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10 octobre 2015

Conseil de quartier Didot - Porte de Vanves lundi 12 octobre 19h30

conseil de quartier Didot Porte de Vanves.jpgLe conseil de quartier Didot porte de Vanves organise sa prochaine réunion plénière lundi 12 octobre à partir de 19h30 à la Maison sainte Monique (EHPAD) – 66 rue des Plantes.

Voici le programme de la réunion :

- Le 14e est partie prenante dans COP21, la conférence internationale sur le climat que Paris va accueillir. Venez assister aux témoignages d’élus, d’associations et, vous aussi, témoignez !

- Les différents projets d’urbanisme en cours dans notre quartier

- Le plan propreté

-Projet de végétalisation de la façade de la Maison Sainte-Monique et actualité sur les travaux de l’association Notre Dame de Bon Secours

- Vos questions sur la vie de notre quartier

. Venez nombreux !

Le conseil de quartier est ouvert aux habitants, aux personnes qui travaillent et  à ceux qui exercent une activité associative dans le quartier

 Programme de la réunion

29 avril 2014

Célébration de l’Onction des malades dimanche 11 mai à 10h30 à la chapelle Notre-Dame de Bon-Secours

notre-dame de bon secoursLa paroisse Saint Pierre de Montrouge célébrera l’Onction des malades le 11 mai à la chapelle Notre-Dame de Bon-Secours. (68 rue des Plantes-75014) Inscription impérative avant le 1er mai

Sacrement des Malades

Il existe un sacrement que l’on appelait autrefois "l’extrême-onction". Le prêtre apportait les derniers sacrements aux mourants.

Depuis 50 ans, ce sacrement s’appelle le sacrement de l’onction des malades parce qu’il n’est pas fait pour se préparer à mourir mais pour mieux vivre. Il est donné aux personnes qui souffrent d’une maladie grave, physique, psychique ou morale, ou qui souffrent des faiblesses du grand âge. Il est aussi donné avant une opération inquiétante. C’est une rencontre du Christ qui vient nous assurer de sa présence vivante et de sa force pour traverser l’épreuve.

Ce sacrement est reçu par les malades entourés de leurs proches et de la communauté chrétienne. Cette année, ce sera le dimanche 11 mai 2014 à la messe de 10h30 à Notre Dame de Bon Secours.

(Il peut aussi être célébré à domicile quand une personne âgée ou malade, sa famille ou son voisinage le demande.)

-Mardi 6 mai à 14h30 chez les Soeurs Augustines (68 rue des Plantes), temps de réflexion et de prière avec les personnes qui désirent recevoir le sacrement de l’Onction des Malades

Vous pouvez vous renseigner en appelant Dominique Lenoble au 01 43 22 19 50, ou Serge Mayaud au 01 43 27 52 82.

24 octobre 2009

Le P. Bruno Laurent à Saint-Pierre de Montrouge

Père Bruno Laurent-page 5-.jpgIl est arrivé à la paroisse Saint Pierre de Montrouge en septembre. Le P. Bruno Laurent, 66 ans, est maintenant aumônier de l'hôpital Notre-Dame de Bon Secours. Vrai parisien (depuis trois générations !) il évoque pour « La Voix » son parcours de croyant et de prêtre.

Comment êtes-vous devenu prêtre ?

J'ai grandi dans une famille nombreuse - sept enfants - avec une mère et un père très engagés. Mon père a travaillé bénévolement pendant des d'années pour un bureau d'aide sociale. Ma mère faisait partie de plusieurs associations. Enfant, je portais des repas à des personnes âgées, au 8e étage des immeubles... Pour moi c'était une évidence : je devais servir.

Quel fut votre premier appel ?

J'avais 14 ans, en seconde au lycée privé Fenelon. Le jeudi, j'étais moniteur pour les enfants au patronage Sainte Mélanie, rue Tournefort. L'été, on m'a demandé de participer à la colonie organisée par le patro, à côté de la Hague, dans la Manche. Il y avait là un jeune séminariste, qui avait été appelé en Algérie. Le soir, il nous emmenait dans une chapelle, pour la prière. C'est là, au cours de la prière, que j'ai entendu en moi une voix qui me disait : « c'est cela que tu feras demain »... J'ai répondu, intérieurement : « Je suis trop timide, je ne pourrai pas, je ne saurai pas parler... ». Mais l'appel était fort, et ces paroles ne m'ont jamais quitté.

Quelles missions avez-vous reçues ?

J'ai toujours voulu aller vers les petits, les plus pauvres, les délaissés. Après le bac, je suis entré en fac de Droit, puis au séminaire. J'y ai rencontré un vieux prêtre franciscain, écoutant au téléphone à SOS-Amitié. Il m'a demandé de le rejoindre, en disant : « En deux ans à SOS-Amitié, j'en ai plus entendu qu'en cinquante ans de confessions ! » J'ai été ordonné prêtre par Mgr Marty, en 1975. Parmi les missions qu'il m'a données, il me demandait de continuer l'écoute téléphonique.

Quel a été votre itinéraire pastoral ?

J'ai été aumônier de lycée, à Fénelon et Henri IV, au quartier latin, puis nommé à la paroisse Saint-Eloi, dans le 12e, où j'ai été aussi responsable des aumôneries de Paul Valéry, de l'Ecole Boulle, de Saint Michel de Picpus... Je m'occupais également du Secours catholique.

Je suis parti ensuite dans le 17e, à Saint François Xavier, mais je désirais une paroisse plus populaire. On m'a envoyé à Saint Joseph des Epinettes, toujours dans le 17e, mais côté avenue de Clichy ! J'y ai passé cinq années, comme seul prêtre pour 37 000 habitants... Après une année sabbatique pour reprendre des études, je suis parti à Saint Jean des Deux Moulins, dans le 13e.

Aujourd'hui, vous êtes à Saint-Pierre de Montrouge...

Je suis heureux de vivre de nouveau en équipe ! Je suis une formation à l'aumônerie d'hôpital. Je donne moi-même des cours au Centre des Bernardins pour les équipes funérailles, du diocèse. Je me suis donné aussi une mission, auprès des divorcés remariés. Ce sont des chrétiens doublement blessés : par leur premier échec affectif, et par l'attitude de l'Eglise qui ne les accueille pas. Je pense qu'il faut maintenir la porte ouverte. Le 7 novembre, nous organisons une réunion de divorcés remariés, pour l'Ile-de-France, sur le thème « quelle réconciliation après le divorce ? »

On dit que l'Eglise est mal en point... La pratique diminue. Êtes-vous pessimiste ?

La chrétienté n'est plus majoritaire en France. C'est un fait. On présente souvent les chrétiens comme le sel de la terre, le levain dans la pâte. Mais si on ne met dans le pétrin que du sel et du levain, le pain ne se fait pas ! L'Eglise de France demain sera sans doute plus petite en effectifs, mais pas en vitalité. Elle invente, dans le domaine de la pastorale. Lorsque l'on demande à des hommes et à des femmes de s'engager, il peut se passer des choses étonnantes.

Propos recueillis par Gérard Desmedt