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31 mai 2006

Le douanier Rousseau, « bonhomme de Plaisance »

Né à Laval, mais installé dans le quatorzième, rue Daguerre puis rue Perrel – ne la cherchez pas, elle n’existe plus – Henri Rousseau est exposé au Grand Palais, jusqu’au 19 juin.

Son emploi à l’octroi à Paris, d’où lui vient son surnom de douanier, lui a donné une grande connaissance de Paris et des environs, des fortifications et des barrières d’octroi, qu’il revenait peindre. Il ne quittait pas Paris, et a peint Paris et ses environs, comme cette vue de l’Oise.

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Plus tard, ses « jungles » seront inspirées du grand vent de nouveautés, des récits des conquêtes d’Afrique ou d’Asie. L’étiquette de « naïf », qui lui a été donnée, lui colle à la peau et ne donne qu’une idée restreinte de son art. Autodidacte, il se présentait "élève de moi-même". Ses toiles ne se sont bien vendues qu’après sa mort, malgré le soutien de Valatton (Félix), Apollinaire ou Picasso. L’exposition montre l’œuvre dans un ordre chronologique, depuis ses premiers tableaux naïfs jusqu’à ses fameuses jungles, où dans une végétation luxuriante un jaguar attaque sauvagement un cheval.
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Les dernières, montrées en fin de parcours, sont particulièrement poétiques L’exposition explique ses sources d’inspiration et présente d’intéressants documents, comme des films extraits des archives Gaumont.

Une belle et intéressante exposition, qui révèle de nombreux aspects de ce peintre, dont le violon d’Ingres était …le violon.

Alain Constans

Galeries nationales du Grand Palais. «Le Douanier Rousseau, jungles à Paris», tous les jours de 10 heures à 20 heures, sauf mardi. Jusqu'au 19 juin