26 avril 2007
"Que la porte s'ouvre"
Un drame, celui d’une femme qui vit un dur chemin de conversion. Elle n’avait qu’un fils. Elle avait beaucoup misé sur lui. Or voici qu’il lui échappe pour vivre sa propre vie. Elle ne peut accepter la nouvelle orientation qu’il a choisie, celle de devenir prêtre.
Sa première réaction est de partir en guerre contre le prêtre qui, pense-t-elle, a su séduire son fils. Pas de doute, il a été trompé, il ne peut en être autrement. Elle se lance dans une lutte acharnée contre les prêtres, contre l’Eglise.
On apprendra par la suite qu'elle se considérait comme une "bonne chrétienne". Pourtant elle semble réagir comme une personne pour qui Dieu n’existe pas. Tout ce qu’elle a appris sur l’Eglise sonne faux pour elle désormais. Elle ne voit plus que les petits côtés de cette institution qui lui prend son fils. Elle s'emploie activement à essayer de la détruire. Elle laisse sortir d'elle-même tout ce qu'elle a emmagasiné, sans doute inconsciemment, de préjugés. A travers ses propos l’auteur nous fait entendre le discours habituel des ennemis de l’Eglise, ceux qui n’en voient que les aspects négatifs. Pas un instant, semble-t-il, cette mère ne soupçonne qu'il puisse y avoir un autre acteur dans ce drame.
La réaction de cette femme montre l’idée qu’on se fait maintenant de la vocation de prêtre dans l’opinion publique. Quand on se souvient de la considération que l’on avait dans le monde chrétien pour cet état de vie il y a encore 50 ans on mesure l’évolution des mentalités.
En s’abandonnant ainsi au sentiment de haine l’héroïne s’est soulagée un moment sans doute. Bientôt, pourtant, elle perd sa belle assurance. En voulant détruire les autres elle s’est en partie détruite elle-même. Ce sera le début d’un chemin de conversion.
Voici qu’on la retrouve dans un monastère. Elle n’est pas venue dans ce lieu pour prier. Non, simplement pour essayer d’y trouver le calme. Elle y fait une rencontre qui lui fait découvrir qu’on peut être heureux tout en étant prêtre. Après un dur combat elle finit par accepter la voie que son fils a choisie. Elle pressent tout à coup des réalités mystérieuses qui, jusqu’ici, lui avaient échappé. En se réconciliant avec Dieu elle connaît des joies qu’elle ne soupçonnait pas.
Ce spectacle peut amener des parents à se poser des questions par rapport à leurs enfants. « Est-ce que je m’efface suffisamment pour les laisser exister à leur manière ? Pourquoi me suis-je investi à ce point dans ces enfants? Ne seraient-ils qu'une part de moi-même? Ont-il le droit d'avoir leur propre vie? »
fr Bernard Méha
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24 avril 2007
Spectacle à ne pas manquer
Samedi 28 avril 2007 à 20h30, spectacle d’Elsa Draïb au 16 rue du Moulin Vert, 75014 Paris
C'est l’histoire d’une mère de famille apprenant l’entrée au séminaire de son fils. Des dialogues extrêmement incisifs et émouvants. « Que la porte s’ouvre »
A voir pour tous publics. Ados, parents et grands parents (participation aux frais).
Pièce de : Elsa Draib
Montée par : Elisabeth Biard
Avec : Guillaume Beaujolais, Elisabeth Biard, Paul De Launoy
Débat à la fin avec les acteurs.
La venue de cette pièce de théâtre à la maison Alésia Jeunes est en lien avec le week-end du « Bon Pasteur » qui est traditionnellement le week-end de réflexion et de prière pour les vocations sacerdotales et religieuses.
Information reprise sur le blog de St-Pierre-de-Montrouge
Voir: La Feuille paroissiale de St-Pierre de M. du 22 avril 2007 (§ le Week-end prochain)
08:00 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prêtres, vocation, Alesia Jeunes, Paris 14eme, 75014 | Facebook | | Imprimer |
22 novembre 2006
Un nouveau vicaire à St-Dominique
Faites connaissance avec le Père Jaroslaw Kurcharski
Le Père Jaroslaw Kurcharski vient d’être nommé comme vicaire à la paroisse St Dominique. En même temps il s’occupera des Polonais séjournant sur notre secteur. A Paris, il existe déjà quelques lieux de culte où la messe est célébrée en polonais mais ils sont sur la rive droite. Depuis le 12 novembre le Père Jaroslaw célèbre une messe en polonais à la chapelle St-Yves.
Notre nouveau vicaire n’est en France que depuis le 1er septembre mais il connaît déjà bien notre pays. En 1996 il a passé une année en France pour se préparer à la mission. Ensuite il a travaillé en Afrique pendant quatre ans apportant l’aide de son ministère à des paroisses du Tchad. Ce qui lui donna l’occasion de pratiquer notre langue.
De retour dans son pays il a demandé à son évêque de repartir en mission. Le diocèse du sud de la Pologne dont il vient ne connaît pas la crise des vocations comme chez nous. Les prêtres y sont encore nombreux. Mais ce n’est pas le cas de toute la Pologne, m’a-t-il dit. Au nord la situation est assez différente au plan religieux. Beaucoup de gens sont venus de l’Est après la guerre de 39-45 à cause des changements de frontières et le déracinement n’a pas toujours été facile. Au sud, en revanche, la pratique religieuse est encore élevée, même depuis la chute du communisme.
Nous souhaitons la bienvenue au Père Jaroslaw et d’avance nous le remercions pour l’aide qu’il va nous apporter. Il va chercher à entrer en contact avec les Polonais qui vivent au sud de Paris principalement. Pour le moment il ne les connaît pas encore. Une publicité est faite auprès des églises de Paris où l’on célèbre en polonais et il compte sur le temps et sur le " bouche à oreilles " pour contacter ses compatriotes qui séjournent chez nous.
fr Bernard M.
10:05 Publié dans 7- Chrétiens dans le 14e | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Paroisse Saint-Dominique, prêtres, Polonais, Kurcharski | Facebook | | Imprimer |