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19 novembre 2012

Le musée Zadkine rouvre ses portes

 Depuis le 10 octobre 20112, le musée a réouvert. Une année de travaux a été nécessaire pour moderniser les lieux. L’ensemble a été équipé pour la circulation des personnes handicapées. Dans la maison et les ateliers du sculpteur, les espaces d’exposition  ont été revus afin de proposer au visiteur un parcours  réadapté à une vision agrandie des œuvres présentées. Dans la lumière des verrières et la nudité des espaces rendus à leur volumes d’origine, les bois, les pierres, les marbres dialoguent entre eux. Rappelons que ce lieu fut d’abord un lieu de création, dans lequel de 1928 à 1967, naquirent les sculptures  aujourd’hui présentées.

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Ce musée est une enclave consacrée à l’œuvre de l’un des représentants majeurs de l’Ecole de Paris, vivant au rythme des saisons si près de Montparnasse où se croisèrent des artistes majeurs tels Modigliani, Cendrars, Arthur Miller, le musée Zadkine est à découvrir et à redécouvrir.

 - Musée Zadkine – 100 bis rue d’Assas – 75 006- Tél : 01 55 42 77 20. www.zadkine.paris.fr

28 septembre 2011

Montparnasse au temps d'Apollinaire (juin 1914)

apollinaire.jpg(Apollinaire, blessé, dessiné par Picasso) Dans le numéro de Paris-Journal daté de juin 1914, Apollinaire faisait une présentation du quartier Montparnasse, dont nous nous faisons l’écho en diffusant de larges extraits des lignes écrites par le poète :

… «  Montparnasse d’ores et déjà remplace Montmartre. Alpinisme pour alpinisme, c’est toujours la montagne, l’art sur les sommets. Les Rapins ne sont plus à leur aise dans le Montmartre moderne, difficile à gravir, plein de faux artistes, d’industriels fantaisistes et de fumeurs d’opium à la flan.

 A Montparnasse, au contraire , on trouve maintenant de vrais artistes, habillés à l’américaine. Quelques uns d’entre eux se piquent le nez à la coco. Mais, ça ne fait rien, les principes de la plupart des Parnassois ( comme on les appelle pour ne pas les confondre avec les Parnassiens) sont opposés à l’ingestion des paradis artificiels quels  qu’ils soient.

Que voilà un pays agréable où tout ciel est pour l’usage externe du plein air et des terrasses : celle des Lilas où dominent Paul Fort, Charles Guérin, Flandrin, Mme Marval… celle de la Rotonde où l’on voir Kisling, Max Jacob, Rivera, Friesz… celle du Dôme où se tiennent Basler, Goetz, Pascin… Celle du petit Napolitain où se rafraîchissent Chirico, Modigliani… celle enfin du Versailles où reviennent Marquet, Benoni-Auran, etc…

C’est de la région dont les cafés sont les oasis , que « Montparnasse » veut  être l’organe, gazette hebdomadaire où l’art et la littérature trouvent leur compte et que dirige notre ami Paul Husson…

Guillaume Apollinaire, de son vrai nom Wilhelm Albert Włodzimierz Apolinary de Wąż-Kostrowicki, né le 26 Août 1880 à Rome et mort pour la France le 9 novembre 1918. 

N.D.L.R  Documentation extraite de la Revue N° 21 de la S.H.A. du 14E.