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01 juin 2016

Bartholdi, le sculpteur qui aimait le gigantisme

Dans un article sur l'histoire de Denfert-Rochereau, nous avons indiqué que le lion de la place qui porte son nom, était une réduction au tiers du lion monumental créé par Bartholdi à Belfort en son honneur.

medium_bart.jpgFrédéric-Auguste Bartholdi, alsacien fidèle à son pays d’origine, installé  dans le 14e à son arrivée à Paris en 1852, combattit en 1870 les Prussiens dans une unité de francs tireurs, et ensuite soutint tout aussi naturellement la République de Gambetta. Voulant honorer la défense héroïque par Denfert Rochereau de Belfort assiégé par les prussiens, il décida de sculpter un lion, symbole de courage et ténacité, à même la paroi rocheuse d’une montagne dominant la ville :

medium_lion.jpg

Le lion de Belfort, surplombant Belfort ; une statue monumentale, de 22 mètres de long sur 11 de large, taillée dans le grès rouge. La ville ayant mis un certain temps à être convaincue, ce travail se réalisa de 1876 à 1880. Il proposa en même temps à la ville de Paris , qui accepta, d’en acquérir une réduction au tiers. Celle-ci fut d’abord destinée aux Buttes Chaumont, puis finalement à la Barrière d’Enfer de l’octroi, qui deviendra la place Denfert-Rochereau. Ce lion a été réalisé en cuivre martelé, le regard tourné vers l’ouest pour ménager les susceptibilités allemandes.

medium_lion_denfert.JPG

Depuis la ville a ajouté en 1971 une plaque commémorative de Denfert Rochereau. Vous y trouverez aussi la mention cuivre martelé ainsi que la technique employée pour construtre cette statue, réduction d'une oeuvre existante. 

Bartholdi se rendra très célèbre en construisant avec son ami Gustave Eiffel, qui n'avait pas encore construit sa fameuse tour, la statue géante de la    Liberté éclairant le monde, 93metres de haut, plus de 30 étages.

Mais cela est une autre histoire.

A. Constans 

12 janvier 2007

Les Fanatiques, Max Gallo

Max Gallo, dans son livre pose le problème du fanatisme lié à l'interprétation abusive et sans nuance des versets du Coran. On sait la délicate coexistence en France et en Europe occidentale, de populations différentes par leurs origines culturelles et religieuses.
 
Ici nous touchons à la problématique liée à la lecture de tout texte sacré : attachement à la parole divine, foi et raison, refus d'un pouvoir théocratique, liberté de penser, amour, compassion, justice et respect d'autrui, alimentent les différences d'éclairage que nous croyons pressentir entre les civilisations occidentales judéo-chrétienne et musulmane.

En filigrane, apparaît la notion ambiguë que d'aucuns appellent "choc des civilisations" et qui conduirait le monde au chaos. Max Gallo exprime ici, à travers une intrigue à la fois étonnante par son rythme et magistrale par sa conduite, son angoisse d'homme libre, confronté à la montée de la haine de l'autre, celle-ci devenant implicitement le seul moyen de survie. Le retour à la barbarie ne connaîtrait alors plus de limites.

Tout homme de bonne volonté se passionnera pour ce roman dont la cible est la dénonciation sans faiblesse de tout fanatisme aveugle, d'où qu'il vienne.
                                                                                                                                                 R. Rillot