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04 octobre 2018

Conférences de la Société historique et archéologique du 14ème

société historique et archéologique du 14ème.jpeg Conférences 

La SHA du 14ème tiendra une conférence le 6 octobre à 15 heures, animée par Jean-Louis Robert sur le thème : "Ce que les images ont à dire d'un quartier. Plaisance 1850-1980 ".

Le 13 octobre à 15 heures, Yvan Belledame présentera : "La grande guerre au fil des cartes postales".

Ces conférences ont lieu à la mairie du 14ème dans la salle polyvalente.

2 place Ferdinand Brunot 75014

24 avril 2009

La rue du Château

Y a-t-il eu dans le passé un château sur le parcours de cette rue qui relie une partie du 15e arrondissement à notre 14e ? La toponymie est parfois fantaisiste et les légendes souvent, courent les rues ! Non, il n’y eut jamais de château , rue du Château …

p14-rueduchateau-3760.jpg

Son nom ne rappelle même pas un pavillon de chasse qu’aurait eu, à son voisinage, le duc du Maine (bâtard de Louis XIV), mais seulement une charmante « folie » baptisée «  Fantaisie », dont le propriétaire fut le grand ennemi de Voltaire : Fréron.. Ce dernier publia à partir de 1754 jusqu’en 1776 ses chroniques dans un recueil d’articles qui  furent édités sous le titre de : « L’Année Littéraire ». Voilà pour la petite Histoire. Il faut dire qu’au XVIIIe siècle, quelques « folies » parsemaient ces territoires voués à la chasse…  aux lapins ( voir la rue du Terrier aux lapins, notre actuelle rue Didot ) et que nous étions en dehors de l’enceinte des Fermiers Généraux, la campagne n’étant pas encore urbanisée de ce côté- là. Elle deviendra plus tard au XIXe  siècle, notre futur quartier Plaisance. Au début du XXe siècle, on note la présence d’un « phalanstère » fréquenté par les Surréalistes et qui se situait peu avant le pont des Cinq martyrs du Lycée Buffon, au numéro 53. Sans doute,  il s’agissait d’un des nombreux hôtels meublés qui dans les années 20 et 30 fleurissaient le long de cette rue populaire, commerçante et très animée, au contact de la gare Montparnasse toute proche.

Ainsi, cette rue ne peut que faire rêver le flâneur, celui dont l’âme est assez imaginative pour parcourir les vastes antichambres et pièces d’apparat d’un château fantôme qui n’a jamais existé !

14 août 2008

La petite place

 

La place Flora Tristan possède le charme des placettes de village. Trois énormes platanes égaient de leurs frondaisons les maisons alentour. On se croirait presque en Provence, pour peu que le soleil joue à cache-cache avec l’ombre et la lumière diffusées sur les façades. Oui, en Provence, car la place le soir est animée. La terrasse de « L’imprévu » est pleine de monde. Les gens sirotent leur apéritif, d’autres dînent sur les tables disposées en plein air. On entend la cascade des voix ruisseler sous la lumière des lampadaires. Les convives s’animent et l’on sent dans l’air, cette forme de gaieté qui s’apparente à l’insouciance. Les visages sont détendus et l’on pourrait imaginer que la fête au village puisse commencer si d’aventure, un accordéon ou une guitare se glissait au milieu de cette petite foule, attentive à déguster des instants de bonheur simple et innocent.

A l’écart, sur un banc, un homme jeune regarde la scène. Il semble perdu dans ses pensées. Qu’évoque pour lui cette petite assemblée ? Celle-ci est réunie, comme autrefois les Anciens se retrouvaient en nos campagnes autour de quelques tables de bistrot, afin de discuter des affaires du jour. « Le bon vieux temps » va-t-on dire. Cela est un cliché mais un cliché qui ce soir, a du sens.

Cependant, aujourd’hui en plein Paris, au cœur du 14ème, il s’agit seulement de quelques habitants du quartier qui sans doute, traduisent leur amitié entre générations, par des éclats de rire, des voix  un peu fortes accompagnées de gestes plus amples, et ma foi, l’illusion est parfaite : je suis en Provence, au seuil de la nuit. La lune accompagne la scène de son regard un peu jaloux et toujours mélancolique. Je m’éloigne sur la pointe des pieds pour ne pas déranger tous ces gens heureux.

La place Flora Tristan en cette soirée d’été, a fait ma conquête.

 

R. R.

27 août 2007

Le Moulin à café

Bonjour, Voici les rendez-vous proposés au Moulin à caf&eacute (http://moulin.cafe.free.fr), café associatif du 14e arrondissement, dans les prochains jours.9, place de la Garenne - 75014 Paris (M°Pernety) - 01.40.44.87.55.

............... les rendez-vous réguliers ...............

Le Moulin à café propose certains rendez-vous organisés de façon régulière, soit par le café associatif lui-même, soit par d'autres associations.

du mardi au vendredi de 7h30 à 9h30

*petit déjeuner de quartier*

 Direction "le Moulin à Café".... pour bien commencer la journée et partager un moment de convivialité autour d'un "vrai petit déjeuner" : café ou thé, orange pressée, tartines de pain frais, beurre, confitures...
Petit déjeuner servi du mardi au vendredi de 7h30 à 9h30
Tarif : 2€
Voir sur le site (
http://moulin.cafe.free.fr/spip.php?article1)
le mardi à 18h30
*le panier de l'AMAP*


*feuilleton littéraire public : les "Rougon-macquart"*

La Compagnie du Pausilippe entreprend la lecture intégrale des "Rougon-macquart" d'Émile Zola (vingt romans, soit environ quinze mois de lecture).

À partir du 11 avril 2007 retrouvez les enregistrements des lectures sur le site Archivox .
Participation libre mais nécessaire.
Voir sur le site (http://moulin.cafe.free.fr/spip.php?article285)
le 2e jeudi du mois de 19h30 à 22h30

*"le moulin à parole"*
Le "moulin à parole" est une scène ouverte de slam poésie, animée par Rahman et King Bobo (http://www.rahman.fr/).

Voir sur le site (http://moulin.cafe.free.fr/spip.php?article344)
le dernier vendredi du mois de 15h à 17h

*permanence de l'association Reseau Denfert*

Le Réseau Denfert est un Réseau d'échanges réciproques de savoirs (RERS) créé et animé par des habitants du 14e arrondissement de Paris depuis 1998. Ce réseau, qui a le statut d'association "loi 1901", met en relation des habitants du quartier pour échanger gratuitement des connaissances et des compétences de toutes sortes et de tous niveaux. Il regroupe aujourd'hui environ 80 personnes.

Venez le découvrir lors de sa permanence.

Voir sur le site (http://moulin.cafe.free.fr/spip.php?article8)
le dimanche de 13h à 18h

*brunch du dimanche*

C'est un brunch "participatif" animé par des bénévoles du café associatif (et donc le brunch a lieu en fonction de leur disponibilité). Le principe : chacun apporte quelque chose, du sucré au salé selon ses souhaits, et paye sa boisson. Sinon, c'est 3 € le brunch (assiette), en plus de la boisson.

Voir sur le site (http://moulin.cafe.free.fr/spip.php?article6)



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Editeur : Le Moulin à Café
http://moulin.cafe.free.fr
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Pour modifier votre abonnement, veuillez vous rendre à l'adresse suivante
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22 janvier 2007

Georges Brassens est bien vivant

Qu'il a-t-il de commun entre un salon de coiffure et le poète George Brassens? Sans doute aucun, et pourtant...

medium_coiffeur-RLosserand409.jpg

Philippe Fagot, coiffeur de son état, au 201 rue Raymond Losserand est le modèle de l'amateur passionné qui a fait déjà revivre à plusieurs reprises le passé du quartier Plaisance, toujours aussi populaire et aussi vivant. Il se passe toujours quelque chose au 201.

Ainsi, la vitrine du salon de coiffure accueille aujourd'hui une exposition de photos relatant les relations privilégiées de Georges Brassens avec son agent artistique, son "homme d'affaires" en quelque sorte : Pierre Onteniente que Georges avait connu en Allemagne durant la guerre, lors d'un séjour "obligatoire" au STO.

La vitrine de Philippe Fagot est à voir, car elle exprime avec force la relation posthume mais vivante entre un habitant amoureux de son quartier et le poète des "bancs publics" qui, ne l'oublions pas, a été l'hôte fidèle du quartier Plaisance, impasse Florimont, et cela pendant de longues années.

L'exposition est visible également sur le site Internet : www.coiffureaumasculin.com

Alors, bonne promenade rue Raymond Losserand, afin que la nostalgie ne soit pas reléguée au rang des musées poussiéreux.

R. Rillot