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22 janvier 2020

Municipales : le 14e en vedette(s)

Carine Petit, Marlène Schiappa, Cédric Villani, Marie-Claire Carrère-Gée… L’arrondissement accumule les personnalités candidates lors des municipales. 

Les analystes politiques scruteront avec intérêt les résultats des élections municipales dans le 14e, au soir des 15 et 22 mars prochains. Notre arrondissement est en effet considéré comme « clé » pour la bataille de Paris. Il élit un nombre de conseillers municipaux et de conseillers de Paris important (30) et la bataille entre la droite et la gauche s’y annonce serrée.

Les états-majors de chaque camp ont donc nommé, dans le 14e, des personnalités susceptibles de drainer les voix des électeurs. 

A gauche, Carine Petit rempile. Maire du 14e depuis depuis 2014, elle dirige l’arrondissement d’une main ferme. Ancienne du Partis socialiste, elle est désormais membre de Génération.s, le parti de Benoît Hamon. Elle soutient Anne Hidalgo pour l’élection du maire de Paris.

La République en marche (LRM) a investi Eric Azière, Conseiller de Paris pour le 14e, président du groupe UDI-MODEM au Conseil de Paris. C’est un militant centriste de longue date, au Centre des Démocrates Sociaux (CDS) puis à l’UDF. Sa liste vient de se renforcer avec l’annonce de l’arrivée de Marlène Schiappa, secrétaire d’État à l’Égalité Femmes-Hommes. Celle-ci a toutefois annoncé qu’elle resterait au gouvernement au cas où elle serait élue. LRM soutient la candidature de Benjamin Griveaux.

A droite, les Républicains seront représentés, en tête de liste, par Marie-Claire Carrère-Gée. Bien connue dans le 14e, elle est élue conseillère de Paris (UMP) en 2008, conseillère d’arrondissement en 2014, puis de nouveau conseillère de Paris, suite à la démission de Nathalie Kosciusko-Mortizet. Les Républicains voteront pour l’élection de Rachida Dati au fauteuil de maire de Paris.

Cédric Villani se présente lui aussi dans le 14e. Candidat dissident de LRM (il risque l’exclusion), il voulait l’investiture du parti pour l’Hôtel de Ville, poste finalement attribué à Benjamin Griveaux. Député de l’Essonne, Cédric Villani a choisi le 14e, conscient lui aussi de l’importance de l’arrondissement dans arithmétique électorale lors du vote final du Conseil de Paris pour l’élection du maire. 

De belles batailles en perspectives…

Gérard Desmedt

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01 janvier 2012

Bonne Année 2012 !

Lever du soleil à Montparnasse, une mouette , photo Marie Belin.JPG

La Voix souhaite une bonne et heureuse année à ses lecteurs, chaque année plus nombreux, et les remercie de leur fidélité.

(Lever de soleil à Montparnasse, photo Marie Belin)

27 août 2006

Olé!

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Grand amateur de Montparnasse, du Dôme et de la Closerie des Lilas et aussi de tauromachie, Hemingway ne se sentirait pas dépaysé devant le génial système de circulation installé boulevard de port Royal à Paris. En effet, vouloir traverser le dit boulevard demande d’indéniables qualités de torero : il va vous falloir éviter quatre files de véhicules de sens chaque fois différent. D’abord des bus déboulant sur votre gauche et immédiatement après ceux déboulant sur votre droite. Puis, la file des voitures venant de la gauche, et enfin celles fonçant sur votre droite. Se trouver entre deux files relève de la passe à deux toros, un devant, un derrière.

Et on vous parle pas des motos… !

Vérifiez votre assurance et bonne chance.

A.C.

01 juin 2006

La Voix-ci... La Voix-là...

- Une gare aux artistes :

L'ancienne gare de Ouest-Ceinture, désaffectée depuis de longues années, revit à la faveur de jeunes artistes qui y ont installé un squatt ouvert depuis le 28 janvier. Il est fréquenté par une cinquantaine d'artistes et une dizaine d'associations. Renseignements: www.lagareexperimentale.info

- La galerie "Camera Obscura" présente du mardi au samedi et de 14 h à 19 h une exposition de photographies : "léger comme une plume", et ceci jusqu'au 1er juillet.

Galerie "Camera Obscura" : 268 boulevard Raspail - 75014 - tél : 01 45 45 67 08

- Une bonne nouvelle : la naissance d'une librairie au 31 rue du Moulin Vert. La boutique vient d'ouvrir. Son nom : "Le livre écarlate". Ouverture du mardi au samedi, de 10 h à 20 h et le dimanche jusqu'à 13 h. Tél : 01 45 42 75 30 ; courriel : lelivreecarlate@wanadoo.fr

- Quartier Montparnasse. Comme les années précédentes, l'association : "La rue Campagne Première et ses amis"organise une fête qui aura lieu les samedi et dimanche 10 et 11 juin. Cette fête sera dédiée au peintre Klein.

- Nicole et Raymond, les sympathiques tenanciers du point de presse du 12 de l'avenue Jean Moulin, prennent leur retraite. Nous leurs adressons toute notre sympathie pour la nouvelle vie qui les attend. Nous formulons pour leurs successeurs tous nos meilleurs voeux de réussite dans la reprise de ce commerce de journaux et de livres, difficile à maintenir à notre époque.

- L'O.E.P.F. (Oeuvre d'Education Populaire Familiale du Petit Montrouge) - 5 rue du Moulin Vert - 75 014 propose pour les enfants âgés de 6 à 13 ans des vacances dans son centre de Port-Bail ( Manche) pour le période du 2 juillet au 26 aout. Il y a possibilité de séjours à la semaine. Les activités proposées sont :

- Cheval, poney, cirque. Sports ( tennis, mini golf, piscine, patinoire, accro-branche) artisanat, voile, planche à voile, chars à voile. Pour tout complément d'informations et tarifs, téléphonez au : 01 45 40 43 90 ou consultez le site :www.chez.com/oepf . Les chèques vacances sont acceptés.

- Un stage d'équitation est prévu à Buc en juillet  (du lundi 3 au vendredi 28 ) Prix de la journée : 48 €. Départ à 9 heures. Retour vers 18 heures. Les stages sont payables d'avance et non remboursables.

- La Galerie Internationale Expression Libre : 41, rue Hippolyte Maindron - 75 014 - présente du 9 au 25 juin 2006, les sculptures et dessins de Pierre de Grauw. Le vernissage aura lieu le jeudi 8 juin à partir de 18 heures.

- Mozart : Grande Messe en ut mineur en l'église Saint-Dominique,  le 8 juin à 21h. 18, rue de la Tombe Issoire -       75 014 - (métro St. Jacques) par l'ensemble vocal Accord, les choeurs Darius Milhaud, Louis Martini et la chorale de Villejuif. Réservations auprsè des choeurs ou FNAC . Choeur D.Milhaud 01 42 79 98 05 - Choeur Martini 01 46 59 01 89

-L e Forum social Local aura lieu du 14 au 18 juin et la Fête de la Page le dimache 18 juin dans la ZAC Dido.

Retrouvez l'agenda associatif complet sur Assos 14.

 EXPOSITION                                      MONTPARNASSE NOIR 1906-1966"
                                                                                   Amours en contre jour

qui sera présentée du 16 juin au 15 octobre 2006.

Une promenade dans un demi-siècle d¹histoire entre l¹Afrique et le panthéon de l¹art occidental.
L¹exposition mettra en lumière les chassés-croisés incessants entre le petit Paris, la grande Afrique et les mondes afro-américains et caraibéens. Une histoire d¹amour tumultueuse toute émaillée d¹enchantements, de fantasmes, de déchirures et de retrouvailles.

Joséphine Baker, Léopold Sédar Senghor, Picasso, Van Dongen, Michel Leiris et Marcel Griaule, Aimé Césaire, .... feront partie des nombreuses figures de cette exposition
L'inauguration aura lieu le 15 juin à partir de 18h30 

Musée du Montparnasse
21, avenue du Maine
75015 Paris
tél : 01 42 22 05 64 
fax : 01 42 22 91 00

Quelques nouvelles locales :le vendredi 9 juin, réunion de préparation du forum social local du 14e au local du 64, rue de Gergovie.

mardi 13 juin : réunion publique du Conseil de quartier Jean Moulin Porte d'Orléans dans le préau de l'école maternelle du 5 rue Prisse d'Avennes

Mercredi 14 juin : débat : "Un logement pour tous-tes / Forum social dans la salle du Moulin des lapins.

Jeudi 15 juin : conférence de l'association LUPUNA .  Débat : " les formes de démocratie participative , au Moulin à café.

Vendredi 16 juin : débat " la ségragation scolaire / Forum social local au gymnase Rosa Parks

 

30 mai 2006

Les Minots: conseils de lecture

-Comme cochons, Soledad Brav, Ecole des Loisirs, 12€

Les tout-petits ont aussi leurs « pavés » avec les gros livres carrés et cartonnés de Soledad Bravi. Dans ce dernier « opus », sur la page de gauche, une expression animalière comme « sale comme un cochon », « fidèle comme un chien », « sec comme un hareng »… et sur la page de droite son illustration, toujours amusante et pleine de vie. (Dès 2/3 ans)


- Au pays merveilleux de l’intrépide Non-Non, Magali le Huche, Tourbillon, 12.95€


Non-Non est un ornithorynque maître-nageur très zélé. Son meilleur ami est le crabe Magaïver mais habitent également à Sous-Bois-Les-Bains : Grouillette, la tortue-facteur et le lapin Bio qui est fou de carottes.

Cet album grand format est irrésistible de drôlerie, avec une multitude de détails à regarder dans les illustrations d’une Magali Le Huche décidément très douée et à surveiller (A partir de 4/5 ans)

 

- Contes des six trésors, Emmanuelle et Benoît de Saint-Chamas, illustrations d’Eric Puybaret, Editions du Jasmin, 12.20€


Quel trésor en effet que ces six contes qui nous plongent dans le merveilleux et nous parlent, sans faire de morale, des seules véritables richesses que l’on puisse posséder : la générosité, la joie de vivre, la foi dans les rêves…

Pour les lecteurs juniors (dès 9 ans) mais ces petites histoires peuvent aussi se raconter aux plus jeunes car le texte se prête bien à la lecture à haute voix.


- Tobie Lolness, Thimothée de Fombelle / François Place, Gallimard Jeunesse, 12€

Tobie Lolness, 13 ans, mesure 1.5mm et vit dans un arbre avec d’autres êtres comme lui. Au début de l’histoire, Tobie a pris la fuite après que ses parents aient été arrêtés pour « crime contre l’arbre ». Son père, savant reconnu, a refusé de révéler le secret de sa dernière invention qui permettrait de donner la vie aux objets inanimés de peur qu’elle serve de mauvaises intentions.

Dans ce monde miniature, l’aventure est au bout de la « branche » avec des gouttes d’eau énormes et des araignées qui peuvent vous manger. Le monde de Tobie ressemble au nôtre ; on y aborde les thèmes de l’écologie, de l’immigration, du libéralisme outrancier… (A partir de 12 ans)

COUP DE CŒUR

28 mai 2006

Mais qui était Denfert-Rochereau?

Pierre, Marie, Philippe, Aristide Denfert-Rochereau est né en 1823 dans les Deux-Sèvres, dans une famille protestante. Il entre à Polytechnique en 1842, et en raison de son rang modeste, est obligé de choisir la carrière militaire.

En 1849, il participe à la prise de Rome, puis, promu capitaine, part à la guerre de Crimée, où il est blessé en 1855 devant Sébastopol.

Rapatrié, il enseigne 5 ans à l’école d’application de Metz et part en Algérie où il bâtit ponts, bâtiments et barrages.

Ensuite, nommé à Belfort, il fortifie la ville et est nommé gouverneur en 1870. Ne disposant que de 15.000 hommes, il est attaqué par les Prussiens, 40.000 hommes menés par Werder, soutenus par 200 pièces d’artillerie. Il résiste et refuse de se rendre, malgré de lourdes pertes humaines et la très mauvaise situation sanitaire de la ville. Il refuse toujours de rendre les armes après l’armistice du 28 janvier 1871, et ne se rend que sur ordre du gouvernement le 13 février.

Cette héroïque résistance sauve l’honneur de France, humiliée par la défaite de Napoléon III et Mac Mahon à Sedan Elle permettra surtout de conserver le territoire de Belfort à la France, qui doit céder l’Alsace et la Lorraine.

Rendu contre son gré à la vie civile en raison de ses positions républicaines, il sera élu à l’Assemblée Nationale, jusqu’à sa mort à Versailles en 1878, alors qu’il est dans le groupe des Gambettistes et s’est opposé à Mac Mahon en 1877. Il fera l’objet de funérailles nationales à Montbéliard.

En son honneur, la ville de Belfort commande en 1872 à Bartholdi, sculpteur originaire de Colmar, un statue géante (22m de long !) représentant un lion, symbole de résistance et de vaillance.

 

C’est une réduction au tiers de ce monument qui est placée au milieu de la Place Denfert-Rochereau.

Bartholdi sera plus tard très célèbre pour la statue de la liberté à New York. Nous vous parlerons une autre fois de ce sculpteur installé dans le 14e.

A.Constans

27 mai 2006

Mais non, on ne vous prend pas pour des imbéciles!

Qu'allez vous donc penser?

Prenez par exemple la fête des immeubles, qui aura lieu le 30 mai. Vous aviez bien senti qu'il y manquait quelquechose. Mais quoi?

Vous ne voyez pas? Mais si, le tramway, bien sûr!

Le groupement des partenaires qui créent le tramway sur les maréchaux, vient de nous l'expliquer sans rire dans une affiche et un texte surréalistes, justement épinglé par paris14.info.

En fait de tramway, pour le moment, on a que le chantier, tentaculaire et éternel, plein d'embûches et pas toujours eclairé la nuit, dont on se demande s'il va finir un jour.

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En voici un exemple, parmi beaucoup d'autres.

Un chantier exemplaire, on vous avait dit.

A.C.

26 mai 2006

Une nouvelle librairie jeunesse dans le 14ème

 

« Les Minots », 121 rue du Château

La belle vitrine de ce magasin tout neuf (ouvert en septembre 2005) est largement ouverte sur la rue ; Linda (Garcia d’Ornano), la libraire, a créé un espace clair et chaleureux dont la décoration est constituée par de très beaux livres. Tout est bien agencé : le coin où les enfants peuvent lire comporte des poufs colorés et des peluches. Les tables aux agréables formes courbes sont disposées afin de mettre en valeur les « coups de cœur ».

 

Qui est Linda ?

Une jeune femme de trente ans qui a choisi le 14ème, découvert lors de visites familiales. Elle aime ce quartier vivant où tous les milieux se côtoient.

Linda a fait une école de commerce puis du marketing. Lors de ses premiers emplois, elle a travaillé en agence de communication, puis aux éditions Gallimard où sa mission l’a amenée à rencontrer une cinquantaine de librairies. Passionnée par le monde des livres, elle a fait un stage à la Librairie de Paris dans le 17ème et a eu ensuite un poste dans le département jeunesse dans ce même lieu. Au bout de 2 ans, elle a décidé d’avoir sa propre librairie.

 

Comment fait-elle sa sélection ?

C’est elle qui choisit ses livres en offrant principalement ce que l’on ne trouve pas ailleurs. Elle fait appel à de petits éditeurs comme Panama, le Baron Perché, Le Petit Phare, des contes chez Gulf Stream…mais bien sûr aussi à l’Ecole des Loisirs, la Bibliothèque Rose, Verte … proposant les grands auteurs pour la jeunesse.Il y a quelques B.D. choisies avec soin ; de la « fantasy » comme Eragon de Christopher Palomi et des romans comme Maintenant c’est ma vie de Meg Rosoff chez Albin Michel, pour les plus grands. Les rayons sont organisés autour des thèmes suivants: la nature, l’environnement, la féerie, les princesses, les contes de tous les pays ou encore la famille, la naissance, les situations rencontrées aux différents âges avec leurs états d’âme, certains problèmes de société… Des livres C.D. avec des comptines, des chansons… et, pour les parents, quelques ouvrages de pédagogie permettent de répondre aux attentes d’un public varié.

 

 

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Des animations sont organisées :

deux samedis par mois, une maman enseignante bénévole vient, les enfants sont ravis de la retrouver. On met alors les tables contre le mur, les enfants sont assis sur la moquette et le récit peut commencer au grand plaisir de tous. Il y a aussi des expositions, des rencontres avec des auteurs ainsi avec Nathalie Brisac, auteur à l’Ecole des Loisirs du roman Kakine Pouloute.


Linda a déjà bâti des projets qu’elle aimerait réaliser avec les enseignants et les enfants des écoles avoisinantes. Ce sera peut-être pour la rentrée prochaine ? Si vous avez des enfants ou petits-enfants de 3 mois à 16 ans, n’hésitez pas à faire le détour, vous ne le regretterez pas !

Monique Garrigue

25 mai 2006

Do mi sol do au théâtre sylvia Monfort

Le théâtre Sylvia Montfort, à la frontière du 14ème remet à l’honneur une pièce un peu oubliée mais charmeuse : « Do Mi Sol Do ! » de Paul Géraldy, l’auteur de «Toi et Moi » . Admiré par Colette, l’auteur privilégie toujours le thème du couple et analyse les rapports homme femme avec beaucoup de finesse et un grand sens comique. S’il est sceptique sur leur réelle capacité à aimer, le ton de ses dialogues reflète à merveille la tendre complicité des couples amoureux.

Comme dans un quadrille deux couples entrecroisent leurs pas : le mari, sa maîtresse et sa femme, l’amant de celle-ci qui n’est autre que l’ex mari de celle-là. Bien que dépeints avec brio, ils sont trop légers pour nous toucher mais souvent réellement comiques, la femme-enfant à l’égoïsme monstrueux, l’amant empressé et ridicule , le mari vaniteux et aveuglé et la maîtresse à la fois gentille et désenchantée. A travers leurs états d’âme, leurs illusions et leurs résolutions manquées, transparaît la société d’entre-deux guerres tiraillée entre tradition et modernité Dans ce milieu parisien et bourgeois, les femmes n’ont d’autre statut que celui d’épouses protégées et entretenues par leurs maris et le divorce bien que légal leur semble redoutable. Le mariage est donc prôné comme garant de la paix des familles mais à ceux qui sont en quête de romanesque, l’adultère bourgeois offre une alternative. C’est la conclusion très amorale de cette pièce drôle et brillante.

Isabelle Constans

Jusqu’au 2 juillet

Places de 15 à 26€ - réduit 12 à 20€

http://www.theatresilviamonfort.com

106, rue de Brancion 75015

Mo Porte de Vanves

24 mai 2006

Taxe d'habitation 2006

Pas de hausse du taux à Paris:

Cette année, le taux qui sert à calculer le montant de la taxe d'habitation à Paris reste inchangé, par rapport à celui de 2005.

Mais, ça ne veut pas dire que vous paierez le même montant que l'année dernière. En effet, l'impôt est calculé sur la base d'une "valeur locative brute", spécifique de votre logement. Et celles-ci sont modifiées globalement chaque année, par décision du Parlement.

De 2004 à 2005, cette augmentation avait été fixée à 1,8%.

A.C.

21 mai 2006

Voitures incendiées

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Quatorzième, rue Auguste CAIN

l’Aumônerie Catholique à la Maison d’arrêt de la Santé

Depuis septembre 2005, voici comment est organisée l’aumônerie.

L’aumônier responsable de l’ensemble est M. Jean-Jacques de Boissieu, diacre permanent. L’aumônier adjoint est soeur Marthe Barré. Ils sont aidés par deux animatrices : Brigitte Depouilly et Brigitte Vian.

Une équipe de douze prêtres et religieux vient pour célébrer l’Eucharistie organisée chaque week-end, le samedi et le dimanche. Des paroissiens de Saint-Dominique et de plusieurs autres paroisses parisiennes participent également à ces liturgies, à tour de rôle avec les détenus.

Notons aussi que des " Groupes Bibliques " fonctionnent chaque semaine.

Des temps de catéchèse sont prévus et certains détenus demandent le baptême. Dernièrement 4 ont été baptisés après avoir suivi le catéchuménat pendant plusieurs années.

L’aumônerie catholique a comme référent le père RIBADEAU-DUMAS, vicaire épiscopal, chargé de la solidarité à Paris.

Dans les jours prochains vous pourrez lire le témoignage de catéchumènes ou de nouveaux baptisés.

Plus d'informations disponibles à l'adresse suivante:

http://www.saintdominique-paris.com/article390.html

fr Bernard M.

19 mai 2006

Secrets de famille : tu ne tueras point (quoique…)

Le film puise à la grande tradition des comédies britanniques amorales, tradition qui a engendré, de « Tueurs de dames » à « Noblesse oblige » quelques chefs-d’œuvre impérissables. Mais n’est pas Robert Hamer ou Alexander Mackendrick qui veut. Niall Johnson n’a pas la même aisance, et le suspense s’évente assez vite.

Peu importe, au fond. Pour qui veut bien rentrer dans le jeu, et faire preuve d’indulgence, « Secrets de famille » réserve de jolis moments d’humour pince sans rire, dont il serait dommage de se priver. L’histoire débute avec l’arrestation dans un train d’une jeune femme enceinte qui voyage en compagnie d’une grosse malle, laquelle ne semble pas contenir que sa robe de chambre, car elle répand des traînées sanglantes sur le plancher du wagon.

Quelques décennies plus tard, le scénario s’immisce dans un petit village anglais, au sein de la famille du pasteur. Ce dernier subit avec une longanimité toute chrétienne les vicissitudes de sa charge, notamment le harcèlement d’une calamiteuse présidente de comité. Il en oublie sa famille, qui part dans tous les sens : sa femme est sur le point de céder aux avances d’un bellâtre, sa fille change de petit copain tous les deux jours, et son fils est le souffre-douleur de ses camarades d’école, qui font dans l’anticléricalisme primaire.

Heureusement, la nouvelle gouvernante, Grace va remettre de l’ordre dans tout ça. A sa manière, qui est un peu spéciale.

Bien sûr dès la première apparition de la visiteuse, reconnaissable à sa malle, on devine ce qui va suivre. Les voisins pénibles et les écoliers tortionnaires n’ont qu’à bien se tenir.

Ce côté un peu trop attendu empêche le film de décoller vers les sommets. Il demeure un aimable divertissement, où brillent des comédiens de renom . Maggie Smith, grande dame du théâtre britannique, est à l’aise comme une truite dans la rivière. Kristin Scott Thomas et Rowan Atkinson semblent avoir échangé leurs registres habituels – elle, lunaire et décalée, lui tout en finesse et sobriété. Autour d’eux, s’ébattent d’excellents seconds rôles, du plus jeune, Toby Parkes, à la plus âgée, Liz Smith, en passant par Patrick Swayze, Tamsin Egerton et Emilia Fox.

Un film de Niall Johnson, avec Maggie Smith, Kristin Scott Thomas, Rowan Atkinson, Patrick Swayze.

Josée Cathala

15 mai 2006

Offre d'emploi : Les Petits Frères des Pauvres

Paris 15ème Recherche bénévole(s) cuisinier (es)

Mission :

Confection de repas pour une vingtaine de personnes

Dressage et débarrassage de la table, vaisselle et nettoyage cuisine

Connaissances nécessaires

Formation cuisinier (ère) Connaissance des règles d’hygiène et sécurité alimentaires (formation par l’association possible)

Disponibilité nécessaire :

2 demies journées par semaine (les mardis et jeudis jusqu’à 14 h) Contact: Catherine au 01.45.44.44.30 Mail : catherine.bocklandt@petitsfreres.asso.fr

13 mai 2006

allez gratuitement au théâtre....

... et aidez de jeunes compagnies à s'affirmer

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le " Théâtre 14 " accueille 5 jeunes compagnies

De jeunes compagnies à la conquête de leur nouveau public se produisent dans un vrai théâtre, grâce au Printemps de la Jeune Création organisé par la mairie du 14e.

Les représentations ont lieu au Théâtre 14, Porte de Vanves, du 15 au 20 mai.

Cinq créations sont à l'affiche :

La bonne âme du Sétchouan ( 15 mai ) ; Casimir et Caroline (17 mai ); Elles et les mots d'amour ( 18 mai ) ; Britannicus ( 19 mai ) ; Benne-Ile ( 16 mai ).

Représentations à 20h30. Pas de réservation ; Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Envoyez nous vos réactions et vos critiques. Nous transmettrons.

Théâtre 14, 20 avenue Marc Sangnier.

09 mai 2006

"L'iceberg" ou le droit à la différence

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Attention, ceux qui aiment le politiquement correct, la frénésie verbale et les acteurs policés, s'abstenir! Ce film est à la fois insolite, loufoque et d'une grande humanité. Le scénario est ciselé, les images sont comme peintes, pas ou peu de musique, pas ou peu de paroles et pourtant on est transporté de bout en bout par une histoire hallucinante de jeune mère de famille qui a soudain l'envie irrésistible d'aller au pôle nord voir un iceberg. L'introduction est si parfaite -une inuite toute souriante nous parlant dans sa langue pour nous dire que l'histoire qui va suivre raconte comment elle a trouvé son mari- que nous sommes scotchés à l'écran, prêts à tout. Sans transition, nous sommes alors transportés dans la banlieue d'une ville lamda. La gérante d'un fast-food se laisse enfermer par mégarde dans un congélateur géant et y passe la nuit. Le lendemain matin, traumatisée et dans un sale état physique, elle prend conscience que ni son mari ni leurs deux enfants ne se sont réellement aperçus qu'elle n'était pas rentrée à la maison. Subitement, à la vue du camion réfrigéré de livraison de frites congelées, elle décide de quitter famille et travail, attirée désormais par le grand froid. Démarre alors une errance peu commune qui la mène dans un petit village de bord de mer où des personnes âgées la prennent en charge, jusqu'à ce qu'elle tombe sur le sourd-muet du pays, marin, qui accepte de la mener jusqu'à un iceberg. Cet homme bourru, abîmé par la vie (il a perdu toute sa famille vingt ans auparavant dans un incendie) s'humanise à son contact. Mais c'était sans compter sur le mari qui ne supporte plus l'absence -cette fois-ci bien décelée- de sa femme et qui arrive jusqu'au port la rechercher. S'ensuit une course poursuite en mer, entre le petit voilier sur lequel a embarqué le nouveau couple et le canot de sauvetage où s'est caché le mari. A tout moment, le film oscille entre le comique et le tragique mais la connaissance des tréfonds humains du réalisateur empêche tout pathos ou toute blague de mauvais goût: c'est l'être humain respecté et respectable qui prime ici en laissant éclater ses fantasmes mais aussi ses faiblesses et même sa profonde fraternité (la scène de la fête du troisième âge à l'occasion de l'embarquement du couple). Les photographies sont incroyablement esthétiques tout en faisant ressortir la personnalité de chaque intervenant (difficile de parler d'acteurs tant ils sont vrais). La mère de famille, complètement dégingandée, meut son corps comme une danseuse et le rend beau. En réalité, tout le monde est beau dans ce film alors que chacun est terriblement commun: c'est la grande magie de "L'iceberg" que d'esthétiser l'homme et de le rendre unique aux yeux de l'autre. C'est ainsi que le vrai couple se reformera après cette aventure initiatique et que le sourd-muet retrouvera l'ouïe et la parole en étant repêché par...l'inuite du début du film, marin de profession!
Isabelle Loutrel

"L'iceberg" de Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy (Belgique, 2005).

06 mai 2006

Espace Madeleine Delbrêl

Le Choeur ARIOSO
70 participants - choristes et instruments

direction Huguette Calmel
La PETITE MESSE SOLENNELLE
de Giachino ROSSINI
Le samedi 13 mai 2006 à 20 h 45
Eglise Saint Dominique
18-20 rue de la Tombe Issoire

Inside man, le hold-up parfait?

 

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Honte à qui osera dévoiler les ressorts souterrains de l’action dans Inside Man, gâchant ainsi le plaisir des futurs spectateurs. La manière dont Spike Lee renouvelle le hold-up cinématographique est éblouissante. La surprise n’apparaît jamais là où on l’attend.

 

Au passage, le réalisateur sonde les fondements abjects d’un certain capitalisme. Toutefois, plus qu’une œuvre engagée, Inside Man est avant tout un brillant exercice de style. Spike Lee place ses pions petit à petit, déroulant son histoire avec une feinte nonchalance.

 

On croit d’abord à une énième variation sur le thème du braquage orchestré par un génial criminel s’étant malencontreusement pris les pieds dans le tapis. La prise d’otages et l’apparition du négociateur, héros récurrent du nouveau polar, ici brillamment incarné par Denzel Washington, ouvrent une nouvelle piste, et l’on s’attend à une série de joutes verbales opposant le flic et le voyou . Or, une fois de plus, Spike Lee prend un chemin de traverse, l’irruption de Jodie Foster, glaciale dans son tailleur chic, entraînant l’histoire dans une direction imprévue, qui fait resurgir le passé sinistre du fondateur de la banque – à noter l’impeccable prestation de Christopher Plummer.

 

Tout ce jeu de chausse-trappes – s’agit-il d’un hold-up ? d’une vengeance ? d’une opération terroriste ? – fonctionne à merveille. Spike Lee s’offre même le plaisir de casser – en apparence – le suspense, car il mêle à la relation du présent des incursions dans le futur, sous forme d’interrogatoires policiers filmés en vidéo.

 

Clive Owen, l’acteur qui monte actuellement, est le pivot autour duquel l’aventure s’articule. Lourde responsabilité. Mais il s’en tire fort bien, avec discrétion et autorité.

Josée Cathala

05 mai 2006

quinzaine du commerce équitable

A l'occasion de la quinzaine du commerce équitable,

Artisan du Monde - Paris 14
vous invite à un jeu-formation-dégustation:
La route du Chocolat
au Moulin à café, le samedi 6 mai à 16 h, 9, place de la Garenne (Métro Pernety)
Artisans du Monde-Paris 14ème, 14 rue Jonquoy 75014 Paris, tél. 01 44 24 97 35

04 mai 2006

Tadanoro Yokoo, un peintre japonais

Fondation Cartier

Exposition du peintre japonais Tadanori Yokoo
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Vous serez surpris pas ces tableaux de grandes dimensions auxquels la couleur uniformément rouge reste présente comme une obsession particulièrement emblématique. Les motifs de la mort et de l'érotisme son ici mêlés dans une approche à la fois onirique, surréaliste ,où le rêve et la réalité fantasmée s'accordent à produire des ouvres où l'imaginaire pèse de tout son poids.
A la fois envoûtante et déstabilisante, cette peinture cherche à mettre en lumière les pulsions souterraines émergeant de l'inconscient et à transformer ,notre perception du réel en troublant notre regard. Fascinant.
R.Rillot
Fondation Cartier au 261 Bd. Raspail : jusqu'au 28 mai.

29 avril 2006

Cinéma: Les enfants du pays

Mai 1940 : dans son village des Ardennes, où il est resté seul avec ses deux petits-enfants, Etienne et Camille, Gustave se croit à l’abri. Quelle menace pourrait les atteindre dans leur forêt ? Les nazis ? Peuh ! L’armée française les balaiera.

 

Ils ne sont pas loin, pourtant. On entend leur propagande à la radio qui relie Gustave au monde extérieur.

 

Mais ce sont des tirailleurs sénégalais, six égarés, qui surgissent soudain dans le hameau désert, au grand effroi du petit Etienne, lequel voit brusquement se matérialiser devant lui le dessin de sa boîte de Banania. C’est le début d’une cohabitation qui dure quarante-huit heures, et s’achève en tragédie. Pendant cette période si brève, Camille vit ses premiers émois d’adolescente avec un enfant soldat, Etienne s’initie à la spiritualité, et Gustave lui-même se transforme à jamais.

 

Pierre Javaux relate ici un épisode assez peu reluisant de l’histoire de France; les soldats africains, connus sous le nom de tirailleurs sénégalais, avaient déjà été en première ligne lors de l’innommable boucherie de 14-18. L’état-major français a récidivé au moment de la drôle de guerre, considérant du reste les conscrits noirs comme un bon moyen d’exaspérer l’armée allemande.

 

Il est dommage que le récit soit alourdi par la maladresse de certaines séquences – dans le bar, notamment – de certains passages du dialogue. Par moments, Javaux trouve la note juste : le papy s’étonne que les tirailleurs – venus des quatre coins de l’Afrique – ne parlent pas la même langue. Un détail qui en dit long sur l’arrogance colonialiste. Quelquefois aussi, surgissent des images superbes : les deux enfants perdus dérivant sur le fleuve …

 

Un film hétéroclite, parfois ennuyeux, parfois émouvant, porté par sa distribution . Parmi les six tirailleurs, trois figures se détachent, incarnées par des comédiens remarquables : le marabout (Pascal Nzonzi), le jeune chef ambitieux (William Nadylam) et le soldat de quinze ans (Ralph Amoussou). Quant à Michel Serrault, on lui pardonne tout, même de cabotiner. Il a beau en faire des tonnes, son humanité affleure dans chacun de ses regards.

Josée Cathala

15 avril 2006

marieBerte, une jeune créatrice installée dans le quartier

marieBerte a été créée en 2002 par Marie Bertrand, jeune créatrice diplômée de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris.

Elle obtient son diplôme avec les honneurs du jury pour sa première collection femme, inspirée par le travail photographique de l’artiste Francesca Woodman.

En 2003, marieBerte présente sa première collection de sacs.

Sa deuxième collection Femme Homme et Accessoires est exposée en 2004 dans une galerie d’art à Paris.

Le monde de marieBerte est un univers imprégné de fraîcheur et de légèreté. Son style se distingue par la simplicité de ses lignes associée au goût du détail. Le choix de tissus unis, colorés, à fleurs ou à pois ainsi que le travail des formes offrent des mélanges poétiques et surprenants.

Chaque pièce pourrait être unique, les collections sont limitées à de petites quantités.

Aujourd’hui marieBerte a installé son atelier dans le quatorzième arrondissement de Paris dans le studio de création « l’épicerie » partagé par d’autres designers.

marieBerte - www.marieberte.com

l’épicerie

18 rue du Couedic 75014 Paris

13 avril 2006

Veillée spirituelle et inauguration de l'exposition de Thérèse LAFLECHE-TRON

Art, Culture et Foi  

Jeudi 27 avril 2006 à Saint-Pierre de Montrouge, à 20h 30, veillée spirituelle et inauguration de l'exposition des peintures des Théophanies de Thérèse Laflèche-Tron.

Lecture: Raphaèle Fleury et Laurent Vicreux

Chant grégorien: Andrée Lalaut

Mise en espace: Alexandra Pozzo

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Une veillée spirituelle


Les textes lus, soulignés et entremêlés avec le chant, ont pour thème la patience de Dieu. Ils sont tirés de la Bible ainsi que d'oeuvres d'auteurs spirituels.

Le chant grégorien tisse une mélodie autour de la Parole de l'Ecriture qui permet de s'attarder sur les mots plus marquants pour nous les faire savourer et nous aider à mieux « écouter » cette Parole. C'est ainsi qu'au cours de la lecture, la voix récitante s'associe au chant ou bien se tait pour lui laisser le dernier mot.

Le but de ce travail est de présenter la Parole d'une autre façon que la liturgie. C'est pour cela que la veillée spirituelle commence par le geste symbolique de « prendre la Parole », déposée préalablement sur l'ambon, pour la rapprocher des auditeurs et la remettre à sa place à la fin.

Il ne s'agit pas d'un spectacle, mais d'un moment d'écoute entre la liturgie et le théatre.

Il est demandé de ne pas applaudir, ni pendant ni à la fin de la veillée: le professionalisme des artistes est au service de ce moment de méditation. La rémunération de leur travail est à la discrétion de chacun: un panier est déposé à la sortie.

11 avril 2006

Le Frère Henri NAMUR, Chevalier de Légion d'Honneur

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Monsieur le Préfet Jean-Paul BOLUFER a remis au Frère Henri NAMUR, Ministre Provincial des Franciscains, la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur, lors d'une cérémonie le samedi 8 avril 2006, au Couvent des Frères Franciscains, rue Marie-Rose.

A cette occasion, le Frère Cyrille de Raymond, Supérieur du Couvent, avait organisé une réception réunissant de nombreux parents, voisins et amis.

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07 avril 2006

Cette France qu'on oublie d'aimer

Andreï Makine
 
Face au dénigrement systématique que fait supporter à la France une intelligentsia en mal  de reconnaissance, Makeïne, écrivain français d'origine russe – Pris Goncourt 1995 pour le Testament français – allume un contre-feu particulièrement incisif. Il rappelle dans son ouvrage que la francité réside dans les sommets intellectuels de la civilisation française. Il s'attriste cependant devant le spectacle quotidien imposé à des millions de téléspectateurs fascinés par les shows, la télé réalité médiocre et les images dégradantes des "loft story". Devant le relâchement  et la dégradation de l'emploi de la langue française, il s'insurge, voyant dans ce phénomène un renoncement dans la qualité de l'expression des idées et donc, de la compréhension entre citoyens. La crétinisation des masses, via une idéologie du "politiquement correcte" qui est sans nuance et sans discernement, nivelle l'opinion à son degré le plus affligent, et ralentit ainsi l'émergence d'un sursaut salvateur qui tarde à venir. En résumé, c'est là un livre visionnaire et lucide, et qui reste  plus de la nature d'un pamphlet que de celui d'un essai .
R.Rillot
- Ed Flammarion – 12€
 

05 avril 2006

Une jolie leçon d’architecture au voisinage de l’Observatoire

Aux numéros 3bis, 5 et 7 de la rue Cassini, trois hôtels d’artistes, à la fois lieux de travail et lieux d’habitation, sont dessinés selon la règle qui veut que les façades traduisent les fonctions intérieures, séjour, escalier, atelier, etc. Un bel exercice de style, au début du siècle.

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La rue Cassini est une rue transversale, qui coupe la perspective Sénat Observatoire et qui ne dessert qu’elle-même, réminiscence d’un ancien chemin rural. Le premier Observatoire avait été construit en 1667 en pleins champs, bientôt entouré d’hospices et d’institutions, mais de peu d’habitations.

3 petits hotels, ateliers d'artiste 

Les architectes, Louis Süe, descendant d’Eugène, et Paul Huillard, proposent là trois variations sur un même thème. Chaque immeuble dispose en façade ses ouvertures selon le même schéma. Au rez-de-chaussée, la porte d’entée et les larges fenêtres du séjour surélevé, les chambres au dessus, et, tout en haut, les larges baies vitrées des ateliers.

de larges variations de style 

Ils s’autorisent, en revanche, de larges variations de style. Le premier hôtel, construit sur une structure en béton, avec des remplissages de briques en chevron, se veut résolument moderne. Celui du milieu, commandité par le peintre toulousain d’histoire J.P. Laurens, tout en brique rouge, recherche les références moyenâgeuses, romanes, et historiques. Le troisième, en pierre de taille, est très académique avec son fronton, sa volonté de classicisme et peut-être un peu de baroque.

bien intégrés dans leur environnement 

Cette leçon d’architecture est d’autant plus intéressante que ces constructions voulaient s’affranchir de l’Art Nouveau, à l’époque encore bien présent. A coté, l’immeuble attenant de l’architecte Saulnier en est justement une belle illustration.

Enfin, pour conclure, on pourra lever les yeux et regarder dans l’axe de la rue : on y verra la tour Maine Montparnasse, « totem dérisoire fiché au cœur de Paris » selon le remarquable historien de l’architecture Bertrand Lemoine, tour qui est l’œuvre, avec d’autres, d’Urbain Cassan, auteur par ailleurs de la Faculté des Sciences de Jussieu.

Alain Constans

30 mars 2006

D'AMOUR ET D'OFFENBACH

Les jeux de l'amour ont toujours intéressé les auteurs de théâtre, Goldoni et Marivaux et bien d'autres les ont utilisés. Chacun y apporte la musique et les couleurs de son inspiration. Ici, Offenbach est mis à contribution. Les airs que nous reconnaissons au passage accompagnent les différentes facettes d'un don Juan insatisfait, toujours en chasse de "la" femme idéale, quasi mythique, toujours irréelle et fantasmée, à travers un tourbillon de circonstances où se révèle le caractère du jouisseur insatisfait.

Bien au-delà des sentiments dont il se pare, notre don Juan finit par se noyer dans la quête insatiable d'une immortalité que lui donnerait l'amour et qui est toujours repoussée par la conquête éphémère d'une femme unique, entrevue, mais qui toujours s'enfuit… Au bout du compte la vieillesse et la mort annoncées sont au rendez-vous et auront raison de l'homme prisonnier de ses passions.

C'est un spectacle agréable, bien servi par des acteurs aux registres polyvalents et sûrs. Marion Landowski est éblouissante dans les différents rôles de femme qu'elle incarne et Raymond Acquaviva, Gilles Vajou assurent, chacun dans son registre propre, la qualité scénique de leurs propre personnage.

R.Rillot

Théâtre 14 - J.M. Serreau - 20, av. Marc Sangnier

Renseignements et locations - Tél : 01 45 45 49 77 . Représentation jusqu'au 6 mai 2006

27 mars 2006

Denise au pied nu

 

Une lecture à deux voix suivie d'une signature aura lieu le samedi 1er avril à 20 h 30 à la Bouquinerie Alésia, 17 rue Alphonse Daudet, 75014 Paris, à propos d'un album relatant l'oeuvre croisée d'un peintre et de son modèle. Renseignements et réservation : 01 45 40 74 46.

21 mars 2006

Art, Culture et Foi

 

Visite architecturale de l'église Saint Pierre de Montrouge, le 26 mars 2006

- Rendez-vous devant l'église à 15h.

Avec l'annexion des communes limitrophes de Paris en 1860, la capitale se doit de marquer les carrefours pendant que l'Empereur tente de rallier à sa cause les catholiques. C'est dans ce contexte politique que la construction de Saint-Pierre-de-Montrouge est votée en 1863 par le conseil municipal de Paris alors que le projet de remplacer la petite église de 1848, située côté rue Thibaud, est déjà vieux de dix ans. Emile Vaudremer, architecte de la Ville de Paris, en dirige la construction puis les travaux d'entretien. L'intérêt de Saint-Pierre-de-Montrouge réside dans la démonstration d'une architecture rationaliste -adéquation des matériaux à la fonction et du décor à la structure- dans un style néo-romano-paléochrétien que l'architecte privilégie jusqu'aux détails du décor intérieur.

Isabelle Loutrel

 

18 mars 2006

365 jours d'espérance

365 jours d'espérance

de François-Xavier Nguyyyên Van Thuän

Mort à Rome en 2002, l'auteur était cardinal. Pendant treize années passées dans les prisons au Vietnam sous le régime communiste, il a écrit cette sorte de manuel à la fois guide de méditation, de prière et d'action, où chaque chapitre part d'une phrase de l'Ecriture et mène à la vie dans ses labeurs, ses difficultés, ses forces, ses drames, pour s'accrocher à l'espérance. Ce livre unit prière et travail, sanctification personnelle et action sur le monde, espérance chrétienne, il va à l'essentiel et bon sens, en tenant compte de nos humbles réalités humaines.

-Editions du Jubilé 2004 - 22,90€