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24, 25, 26, 27 juillet à 19h : En compagnie de Sacha Guitry 

Trois courtes pièces pétillantes comme le champagne… « Une lettre bien tapée », « Une paire de gifles », « On passe dans huit jours » «Un hôtel de province, un homme d'affaires, une dactylo, un mari, un amant, une gifle, un auteur, un directeur, une actrice… Un soupçon d'ironie, un brin de fantaisie, un formidable divertissement».
Mise en scène de François Trapier - Avec "Fanny Talmont", "Edmond Gainery"...   Didier Niverd. Au piano Jorge Migoya.Lumières François Frapier. Régie Antoine Duris.
Une façon originale  « d’attaquer » ces célèbres pièces de Sacha Guitry, par la Compagnie Hathaway, nouvelle venue dans le festival.

Du 24 juillet au 4 août tous les jours à 21h : En compagnie de Marcel Proust 

« Marcel Poust, la cendre des passions - fragments proustiens»  : Le public est reçu dans un élégant salon. Il écoute quelques textes humoristiques à propos de Marcel Proust tandis qu'il déguste un apéritif offert par la maison. Ensuite il est conduit dans la salle où le narrateur et une violoncelliste l'attendent: un grand livre ouvert trône au milieu de la scène...

Un comédien passe d’un personnage à un  autre, s’habille en marquise avec une robe en papier, tourne les pages d’un grand livre…A ses côtés une violoncelliste ponctue les  scènes : Beethoven, Fauré, Ravel, Lekeu, Saint-Saëns … et même la petite sonate de Vinteuil  (Barricault / Gervais)

Avec Camille Devernantes    Au violoncelle Céline Barricault
Images Michel Sallandre    Mise en scène  Michel Azama. Compagnie Le Bruit des Autres. 

Proust comme vous ne l'avez jamais imaginé : une proposition ludique, un spectacle inattendu  et drôle pour découvrir ou redécouvrir un grand  écrivain.

Renseignements complémentaires : http://www.grrrcompagnie.com/

La Voix du 14e a demandé aux curés et prêtres du Doyenné (St Pierre de Montrouge, Notre-Dame du Rosaire, Notre-Dame du Travail, Saint Dominique) d'écrire de courtes chroniques sur des sujets de leur choix. Voici la première, du Père Marc Lambret, curé de Saint Pierre de Montrouge:

Où allons-nous ?

Pour ses promenades, la famille du petit Marcel oscillait entre le côté de Guermantes et celui de chez Swann, appelé aussi de Méséglise. Pour les siennes, le nouveau curé de St-Pierre balance entre le chemin de Montsouris et celui de Montparnasse.

Le premier mène au Parc où l’on croise à toute heure des trotteurs de tout âge qui soignent leur forme sous le regard bienveillant des arbres centenaires. Souvent des landaus, des mamans, des nounous, des familles entières sillonnent gaiement l’espace vert. Parfois même des papas courent derrière la poussette. Ce lieu charmant est bien dessiné pour accueillir les loisirs de tous ces vivants pareils à des cabris paissant pleins de santé sur les collines et dans les prés. C’est pour cela, sans doute, que le pasteur choisit volontiers ce premier chemin.

Le second, en effet, conduit au fameux cimetière où cela bouge beaucoup moins. Mais où l’on peut méditer à loisir parmi les tombes les plus diverses. Et le cadre n’est pas moins arboré ni fleuri.

À la croisée des chemins se tient l’église où bien des vivants ne reviennent que longtemps après leur baptême ou leur communion pour passer du monde qui bouge à leur dernière demeure. Pourtant, elle ouvre tous les jours, cette maison du Bon Dieu, et elle se remplit chaque dimanche d’assemblées débordantes de vivants. En me promenant je rêve que beaucoup d’autres découvrent ce lieu où l’on peut soigner sa vie dans la joie, une joie que tous sont appelés à partager pour l’éternité.

C’est un beau rêve de curé, me direz-vous. Mais, après tout, c’est peut-être une idée : pourquoi n’essayeriez-vous pas, une prochaine fois, de pousser jusqu’au bout votre promenade du côté de nos églises ?

Marc Lambret, curé de Saint Pierre de Montrouge