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27 août 2007

Le Moulin à café

Bonjour, Voici les rendez-vous proposés au Moulin à caf&eacute (http://moulin.cafe.free.fr), café associatif du 14e arrondissement, dans les prochains jours.9, place de la Garenne - 75014 Paris (M°Pernety) - 01.40.44.87.55.

............... les rendez-vous réguliers ...............

Le Moulin à café propose certains rendez-vous organisés de façon régulière, soit par le café associatif lui-même, soit par d'autres associations.

du mardi au vendredi de 7h30 à 9h30

*petit déjeuner de quartier*

 Direction "le Moulin à Café".... pour bien commencer la journée et partager un moment de convivialité autour d'un "vrai petit déjeuner" : café ou thé, orange pressée, tartines de pain frais, beurre, confitures...
Petit déjeuner servi du mardi au vendredi de 7h30 à 9h30
Tarif : 2€
Voir sur le site (
http://moulin.cafe.free.fr/spip.php?article1)
le mardi à 18h30
*le panier de l'AMAP*


*feuilleton littéraire public : les "Rougon-macquart"*

La Compagnie du Pausilippe entreprend la lecture intégrale des "Rougon-macquart" d'Émile Zola (vingt romans, soit environ quinze mois de lecture).

À partir du 11 avril 2007 retrouvez les enregistrements des lectures sur le site Archivox .
Participation libre mais nécessaire.
Voir sur le site (http://moulin.cafe.free.fr/spip.php?article285)
le 2e jeudi du mois de 19h30 à 22h30

*"le moulin à parole"*
Le "moulin à parole" est une scène ouverte de slam poésie, animée par Rahman et King Bobo (http://www.rahman.fr/).

Voir sur le site (http://moulin.cafe.free.fr/spip.php?article344)
le dernier vendredi du mois de 15h à 17h

*permanence de l'association Reseau Denfert*

Le Réseau Denfert est un Réseau d'échanges réciproques de savoirs (RERS) créé et animé par des habitants du 14e arrondissement de Paris depuis 1998. Ce réseau, qui a le statut d'association "loi 1901", met en relation des habitants du quartier pour échanger gratuitement des connaissances et des compétences de toutes sortes et de tous niveaux. Il regroupe aujourd'hui environ 80 personnes.

Venez le découvrir lors de sa permanence.

Voir sur le site (http://moulin.cafe.free.fr/spip.php?article8)
le dimanche de 13h à 18h

*brunch du dimanche*

C'est un brunch "participatif" animé par des bénévoles du café associatif (et donc le brunch a lieu en fonction de leur disponibilité). Le principe : chacun apporte quelque chose, du sucré au salé selon ses souhaits, et paye sa boisson. Sinon, c'est 3 € le brunch (assiette), en plus de la boisson.

Voir sur le site (http://moulin.cafe.free.fr/spip.php?article6)



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Editeur : Le Moulin à Café
http://moulin.cafe.free.fr
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Pour modifier votre abonnement, veuillez vous rendre à l'adresse suivante
http://moulin.cafe.free.fr/spip.php?page=abonnement&d...


22 août 2007

L'Entrepôt - Programmes de la rentrée

           Les concerts de la rentrée à l'entrepôt:                                                     
 - Programme résumé -    
VENDREDI 31 août  2007 à 21h30 - Chanson festive : LEZARD MARTIEN - Tarif: 7€

SAMEDI 01 sept. 2007 à 21h30 - Chanson swing :
LES PANAME DANDIES - Tarif: 7€

LUNDI 3 & 17 sept.  2007 à 21h30 - Lundis découvertes : SC
èNE OUVERTE - Entrée libre

MARDI 4 sept. 2007 à 21h30 - Slam: SLAM SESSION - Entrée libre

JEUDI 6 sept.  2007 à 21h30 - JEUDI JAZZ : NOW' THE TIME
-Tarif: 7€

VENDREDI 7 & SAMEDI 8 sept.  2007 à 21h30 - Musique du Monde :
FATIMA GROOVE - Tarif: 7€

JEUDI 13, 20, 27 sept. 2007 à 21h30 - Jazz soul:  CARTE BLANCHE
à BLOSSOM - Tarif: 5€

JEUDI 13 sept. 2007 à 19h30 -  Concert musique classique indienne : FABRICE DE GREAEF & LATIF AHEMED KAHN 
Tarif normal 12 € / Tarif réduit 8 €


VENDREDI 14 & SAMEDI 15 sept. 2007 à 21h30 - Musique du Monde : LA BESTIOLE- Tarif 7€

MERCREDI 19 sept. 2007 à 20h30 - Chanson française : URBAIN - Tarif 5 €

VENDREDI 21 & SAMEDI 22 sept.  2007 à 21h30 - Musique du Monde :
ANNA TORRES - Tarif: 7€

LUNDI 24 sept. 2007 à 20h30 - Lundi découverte : CFMI D'ORSAY - Libre participation

MARDI 25 sept. 2007 à 20h30 - Projet musical : MANUFACTURE à CHANSON - Entrée libre

MERCREDI 26 sept.  2007 à 20h30 -Chanson française :
FRANCK ZERBIB- Tarif: 5€

VENDREDI 28 & SAMEDI 29 septembre 2007 à 21h30 - Electro swing : FANCY FULL MOON
- Tarif: 5€






L'entrepôt c'est aussi un cinema d'art et d'essai, un bar, un retaurant et une galerie d'exposition.
Rejoignez nous au 7 rue Francis de Pressensé 75014 PARIS - Métro Pernety Ligne 13 Toutes les informations sur www.lentrepot.fr, retrouvez nous aussi sur MySpace : http://myspace.com/lentrepot Contact & informations : Clément PRAUD - 01 40 40 64 74 ou musique@lentrepot.fr

 

10 août 2007

la Cité internationale universitaire de Paris

La cité internationale universitaire de Paris, fondation privée reconnue d'utilité publique, réunit 40 maisons de pays ou d'écoles dans un parc de 34 hectares. En 2005, la cité internationale a accueilli 10 000 résidents (dont près de 700 chercheurs) issus de 132 pays. Au sein de chaque maison, le "brassage" des nationalités et des disciplines favorise l'échange et la rencontre.


Des maisons illustrant divers courants architecturaux
Véritable exposition d'architecture du 20ème siècle, les bâtiments de la cité internationale ont été construits entre 1925 et 1969. Certains expriment les particularités des pays ayant concouru à leur édification, d'autres sont signés par des architectes de renom : Le Corbusier, Willem Marinus Dudok, Claude Parent…  Quatre d'entre eux sont classés ou inscrits au titre des monuments historiques.


L'accueil des publics en mobilité
Outre sa mission d'hébergement, la cité internationale universitaire de Paris offre aux publics en mobilité une plate-forme de services. Le bureau d'accueil des étudiants en mobilité (BAEM) informe et oriente les étudiants avant et pendant leur séjour. Le bureau d'accueil des chercheurs étrangers (BACE) accompagne les scientifiques étrangers en mobilité en Ile-de-France. Le relais social international (RSI) prend en compte les préoccupations sociales, psychologiques et pédagogiques des étudiants. Enfin, à chaque rentrée universitaire, un relais d'accueil est ponctuellement mis en place avec la ville de Paris afin de faciliter les démarches administratives de tous les étudiants étrangers primo arrivants.


Les services aux publics
La cité internationale se caractérise également par une offre de services pratiques ouverts aussi bien à ses résidents qu'au grand public : restaurants, bibliothèque, espace langues, cité sports (PUC - CIUP), services (colloques et congrès). A ceci s'ajoute un véritable pôle culturel composé d'un théâtre dédié à la création contemporaine (3 salles), de" citéculture" dont l'action porte sur la musique, les arts visuels et le patrimoine et d'un orchestre symphonique réunissant de jeunes musiciens de toutes nationalités. Au travers de "citédébats", la cité internationale  organise des colloques, des rencontres, des tables-rondes afin de participer à la diffusion des savoirs. Au sein des 40 maisons se tiennent aussi régulièrement des manifestations culturelles et intellectuelles.


Près de 1000 nouveaux logements d'ici 2013
Pour soutenir la politique internationale des centres d'enseignement supérieur et de recherche qui accueillent chaque année un nombre croissant d'étudiants et de chercheurs étrangers (sur le plan national 194 480 étudiants étrangers ont été inscrits dans les universités pendant l'année universitaire 2003/2004, soit une augmentation de 49% depuis 1995), la cité internationale prévoit de réhabiliter, de construire et gérer près de 1000 logements supplémentaires d'ici 2013. Sur son site historique du boulevard Jourdan, cinq nouvelles maisons seront édifiées. Avec l'ouverture en 2006 de la résidence "Lila", située dans le 19ème arrondissement, la cité internationale a également engagé une politique de développement hors les murs. Pour soutenir et favoriser la mobilité en Ile-de-France, une  deuxième résidence hors les murs a ouvert en mars 2007, quai de la Loire, dans le 19ème arrondissement.


Un peu d'histoire… 
Au lendemain de la première guerre mondiale, André Honnorat, ministre de l'Instruction publique, propose la création d'une cité unique en son genre, destinée à héberger un grand nombre d'étudiants et à créer un foyer de vie internationale au service de l'échange. Les futures élites du monde entier y apprendraient à vivre ensemble et, de retour dans leurs pays, conserveraient des liens durables favorisant l'amitié entre les peuples.

La Cité internationale  universitaire de Paris : un projet né d'une utopie
Fondation de droit privé, la Cité Internationale universitaire de Paris, toujours sans exemple comparable dans le monde, est née d'une utopie.
 Au lendemain de la première guerre mondiale, André Honnorat ministre de l'instruction publique, imagine la création d'une cité destinée à héberger de nombreux étudiants et a créé un foyer de vie internationale au service de l'échange. Les futures élites du monde entier y apprendraient à vivre ensemble et, de retour dans leur pays, conserveraient des liens durables favorisant l'amitié entre les peuples.
Au-delà du souhait d'André Honnorat de créer un véritable espace de sociabilité inter-culturelle, la guerre de 1914-1918 avait appauvri l'enseignement supérieur français. L'ambition de faire de Paris une capitale intellectuelle et cosmopolite  nécessitait d'améliorer les possibilités de logement offertes aux étudiants du monde entier.


La mobilisation des fondateurs
Ce projet ambitieux requit toute la ténacité et la volonté d'André Honnorat, rejoint dans cette aventure par Paul Appell, mathématicien, recteur de l'Université de Paris et cofondateur de l'Association Française pour la Société des Nations.
Ce rêve commença à prendre forme alors que Paul Appell, d'origine alsacienne, rencontra l'industriel Emile Deutsch de la Meurthe, issu de la même région. Ce dernier proposa d'offrir dix millions de francs or à l'achat de terrains et à l'édification d'une première maison. La fondation Emile et Louise Deutsch de la Meurthe fut ainsi construite en 1925 et put accueillir les 350 premiers étudiants. Pendant près de cinq années les initiateurs de ce projet se mobilisèrent sans relâche pour susciter l'adhésion d'hommes d'Etat de tous pays, rencontrer des personnalités internationales et recueillir des souscriptions importantes. David Weill, premier trésorier de la Cité Internationale, finança ainsi l'acquisition de nouveaux terrains, tout comme la famille Rothschild.
Très actif, André Honnorat multiplia les conférences et les voyages afin de requérir le concours du plus grand nombre : le mécène d'origine belge, Hubert Biermans Lapôtre, finança ainsi la création en 1926 de la Maison des Etudiants belges, le sénateur Joseph Marcellin Wilson, celle de  la Maison des Etudiants canadiens…
 La Maison Internationale, financée par John D. Rockfeller junior, fut achevée en 1935. Elle abrita progressivement un restaurant, une bibliothèque, une piscine et bien d'autres lieux d'activités pour les étudiants.


Les statuts
Dès juin 1925, la Cité Internationale Universitaire de Paris fut reconnue d'utilité publique par décret du Conseil d'Etat. L'utopie devint réalité avec des statuts fixant les missions de la Cité encore d'actualité aujourd'hui.
Les principaux buts étaient et sont toujours de :
- Favoriser les échanges entre étudiants de toutes nationalités, choisis à un niveau élevé de leurs études (…) en leur fournissant un accueil (…)
- Accueillir les chercheurs, professeurs, artistes (…) poursuivant en France des missions temporaires de recherche ou d'enseignement supérieur ou y accomplissant des stages…
- Fournir le support matériel (…) pour l'organisation de congrès, colloques, séminaires et réunions à but scientifique, en donnant la priorité à celles (…) de caractère international.


Les différentes époques de construction
Dix neuf maisons furent édifiées entre 1925 et 1939 avec néanmoins un ralentissement des constructions lors de la crise économique mondiale. A la veille de la deuxième guerre mondiale, la Cité Internationale totalisait dans ses 19 maisons environ 2400 lits. A ceci s'ajoutait une maison sur l'île de Bréhat ( Bretagne) léguée par le poète Haraucourt. La deuxième guerre mondiale faillit être fatale à la cité. Dès 1938, de nombreux résidents la quittèrent. Vidée en 1940 de ses étudiants et réquisitionnée par les troupes d'occupation, elle souffrit de dégradations diverses, tandis que le mobilier fut en grande partie détruit. A nouveau occupée après la Libération, elle repris lentement son activité en 1946. La vie associative recouvra une nouvelle jeunesse avec la création, en 1946, de l'association sportive de la cité universitaire, de l'association internationale des anciens résidents et enfin, en 1948, du centre culturel international.
17 maisons érigées entre la fin de la deuxième guerre mondiale et 1969
Douze nouvelles maisons furent créées dans les années cinquante, et cinq autres dans les années soixante. En 1969, la Fondation Avicenne, à l'origine maison de l'Iran fut la dernière maison édifiée au cours du 20ème siècle. En 1969, la Cité Internationale comptait 37 maisons, avec celle de l'île de Bréhat, représentant un total de 5500 lits. Les  mouvements estudiantins de mai 68 constituèrent un tournant pour la Cité Internationale. Plusieurs maisons furent occupées et la mixité jusque-là interdite, devint la règle.


Un vaste plan de réhabilitation pour répondre aux besoins des étudiants et des chercheurs étrangers
A l'approche de la fin du 20ème siècle, certaines maisons ferment, d'autres sont délabrées et beaucoup d'entre elles ne correspondent plus ni aux standards d'accueil ni aux normes de sécurité. Pour pallier cette situation, le Conseil d'Administration de la Cité Internationale lança notamment un vaste plan de réhabilitation de son patrimoine architecturale. Dans cette perspective, un premier contrat d'établissement fut signé avec le Ministère de l'Education Nationale de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche. La Cité se rapprocha parallèlement de la Région Ile-de-France et signa une convention avec la ville de Paris. Lors du passage au 21ème siècle, 16 maisons ont été ponctuellement rénovées.
Depuis 2000, six maisons ont été rénovées et quatre autres le seront dans les prochaines années. Acteur majeur et historique  de l'accueil des publics en mobilité, la Cité internationale entend ainsi répondre qualitativement et quantitativement au nombre croissant de demandes en soutenant la politique des établissements d'enseignement supérieur et des centres de recherche.
Pour mener à bien ce plan, les dirigeants de la Cité internationale décidèrent aussi de renouer avec la tradition de mécénat qui fut à l'origine de sa création.

08 août 2007

L'Annexe de la Mairie du 14e

                                                             L'annexe de la Mairie du XIV

Dans un précédent article, nous avions relaté l'histoire de la construction de la première mairie du XIV° édifiée entre 1855 et 1859, et qui correspondait à l'extension de Paris, réalisée par l'annexion d'un immense anneau de territoire compris entre le mur de l'Octroi des Fermiers Généraux et le rempart des fortifications de Louis-Philippe, construit en 1842. Aujourd'hui, nous abordons celle concernant la construction de son Annexe, bâtie au milieu des années 1930. En fait, cette annexe a été réalisée de 1934 à 1935 sur les plans de l'architecte de G.F. Sébille. Elle abrite le Tribunal d'Instance ( ex Justice de Paix) le Comité d'Action Sociale et d'Animation, le Conservatoire municipal Darius Milhaud, des salles de réunion destinées aux associations et une vaste Salle des Fêtes avec scène de théâtre et podium, complétée par deux salons : celui des Quatre Saisons et le Salon Leclerc.

Cette Annexe était devenue indispensable dès les années qui suivirent la première guerre mondiale. Bâtie sur une ossature de béton, elle est revêtue de briques rouges. Des portails monumentaux en ferronnerie d'art, forgés par Paillerat sur des dessins de R. Subes , ornent les deux portes d'entrée. L'escalier d'honneur est remarquable. Il présente de larges proportions et est équilibré par un palier central se dédoublant par deux escaliers latéraux. Sa rampe, au dessin souple et élégant, est due aux mêmes artistes que les portails.. Chaque partie de cette annexe a été étudiée pour correspondre au maximum à sa destination propre et recevoir l'éclairage naturel optimum. Sur la rue Durouchoux, la façade est décorée de deux grands bas-reliefs du sculpteur R.Delamarre, à motifs allégoriques et sociaux : la culture de la terre et la construction ( allusion probable à l'ancienne vocation agricole du terroir local et à l'extraction des blocs de pierre des carrières).

La Salle des Fêtes est décorée de trois grandes compositions picturales. La première, située au-dessus de la cabine de projection traduit la vocation hospitalière du 14e arrondissement -  maternités, hôpitaux, maisons de retraite-. Elle est due au peintre Despujols, né en 1886, Grand prix de Rome  en 1914. La deuxième, au-dessus de la scène est consacrée aux nombreux littérateurs dont le nom se rattache au 14e : Chateaubriand, Balzac, le grand linguiste Ferdinand Brunot, maire de 1910 à 1919. La troisième, au-dessus du côté droit de la salle rappelle la tradition astronomique de l'arrondissement. De nombreux astronomes, dont Le Verrier qui découvrit la planète Neptune, figurent sur un fond de ciel peuplé de diverses constellations. Le côté gauche de la Salle, au-dessus des soubassements est entièrement occupé par une immenses paroi de verre, traitée en vitraux blancs à sujets bordés de noir. Cette œuvre est due aux Maître-verriers L. Barillet, J. Le Chevallier et T. Hansen . Les thèmes figurés sont : meuniers et moulins ; tailleurs de pierre et constructeurs ; artistes-peintre et sculpteurs ; écoles, hôpitaux et maternités, chemins de fer.

Nous espérons que ce bref résumé de l'histoire de l'édification de l'Annexe de la Mairie du 14e permettra à de nombreux visiteurs et usagers de celle-ci, de mieux  apprécier une œuvre qui porte le témoignage de l'architecture en vigueur lors des années qui ont précédé la deuxième guerre mondiale. 

 

N.D.L.R. Documentation extraite du numéro 38 de la SHA du 14e arrondissement de Paris.                                  R.R

06 août 2007

L'assassinat du Père Corentin

Depuis quelques jours, la page d'accueil de lavoixdu14e.info a été modifiée pour la rendre plus attractive et pour rappeller le logo de l'ancienne Voix papier. Celle-ci, il y a très exactement 20 ans, rendait hommage au Père Corentin, assassiné dans le couvent même à la Libération, et qui a donné son nom à la rue qui longe le couvent des Franciscains. C'est cet article qui est reproduit ci-dessous.

medium_PereCorentin.jpgLes années d'occupation.

La communauté franciscaine ne participe que discrètement à la résistance. L'un des Pères, Corentin Cloarec, est l'aumônier des "Résistants de la Place Denfert-Rochereau". Nous sommes fin juin 1944. La Gestapo a connaissance des noms du groupe par la dénonciation d'un de ses membres, torturé. Le 28 juin matin, deux jeunes Français de l'Abwehr se présentent au couvent mais le Père est absent ; ils reviennent et le portier, sans méfiance, appelle le Père et l'introduit avec les visiteurs dans un parloir. Immédiatement, ils déchargent leurs armes, blessent très grièvement au ventre le Père : il a la force de se traîner au dehors du parloir et de rentrer dans le couvent.
La police, alertée, arrive vite, mais des membres de l'Abwehr, devant l'entrée du couvent, leur font comprendre qu'ils n'ont rien à faire ici.
Il est 12 h 15, deux Pères arrivent... ils découvrent le Père Corentin : un Allemand et un Français, l'arme au poing, leur donnent l'ordre de ne pas bouger mais, avec autorité, ils transportent le Père rue Sarrette, chez un médecin qui va pouvoir le soigner ; il peut encore parler : "Je leur pardonne et je meurs pour la France" ; ce sont ses dernières paroles.
Jusqu'au lundi, le corps du Père est exposé dans l'entrée et c'est une visite ininterrompue de tout le voisinage. Pour les funérailles, le lundi 3 juillet, les Allemands ne se montrent pas et c'est quelque six mille personnes qui y assistent.
Plus tard, la rue de la Voie-Verte deviendra la rue du Père Corentin."

05 août 2007

Le retour d'Isoré, rue de la Tombe Issoire

Le géant d’Isoré, qui au Moyen âge détroussait les voyageurs, est de retour rue de la Tombe Issoire.

Depuis 2 ans, les enfants de la maternelle de la Tombe Issoire, avec la directrice Jany Loriot et toute l’équipe enseignante de l’école font revivre la légende. Pour que cette légende « prenne corps » pour les écoliers, parents, habitants de l’arrondissement, la mairie du 14ème, les conseils de quartier Montsouris-Dareau, Jean Moulin-Porte d’Orléans, et Mouton-Duvernet ont demandé à Corinne Béoust de réaliser cette surprenante sculpture de plus de 8 mètres de haut. Ce géant est actuellement fixé sur la façade de l’école.

medium_DSCF0943.2.JPG
Une fête est organisée en l’honneur du retour du Géant Isoré le samedi 19 mai à 11h à l’école maternelle 77 rue deTombe Issoire à laquelle participeront les enfants de l’école, Pierre Castagnou, maire du 14ème,  Vincent Jarousseau,adjoint au maire du 14ème, chargé des affaires scolaires, Danièle Pourtaud, adjointe au maire de Paris, conseillère du 14ème déléguée à la culture et Sergio Coronado, adjoint au maire du 14ème, chargé de la démocratie locale.

Pour en savoir plus : www.mairie14.paris.fr

04 août 2007

Femmes indiennes. Photos de Fazal Sheikl à la Fondation HCB

L'inde rejoint peu à peu, par son dynamisme économique, le groupe des nations industrialisées. L'émergence rapide d'une classe moyenne favorise l'adoption des modes de vie occidentaux.
Cependant… le système ancestral et patriarcal est un lourd handicap pour l'émancipation de la femme indienne, et en particulier pour le sort réservé aux veuves démunies de toute ressource, et au tragique destin subi par les filles abandonnées dès leur plus jeune âge.

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Ici, l'intolérable est dépassé. Les mauvais traitements, l'exploitation sexuelle des jeunes enfants, leur mort acceptée tacitement et souvent provoquée , sont une insulte à la dignité humaine.
Le photographe Fazal Sheikl a vécu de longues semaines au sein des communautés de femmes veuves, réfugiées dans la ville sainte de Vrindavan, au nord de l'Inde. Rejetées par leur famille, condamnées par la loi, elles viennent à Vrindavan, rechercher le "paradis" (Moksha), afin de se libérer du cycle de la mort et de la réincarnation ( Samsara).

medium_HCB-FazalSheikh1.jpg

Sont présentées également dans une deuxième salle, les photos de fillettes abandonnées à leur naissance. Car dans la société indienne, une fille est considérée comme un fardeau, à cause de la coutume consistant à lui offrir une dot à son mariage. Cruauté et dénuement sont leur lot quotidien.
Cette exposition pourra choquer certaines âmes sensibles, plus habituées à voir une Inde au-dessus de tout soupçon, pays de la "non violence", cher à Gandhi, tant est puissant, chez nous Occidentaux, les discours rassurant des "Droits de l'Homme".
Sans provocation inutile, mais avec force et sensibilité, Fazal Sheikl dénonce l'humiliation, la violence faite à ces femmes dépossédées de leur âme, de leur corps, et à qui la parole même a été confisquée. Les textes qui accompagnent ces photos sont bouleversants d'émotion. Ici, le "choc des civilisations", n'est pas un vain mot.
                                                                                                                                                                                                               

-Fondation HCB -  2, impasse Lebouis - XIV°. Tél : 01-56-80-27-00 - Du 10 mai au 26 août.

www.henricartierbresson.org

02 août 2007

Chez Pierrot XIV

 Vous en avez assez des pizzas dessèchées, du surgelé froid, des pâtes trop molles ou trop fades. Vous ne supportez plus les "Chinois",  "l'Indien" ou le "Thaïlandais", le resto rapide où l'addition est lourde. Vous êtes désabusé quant à l'assiette qui se résume à un carton mou dans lequel nage des ectoplasmes translucides, le contenu rejoignant le contenant, c'est-à-dire ce quelque chose qui n'a ni forme, ni odeur, ni volume connus, l'OVNI  de la gastronomie, quoi ! Alors, vous êtes prêt pour découvrir chez "Pierrot XIV," la bonne cuisine traditionnelle française, proposée à des prix  attractifs et fort raisonnables, compte tenu de la qualité des plats proposés et du service discret et attentif.

Cela se passe à Paris, dans le 14e ardt. au 92, bd brune. Tél : 01 45 42 10 00. Enfin ! un vrai restaurant qui renoue avec la tradition, servie avec les prestations sans nuage d'un vrai cuisinier. A ne pas manquer et à déguster de toute urgence                                                                                                                                                         R.R

 

01 août 2007

René Rémond : "Le Christianisme en accusation"

 René Rémond, décédé récemment,  est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages d’analyse politique, d’histoire contemporaine et d’histoire religieuse. En voilà un qui mérite d'être lu ou relu.

" Après des siècles d'histoire, le christianisme fait souvent figure d'accusé. A côté des manifestations de curiosité ou d'intérêt historique, il est de bon ton de faire de lui une sorte de bouc émissaire, tenu pour responsable de certains traits de mentalité individuelle ou de blocages de la société."

"Si le christianisme est en accusation, il a trouvé en René Rémond un excellent avocat. Que l'on partage ou non les convictions et l'engagement religieux de celui-ci, on ne peut que rendre hommage à son honnêteté intellectuelle."

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 Des extraits à lire pour se faire une idée du contenu de cet ouvrage:

-  Les Convertis du XX°s : Maritain, Péguy, Ernest Psichari, Claudel, Mauriac, Jean Cocteau...
-  Philosophes et journalistes chrétiens
-  Clercs et religieux influents
-  Aujourd’hui la mode est plutôt au persiflage, au sarcasme et à la dérision

 Pour lire ces extraits

Fr Bernard M