Orléans non loin de la pharmacie principale. Une monoculture envahissante...

RR

20 juin 2009

Fête des Thermopyles, concerts et brocante

La fête des Thermopyles aura lieu les 19 et 20 juin. Le samedi 20, le Moulin à café sera présent à cette occasion. Participez nombreux à cet évènement de quartier !
C'est à deux pas du café : dans le jardin des fêtes, une cour d'immeuble ouverte au public au n°2, rue des Thermopyles. L'association Urbanisme & démocratie organise chaque année la fête des Thermopyles, au mois de juin, dans une cour d'immeuble ouverte au public et baptisée le "jardin des fêtes".

Samedi 20 juin, 19h et 20h30 concerts à la salle des fêtes de la Mairie du 14 ème
Chants à danser de tous les pays à 19h et Les enfants du levant de Isabelle Aboulker à 20h30. Concert des élèves du conservatoire. Entrée libre. Salle des fêtes de l'annexe de la mairie, 12 rue Durouchoux, M° Mouton Duvernet.
Samedi 20 juin et dimanche 21 juin, de 7h30 à 19h30 brocante et foire commerciale
Brocante rue d'Alésia (du n°62 au 120) organisée par la société SPAM pour le compte de l'association des commerçants du Futur du XIVe. Tél. : 01 45 89 32 07. spam354@orange.fr

11 juin 2009

La future rue Maurice Nogues

Le grand projet de Renouvellement Urbain (GPRU) a été lancé en mars 2002 par la Ville de Paris, en accord avec plusieurs partenaires, dont l’Etat et la Région. Conçu pour et avec les habitants, il a pour but de faire évoluer les quartiers situés en bordure du boulevard périphérique par des actions touchant tous les aspects du quotidien : cadre de vie, actions de proximité, développement économique, dans un esprit de coopération avec les communes voisines.

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Le futur aménagement de la rue Maurice Nogues prévoit :

-aménagement d’un mail piétonnier arboré au centre de la rue, favorisant la promenade et les modes de circulation douce, comme le vélo ou le roller. -Nivellement du mail en pente douce afin d’assurer une meilleure accessibilité aux personnes à mobilité réduite.

-Circulation des véhicules autorisés entre le collège et l’avenue Marc Sangnier, ainsi qu’entre l’entrée du parking de la RIVP et l’avenue de la Porte de Vanves.

-Installation d’une nouveau mobilier urbain, dont 8 bancs et 27 réverbères spécialement conçus pour les piétons afin de rendre le cheminement plus sécurisé et plus agréable.

-Végétalisation du cadre de vie : 31 arbres orneront la nouvelle rue, contre 21 auparavant. Un mur végétal sera également créé le long du collège et de nouvelles pelouses agrémenteront le futur mail.

04 janvier 2009

Projet de modification du PLU (Plan local d’urbanisme) : L’enquête publique démarre et durera jusqu’au 2 février. Vous pouvez donner votre avis !

Jusqu’au 2 février 2009, s'ouvre une enquête publique dans les mairies d’arrondissement portant sur un projet de modification du Plan local d'urbanisme. Ce projet a notamment pour objet de permettre la mise en oeuvre du Plan Climat de Paris et de favoriser la réalisation de logements sociaux.
Une brochure d’information est disponible en mairie ou en cliquant ici plan local d'urbanisme.
Vous pourrez prendre connaissance du dossier et consigner vos observations sur le registre d’enquête au bureau des affaires générales en Mairie du 14ème , 2 place Ferdinand Brunot, du lundi au vendredi de 8h30 à 17h (jusqu’à 19h30 le jeudi).

Des membres de la commission d’enquête tiendront 2 permanences en mairie pour vous informer et recevoir vos observations : Vendredi 9 janvier de 14h à 17h
et jeudi 29 janvier de 16h30 à 19h30
Les observations pourront également être adressées par écrit à la présidente de la commission d’enquête et seront annexées au registre d’enquête :

Mme Marie-Claire Eustache, Présidente de la commission d’enquête
Mairie du 4e arrondissement, siège de l’enquête publique,
2 place Baudoyer, 75181 Paris Cedex 04

05 juin 2008

Le tramway: naissance et renaissance

Depuis le XIVe siècle on sait acheminer des charges lourdes au moyen de plateaux circulant sur des rails métalliques. Mines et carrières fourmillent d’exemples à ce sujet. L’Angleterre, avec ses mines de charbon en avait fait l’expérience dès le XVIIIe siècle. Par ailleurs, le premier chemin de fer sur rails métalliques s’ouvre en 1827 en France entre Saint-Etienne et Andrezieux.

On s'accorde à dire qu'un cheval ne peut guère porter plus d'un homme, mais sur rails il va tracter 10 fois plus. D’où l’idée de placer les omnibus, d’un poids de 1,8 tonnes, emportant 12 passagers en bas et 10 à l’impériale, sur des rails, réduisant ainsi les coûts d’exploitation et améliorant le confort des voyageurs.

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Ainsi fut lancé le projet de l'omnibus à traction hippomobile, ce qui était déjà un progrès quant à la capacité de voyageurs transportés.

Un pionnier. Un certain Alphonse Loubat, né le 15 juin 1799, qui s’expatria à New-York de 1827 à 1857, participa à la création du premier tramway dans cette ville. Dès son retour en France, il dépose un brevet d’invention «  pour un système de chemin de fer à ornière et à rail rentrant ». Nous étions le 9 décembre 1852 . En 1853 à Paris, une ligne d’essai de 2000 mètres du « chemin de fer américain » est inaugurée place de la Concorde à l’occasion de l’Exposition universelle. Le journal « l’Illustration » s’en fait l’écho. Puis une ligne est ouverte reliant le Louvre au pont de Saint-Cloud, en direction de Versailles. En juillet 1866, il publie un petit ouvrage sur : « la construction économique des chemins de fer d’intérêt local ». Pour appuyer son étude, il établit une voie ferrée de 1738 mètres à Courbevoie sur le trottoir de la voie impériale allant de Paris à Saint-Germain… Le tramway était né et allait conquérir bon nombre de villes françaises, jusqu’à ce que le développement de l’automobile ne signât l’arrêt de mort de cet antique moyen de locomotion. On peut situer cette disparition à la veille de la Seconde guerre mondiale . ( A Paris, cela se produisit en 1937).

Aujourd’hui, face à la prolifération anarchique de la voiture dans nos métropoles, et à la pollution qu’elle occasionne, le tramway reprend peu à peu de son importance, son coût d’installation étant moindre que la construction d’une ligne de métro souterraine. Son développement apparaît comme un moyen de renforcer les liaisons de banlieue à banlieue, offrant une plus grande capacité de voyageurs transportés, et une vitesse moyenne « commerciale » supérieure à celle que réalise le service des bus traditionnels.

R.R

Documentation extraite de la revue de la S.H.A. du 14e. Numéro 48.

19 avril 2008

Peut-on encore rêver ?

Flâneur impénitent, vous l’êtes. Et vous observez tout : le spectacle de la rue, la vitrine des commerces, les détails d’architecture. Vous aimez Paris, votre quartier, ses rues, son ambiance, et brusquement… vous tombez en arrêt devant l’aspect peu attrayant constaté à propos de l’état de l’avenue du Général Leclerc, plus précisément entre la Porte d’Orléans et la place d’Alésia ( Victor Basch).

Vous êtes agacé pour le moins, parfois à la limite de la colère contenue en constatant que cette artère majeure parisienne, est livrée à toutes sortes de disgrâces d’ordre esthétique, d’où l’harmonie est absente, et que le laisser-aller général  a laissé place à quelques « verrues » de mauvais goût.

Ainsi, vous n’appréciez plus les bazars débordant de fournitures de médiocre qualité, ainsi que les  « fast foods » de restauration où la reine de la frite et son dauphin le sandwich vous font fuir. Vous constatez que la façade de la gare du chemin de fer de Petite Ceinture est aveuglée par un magasin proposant des produits importés de Chine ou d’ailleurs . En face de cette même gare, des bâtiments sont abandonnés et livrés aux tags débiles et aux squatters.

Bref, ces visions vous dépriment et sont complétées par cet aspect irritant que prend l’avenue, à savoir celui d’une autoroute urbaine saturée, que vous n’osez plus traverser, tant les feux rouges ont peu d’effet sur la nervosité et la muflerie des motards et autres «  pétroleuse charrettes » ! Et si vous ajoutez à cela, la saleté chronique et la défonce de certaines parties de trottoir, alors là, vous voyez rouge !

Ne parlons pas de l’abandon et de l’anémie des contenus de certaines jardinières, sortes de radeaux de la Méduse, dérivant sur l’océan hostile  de l’espace réservé aux piétons….

Bref, votre quotidien se transforme insidieusement en un « enfer », au mieux en un « purgatoire » irritants. Vos facultés se décomposent. Votre sang-froid devient de plus en plus chaud…  C’est alors que nous pouvons faire ici un rêve : disposer sur la chaussée de vastes plates-bandes fleuries, implanter des tonnelles et des gloriettes pimpantes, construire cascades et bassins, diffuser des chants d’oiseaux exotiques, repeindre les façades des immeubles et des devantures en bleu ciel tandis que le ciel lui-même subirait  une rénovation en bleu outre-mer !

 Rêvons … Sous les pavés il y a toujours la plage ! Utopie ? Non,  le rêve a parfois l’allure d’une porte ouverte sur la réalité, qui elle, peut être améliorée. Il suffit de le vouloir.

R . Rillot          

25 février 2008

Rue de Coulmiers, un oasis !

Enfin ! 300 m2 de cultures maraîchères vont bientôt s’épanouir sur des enclos de bois surélevés, où radis, poireaux, petits pois, et divers cucurbitacées s’épanouiront et contribueront à améliorer l’ordinaire de patients et joyeux jardiniers du dimanche et des autres jours libérés par les R.T.T. ..

 Cette bande terrain, héritière de l’emprise du chemin de fer de petite ceinture, vient en fin de compte  clore la destinée aléatoire de cette friche, où il n’ a pas si longtemps encore, des rosiers, du lilas, un cerisier, un poirier et quelques cédrélas ébouriffés s’opposaient à la conquête inexorable d’herbes et de plantes folles, nouvelle invasion de barbares sur les limes d’un empire chancelant et mal défendu de l’intérieur. La liberté y était de mise, et l’anarchie l’unique royaume des liserons et du lierre conquérants. Ce fut un Eden pour les pollens venus du grand large. Ils y faisaient leur nid, et avaient de beaux enfants !…

 Mais maintenant, il faudra compter avec les jardiniers précautionneux,  les méthodiques, ceux qui n’acceptent aucun faux pas dans l’alignement des salades, ni le vagabondage des escargots, des limaces et autres rampants dont le stationnement ne sera plus autorisé au-delà de 24H . Les « hirondelles » seront là pour le leur rappeler !

  La présence des coccinelles sera-t-elle  favorisée ? Oui, sans doute.  Elles seront des hôtes dont la sagesse proverbiale veillera sur ces jardinets, en venant y défendre la laitue devant l’offensive belliqueuse du puceron exotique,  du hanneton des banlieues, sans parler de la tortue de Floride, grande prédatrice, conquérante insatiable des étangs et des mares de nos paisibles campagnes !.

 Bref, la Nature est de retour à Paris. A quand de nouvelles initiatives pour multiplier dans les quartiers, les jardins anglais, les romantiques, les chinois, les plus classiques façon Le Nôtre, planter des eucalyptus sur les toits et voir le gazon s’imposer définitivement place Victor Basch ?

 Au fait, le Parc Montsouris tout proche, ferait un très beau jardin partagé ! Devons-nous attendre encore longtemps sa transformation radicale avec l’agrément de citoyens convertis à l’agriculture biologique, à la biodiversité conquérante et à la défense des abeilles en péril devant l'offensive des poisons phytosanitaires ?

 En attendant  les fêtes qui seront organisées pour la naissance du  futur royaume de l’Utopie, cultivons notre jardin en disposant sur nos balcons parisiens : corbeilles et bacs Riviéra, ensoleillés par la profusion de jacinthes, de jonquilles , d'impatiens,  et de petites  pensées chatoyantes, cadeaux  inestimables du prochain printemps offerts à la déesse Flore,  future  locataire du jardin de la rue de Coulmiers !

 R.Rillot 

02 novembre 2007

Pavé pas mort

De nos jours,  exceptionnelles sont les rues où apparaissent, déformés et rugueux, les bons vieux pavés de jadis.

Ils faisaient de nos chaussées de périlleuses pistes de danse, montagnes russes où le pied de nos élégantes se tordait, non de rire mais de douleur.

Il faut faire preuve d'une belle patience, pour découvrir parmi les quartiers - villages du 14ème, les trop rares ruelles ou impasses qui portent encore les traces de ce revêtement antédiluvien, propre à émouvoir l'humeur nostalgique du promeneur - poète.

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Car les ZUP, les ZAC et les ZAD  sont passées par là et les pavés ont trépassé. La nostalgie n'a plus pignon sur rue. Le pavé est le SDF du macadam, témoin impuissant de la nouvelle pauvreté. Sa démarche chaotique, hallucinée par les gaz délétères des voitures immobiles, s'apparente plus au tangage provoqué par une marée d'équinoxe échevelée, que par le profil épuré de l'autoroute du soleil.

C'est ainsi que j'ai découvert, rue des Thermopyles, passage de la Tour de Vanves, Villa d'Alésia, rue des Artistes, Passage Rimbaut, Passage d'Enfer, rue du Commandeur, rue de la Saône, passage Montbrun, etc… des chaussées dignes héritières de celles qu'ont pu construire les Romains en notre doulce et bucolique Gaule. Et encore ! Ces conquérants connaissaient-ils le pavé ? Négligeant les PLU et les POS, leur seule préoccupation était de couper sans état d'âme  et en ligne droite, plaines, collines et vallons, afin d'imposer dans le paysage la "Pax Romana".

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Aussi, cher pavé mon frère, bouleversé par l'indifférence générale et m'attachant à tes pas, ai-je juré pour ta survie, de poser dorénavant avec délicatesse ma sandale, sur ton épiderme blessé à vif… sachant que l'enfer peut être parfois "pavé" de bonnes intentions !

Sois assuré que je serai toujours attentif aux herbes folles qui folâtrent à la lisière de ton crâne lisse et poli. Qu'elles soient l'ultime couronnement de ta présence distinguée et d'une émotion partagée avec celles et ceux qui rêvent à ton destin à jamais scellé par l'oubli.
Non, pavé de nos rues, tu n'es pas mort, puisque tu résonnes encore sous mes pas en faisant fleurir le parfum délicat d'un Paris disparu.

                                                                                                                                                                 R.R. 
 

08 août 2007

L'Annexe de la Mairie du 14e

                                                             L'annexe de la Mairie du XIV

Dans un précédent article, nous avions relaté l'histoire de la construction de la première mairie du XIV° édifiée entre 1855 et 1859, et qui correspondait à l'extension de Paris, réalisée par l'annexion d'un immense anneau de territoire compris entre le mur de l'Octroi des Fermiers Généraux et le rempart des fortifications de Louis-Philippe, construit en 1842. Aujourd'hui, nous abordons celle concernant la construction de son Annexe, bâtie au milieu des années 1930. En fait, cette annexe a été réalisée de 1934 à 1935 sur les plans de l'architecte de G.F. Sébille. Elle abrite le Tribunal d'Instance ( ex Justice de Paix) le Comité d'Action Sociale et d'Animation, le Conservatoire municipal Darius Milhaud, des salles de réunion destinées aux associations et une vaste Salle des Fêtes avec scène de théâtre et podium, complétée par deux salons : celui des Quatre Saisons et le Salon Leclerc.

Cette Annexe était devenue indispensable dès les années qui suivirent la première guerre mondiale. Bâtie sur une ossature de béton, elle est revêtue de briques rouges. Des portails monumentaux en ferronnerie d'art, forgés par Paillerat sur des dessins de R. Subes , ornent les deux portes d'entrée. L'escalier d'honneur est remarquable. Il présente de larges proportions et est équilibré par un palier central se dédoublant par deux escaliers latéraux. Sa rampe, au dessin souple et élégant, est due aux mêmes artistes que les portails.. Chaque partie de cette annexe a été étudiée pour correspondre au maximum à sa destination propre et recevoir l'éclairage naturel optimum. Sur la rue Durouchoux, la façade est décorée de deux grands bas-reliefs du sculpteur R.Delamarre, à motifs allégoriques et sociaux : la culture de la terre et la construction ( allusion probable à l'ancienne vocation agricole du terroir local et à l'extraction des blocs de pierre des carrières).

La Salle des Fêtes est décorée de trois grandes compositions picturales. La première, située au-dessus de la cabine de projection traduit la vocation hospitalière du 14e arrondissement -  maternités, hôpitaux, maisons de retraite-. Elle est due au peintre Despujols, né en 1886, Grand prix de Rome  en 1914. La deuxième, au-dessus de la scène est consacrée aux nombreux littérateurs dont le nom se rattache au 14e : Chateaubriand, Balzac, le grand linguiste Ferdinand Brunot, maire de 1910 à 1919. La troisième, au-dessus du côté droit de la salle rappelle la tradition astronomique de l'arrondissement. De nombreux astronomes, dont Le Verrier qui découvrit la planète Neptune, figurent sur un fond de ciel peuplé de diverses constellations. Le côté gauche de la Salle, au-dessus des soubassements est entièrement occupé par une immenses paroi de verre, traitée en vitraux blancs à sujets bordés de noir. Cette œuvre est due aux Maître-verriers L. Barillet, J. Le Chevallier et T. Hansen . Les thèmes figurés sont : meuniers et moulins ; tailleurs de pierre et constructeurs ; artistes-peintre et sculpteurs ; écoles, hôpitaux et maternités, chemins de fer.

Nous espérons que ce bref résumé de l'histoire de l'édification de l'Annexe de la Mairie du 14e permettra à de nombreux visiteurs et usagers de celle-ci, de mieux  apprécier une œuvre qui porte le témoignage de l'architecture en vigueur lors des années qui ont précédé la deuxième guerre mondiale. 

 

N.D.L.R. Documentation extraite du numéro 38 de la SHA du 14e arrondissement de Paris.                                  R.R

09 avril 2007

La petite histoire de nos rues

Nous commençons aujourd'hui à vous raconter l'histoire des rues de notre quartier : le Petit Montrouge, tant sur le plan des sites de celles-ci que des divers noms qui leur ont été attribués au cours des 140 dernières années.

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La célèbre photo de Giacometti, rue d'Alesia, par Henri Cartier-Bresson 

Ainsi de la rue d'Alésia. La voie fut ouverte en deux tronçons : 1° à l'est de la place Victor Basch qui fut tracé de 1863 à 1869 et allant jusqu'au carrefour Santé-Amiral Mouchez, à la limite du 13ème arrondissement. Le pont du chemin de fer de Sceaux surplombant cette portion date de l'année 1868 ; 2° à l'ouest sur le très ancien tracé rectifié d'un "chemin de la Justice" qui conduisait à un gibet… Ce chemin devint au début du 19ème siècle le "chemin des Bœufs".
Après la création du chemin de fer de l'Ouest, ce chemin prit le nom de  "route", puis, "boulevard du Haut Transit" et enfin "rue du Transit" avant de devenir "rue d'Alésia". Il faut signaler que l'appellation de "pont aux Bœufs", donnée au pont du chemin de fer de l'Ouest surplombant cette même rue, provenait du point de débarquement des bestiaux avant leur conduite jusqu'aux abattoirs de Vaugirard, les terrains de ceux-ci ayant été transformés sous la forme du parc Georges Brassens.

La rue d'Alésia est un segment de 2,4 kilomètres, faisant partie de la grande rocade qui, par les rues de Tolbiac, d'Alésia, de Vouillé et de la Convention, vint, il y a 135 ans, doubler les anciens boulevards extérieurs des Fermiers Généraux et des boulevards des Maréchaux, et relier ainsi les ponts de Tolbiac et de Mirabeau.

Sous la 3ème République, le voisinage de la rue d'Alésia entraîna de facto la dénomination des rues de Gergovie et de Vercingétorix. On peut signaler qu'un hôtel meublé de la rue du Château s'empressa de dédier en son temps son enseigne à Jules César…
Il faut encore préciser que l'écrivain : G. H. Rosny Aîné, auteur du roman "la guerre du feu" habita jusqu'en1910 au     n° 72 de la rue d'Alésia.
Prochainement, nous continuerons notre promenade à travers plusieurs de nos rues qui sont toutes les héritières de l'histoire locale de notre quartier.
R.R.
NDLR : Documentation provenant de la revue d'histoire de la SHA du 14ème n° 35.

29 mars 2007

A Paris, c'est le printemps!

Ca y est, le printemps est là, fleurissant  nos rues,  nos trottoirs, le pied de nos habitations, les carrefours, saupoudrant les passages piétons et les places de stationnement de sa lumière toute nouvelle. Nos édiles, toujours impatients à vouloir satisfaire nos désirs, ont anticipé la saison des jonquilles (il faut bien être écolos) en plantant ici et là, des milliers de fleurs d'une nouvelle espèce inconnue à ce jour : "les potelets", version OGM pure et dure.

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D'une couleur uniformément brunâtre, ces fleurs artificielles ont la particularité d'avoir une structure métallique, de ne posséder aucun ADN connu et donc, de n'avoir ni racine, ni corolle , ni pétale, de ne diffuser aucune fragrance particulière, sinon celle de l'urine de chien… Leur allure incongrue  les fait plus ressembler  à des asperges fraîchement cueillies sur la planète Mars, qu'à des jacinthes, tulipes ou primevères, caressées par le tiède et tendre zéphyr d'un printemps raté.
 
Quant à la beauté de ces "potelets", indifférents devant notre regard soupçonneux, c'est aussi raté. Peut-être serions-nous indulgents, si ces radis montés en graine étaient des sucettes en chocolat, cela ferait des heureux parmi les enfants ou les grandes personnes restées enfants ? Qu'en dîtes-vous ?

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les mêmes vus d'une poussette

Mais nous prend-on sans doute pour des citoyens analphabètes, des piétons privés de tout sens esthétique ? Certes, nos rues ne sont pas des jardins à la française, diront certains (Le Nôtre n'est plus de ce monde, hélas ! ) et l'harmonie de celles-ci n'est pas encore à l'ordre du jour des problèmes de stratégie électorale !

Alors, pourquoi s'intéresser à ce qui n'intéresse personne ? En attendant, qui osera faucher ces OGM incongrus ?
                                                                                                                                                                  R.R.

07 juillet 2006

Quand la petite reine divague

Quand la petite reine expulse des trottoirs le piéton, que fait-on des piétons qui ne peuvent plus circuler sur les trottoirs, ou presque ?
Sans être vélocipèdophobe, il faut être honnête et constater que les cyclistes et maintenant les motocyclistes de tout poil en prennent bien à leur aise. Ceux-là sont-ils si nombreux pour ne plus savoir utiliser l'asphalte des rues ou bien, craignant d'oublier leur identité d'anciens piétons, rêvent-ils de mettre en "selle" la cohorte survivante des piétons décimés ? Ces derniers connaissent l'angoisse d'être persécutés par les vélocipèdes véloces et les motocyclistes casqués, portant armure et heaume de chevalier, toujours prêts à en découdre avec ces "vilains" piétons anachroniques, espèce en voie de disparition… Ces derniers, pour se déplacer, rappelons-le, n'ont que leurs pieds attachés à leurs jambes !
Je pose cette question à nos édiles et à nos élus mandatés pour préserver l'intérêt de tous : le piéton a-t-il encore un avenir, s'il ne peut plus partager avec les oiseaux,  les enfants, les mères de famille, les vieillards vertueux, ces quelques mètres carrés qu'on appelait autrefois trottoirs, et qui aujourd'hui s'apparentent plus au boulevard périphérique ? Est-ce là un progrès pour l'urbanité de nos quartiers, déjà mise à mal par la disparition des commerces de proximité ?
Si la réponse est négative, je me verrais dans l'obligation de marcher sur la tête, cela au moins clouera sur place ceux qui venant d'en face, pédalent à contre sens et à tombeau ouvert. A moins que la solution soit dans la création sur les trottoirs de "pistes piétonnes" parallèles au flux des cyclistes mufles, indisciplinés et ignorant la présence d'autrui. Ces pistes seraient infranchissables par l'établissement d'un muret en béton ! Les deux espèces mises en "apartheid" pourraient ainsi cohabiter… pacifiquement !
Gageons que cette utopie ne se réalisera pas tant qu'il y aura des citoyens lucides pour dire leur fait aux "envahisseurs" et exprimer aux responsables qui organisent et conduisent la "fluidité des circulations douces" dans le cadre des "quartiers verts et tranquilles" leur ras-le-bol de piétons floués.
En conclusion, ceux-ci pourraient traduire leur état d'âme, à chaque fois que l'urne républicaine leur proposera de recueillir leurs pensées secrètes, par un signe d'agacement mûrement réfléchi.
R.R. (un piéton terrassé)

19 janvier 2006

Porte de Vanves: Le périphérique bientôt couvert?

 

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Les travaux de couverture du périphérique au niveau de la Porte de Vanves pourraient commencer (enfin !) au printemps prochain, pour s’achever fin 2007. La Ville de Paris a en effet décidé de se substituer à l’Etat pour régler les 15 millions d’euros que le ministère de l’Aménagement du territoire devait payer… avant de se dédire, pour cause de manque de fonds. La dalle supportera un parc de 7000 mètres carré.

 

Reste cependant une inconnue. En contrepartie de son effort, la Ville de Paris demande à l’Etat de prendre en charge sa part dans la couverture du tronçon du périphérique Porte de Champerret, prévue ultérieurement. L’Etat n’a pas encore répondu.

G.D.