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06 juin 2006

la prison de la Santé: une paroisse exemplaire?

-Une paroisse où tout le monde est là dès le chant d'entrée;

- Une paroisse où on doit refuser du monde;

- Une paroisse où il y a plus d'hommes jeunes que de femmes;

- Une paroisse où tout le monde se dit bonjour en arrivant et se serre la main avec chaleur à l'échange de la paix;

- Une paroisse où il n'y a pas de quête;

- Une paroisse où après la communion, c'est un profond silence de dialogues intérieurs;

- Une paroisse où les paroissiens se partagent à la fin de la messe les fleurs qui ont servi à décorer l'autel ;

- Une paroisse où ceux qui ont des problèmes viennent à la fin de la messe demander la prière du prêtre qui leur impose les mains et les confie au Seigneur, Dieu d'amour et de miséricorde.

De quoi faire envie à beaucoup de curés !


Père Jean-Pierre Monnier, Père Salésien venant régulièrement célébrer l'Eucharistie à la "Santé".
 

25 mai 2006

l'Oeuvre d'Orient, visite dans le 14e

Dimanche 21 mai 2006: Mgr MASSOUD MASSOUD Youssef à Saint Dominique

Pendant la semaine du 14 au 21 mai 2006 l’OEuvre d’Orient a fêté son 150ème anniversaire. A cette occasion beaucoup d’évêques de l’Eglise orientale sont venus en France.

Mgr Massoud Massoud Youssef, évêque maronite de Syrie a célébré l’eucharistie de 11 h à Saint-Dominique. Au début de la cérémonie il a présenté son diocèse de Syrie.

Un extrait :

" Évêque maronite, je vous présente mon diocèse en Syrie qui comprend 32 paroisses, très dispersées les unes des autres dont 25 prêtres œuvrent dans celui-ci.

Les prêtres chez nous, sont mariés ou célibataires, ils ont besoin d’aide et l’évêque est celui qui cherche les moyens pour leur subsistance.

Il y a plusieurs communautés religieuses qui travaillent dans le diocèse, ces personnes appartiennent à des ordres différents. Le peuple est très proche de l’Eglise et si le prêtre sert de bon cœur son peuple, il est très aimé.

Actuellement les vocations sont bonnes et riches : une dizaine de séminaristes étudient en ce moment chez nous.

Les chrétiens sont de rites différents : maronites, grecs orthodoxes, grecs catholiques, arméniens.

Le rapport entre musulmans et chrétiens est un modèle, même notre président, M. Bachar al Assad avec qui j’entretiens de très bonnes relations personnelles soutient tout cela. …"

Vous trouverez une présentation plus complète à l’adresse suivante :

http://saintdominique-paris.com/article399.html

fr Bernard M.

20 mai 2006

A la rencontre des personnes âgées.

Avec Françoise, Sœur Agnès, Rosine, Carmen et Bernadette nous formons une équipe d’accompagnement spirituel près d’une centaine de personnes âgées, médicalisées souvent en fin de vie. A tour de rôle, chaque, semaine nous visitons les six étages de douze personnes que nous nous sommes répartis.

Certaines personnes nous attendent, d’autres ne nous reconnaissent pas d’une semaine à l’autre ; il s’agit pour chacune de nous d’être là, de vivre pleinement la parole d’Evangile : « j’étais malade, et vous m’avez visité ». Alors, avec un geste, un compliment, une écoute, un chant… nous essayons de communiquer et de leur dire ou de leur faire comprendre qu’elles sont importantes et aimées de Dieu.

Chaque mercredi à 15 h nous transformons une salle en chapelle et un Père de la rue Friant vient célébrer l’Eucharistie au milieu des fauteuils roulants et des cannes !

Trente personnes environ assistent à cette messe, on reprend les chants de notre communauté!

Puis nous prions une dizaine de chapelets en revivant la vie du Christ avec le regard de Marie. C’est un temps béni pour ces personnes, un moment de pure joie et d’espérance, un plongeon dans leur passé avec de vieux cantiques.

Bernadette Gourlet

 

MAPADEX, 117, boulevard Brune

75014 PARIS – tel 01 53 90 20 50

18 mai 2006

Les Petis Frères des Pauvres

1946-1-2006: soixantième anniversaire des petits frères des pauvres

 

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60 ans de fraternité: Ensemble vers les plus pauvres

Fête du voisinage – Fleurs relais

Le mardi 30 mai 2006, dans la journée de la fête du voisinage – immeubles en fête, les bénévoles des petits frères des Pauvres Paris-Sud se mobilisent pour offrir des roses à 2 000 personnes de plus de 50 ans, isolées ou en situation de précarité, grâce au concours d’une cinquantaine de commerçants de proximité.

Ainsi, boulangers, pharmaciens, vendeurs de journaux, épiciers, libraires des 5ème, 6ème, 7ème, 13ème, 14ème et 15ème arrondissements de Paris, recevront chacun une trentaine de fleurs, qu’ils offriront à des personnes qu’ils connaissent et qu’ils ont repérées comme étant isolées ou démunies.

Depuis sept ans, la soirée Immeubles en fête offre l’occasion de créer un temps de convivialité important pour des personnes âgées isolées. Les petits frères des Pauvres Paris-Sud y participent chaque année davantage. En 2006, deux immeubles du 15ème arrondissement, les 71 rue de la Convention et 90 rue Cambronne où logent plusieurs personnes accompagnées par l’association seront particulièrement fêtés. Au cours de ces soirées, une rose sera offerte à chacun des participants (voisins, concierges, résidants, bénévoles).

L’association, qui lutte depuis soixante ans contre l’isolement et la pauvreté des personnes âgées ou en précarité, a décidé d’initier l’opération des 2 000 fleurs relais qui constituera un temps fort de son soixantième anniversaire. A compter du 21 avril, une nouvelle campagne de communication des petits frères de Pauvres sera lancée.


Les petits frères des Pauvres Paris-Sud
2 bis, Place Bienvenüe
75015 Paris
Métro : 4, 6, 12 et 13 : Montparnasse Bienvenüe / Bus : 91, 92, 95 et 96 : Gare Montparnasse

Contact presse : Emilie Lebarbier / 06 63 68 33 81 / elebarbier@yahoo.fr
Contact petits frères : Myriam Briez / 01 45 44 44 30 / myriam.briez@petitsfreres.asso.fr

12 mai 2006

Le Groupe scout Notre Dame de France

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Le Groupe scout N.D. de France a été créé en 2002 à l’initiative d’anciens élèves de l’établissement scolaire N.D. de France, rue de la Santé. Le Groupe dispose depuis sa création d’un local dans cet établissement.

Le Groupe a démarré avec une Meute (Louveteaux de 8 à 12 ans), une Troupe (Eclaireurs de 12 à 17 ans) et le Frère Jean-Jacques, un Franciscain du Couvent Saint François, rue Marie Rose comme Aumônier. L’effectif comptait alors une vingtaine de garçons.

En 2003, l’effectif est passé à une quarantaine de garçons et la Maîtrise s’est enrichie de nouveaux Chefs et Cheftaines ayant acquis une expérience du scoutisme catholique dans d’autres Groupes.

En 2004, le Groupe a ouvert une première unité féminine, la Ronde (Jeannettes de 8 à 12 ans) et une nouvelle unité masculine, le Clan (Routiers de plus de 18 ans). L’effectif a alors atteint 80 jeunes.

D’où proviennent les jeunes ?

Bien que basé dans un établissement scolaire privé, moins de la moitié des jeunes du Groupe est scolarisé dans cet établissement, les autres venant d’autres écoles publiques ou privées de Paris ou de banlieue. Ils sont domiciliés aussi bien à Paris (XIIème, XIIIème, XIVème, XVème, XVIème, XVIIIème) qu’en banlieue (Gentilly, Vitry, Arcueil, Montrouge, Clamart, Vanves, Suresnes, etc...).

fr. B. Meha

De plus amples détails aux adresses ci-dessous :

http://www.saintdominique-paris.com/article353.html

http://sufndf.free.fr/

06 mai 2006

Le défi du dialogue islamo-chrétien en Algérie, aujourd'hui

Le 11 mai, à 20h 30, dans le cadre des Jeudis de Saint Pierre de Montrouge, Mgr Henri Teissier, évêque d'Alger, fera un exposé et répondra aux questions des auditeurs sur le thème du défi du dialogue islamo-chrétien en Algérie aujourd'hui.

Mgr Henri Teissier, a été ordonné en 1955 par Mgr Duval à Alger, puis a été évêque d’Oran en 1972 et évêque d’Alger en 1988. Ecrivant et parlant parfaitement arabe, Mgr Teissier a participé à de nombreux colloques islamo-chrétiens en Algérie, dans les pays du Maghreb, au Moyen-Orient et en Europe. Il a également donné un grand nombre de conférences dans différents pays et écrit de nombreux articles.

Cette intervention revêt une particulière importance, si l'on se réfère à la récente loi algérienne contre le prosélytisme. En effet, au mois de mars dernier, le parlement algérien a adopté une loi, punissant de prison ferme, le prosélytisme. Mgr Teissier affirme espérer rester optimite, mais a dit toutefois: « nous regrettons que le texte s’achève sur des sanctions assez lourdes. Je pense que dans le domaine du religieux, nous devons pouvoir nous rencontrer dans le respect et la confiance, ..."

A.C.

 

 

 

 

 

Alger: cathedrale Sainte Afrique (à gauche)

Alger: Nouvelle cathédrale (àdroite)

12 avril 2006

Lavement de pieds, GIOTTO 1306

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31 mars 2006

Espace Madeleine Delbrêl

La crypte de l’église St Dominique s’appelle désormais : « Espace Madeleine Delbrêl »


D’importants travaux de rénovation de la crypte de l’église Saint Dominique ont été effectués ces dernières années. La paroisse dispose maintenant d’une salle magnifique qui se prête à de multiples usages. Elle s’appelle « Espace Madeleine Delbrêl ». On a voulu marquer de cette manière les liens particuliers qui nous unissent à cette grande figure de l’Eglise du XXème siècle en région parisienne.

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Le 23 octobre 2004, une petite délégation de Saint Dominique se rendit Ivry-sur-Seine. Cette ville se souvenait de Madeleine Delbrêl. Et la municipalité avait voulu marquer le centenaire de sa naissance. Notre paroisse, quant à elle, avait redécouvert les liens particuliers que Madeleine avait tissés avec Saint Dominique avant qu’elle ne s’installe en banlieue. Rappelons à grands traits la biographie de celle dont le nom est surtout lié à Ivry.


Madeleine Delbrêl dans le 14e

Madeleine Delbrêl est née en Dordogne le 24 octobre 1904, fille unique d'un père cheminot et d'une mère issue d'une famille bourgeoise. Elle fait à 12 ans sa première communion, fervente mais sans lendemain. Car si elle rencontre dans son enfance des prêtres qui savent éveiller en elle une foi simple et profonde, elle est aussi soumise à d'autres influences. A 16 ans, elle arrive à Paris car son père est nommé chef de gare à Denfert-Rochereau et la famille s’installe dans notre quartier. Madeleine fréquente les milieux intellectuels et athées.


En 1923, alors qu'on la considère comme fiancée au jeune bordelais Jean Maydieu, celui-ci s'éloigne brusquement d'elle pour rentrer chez les Dominicains. Cette séparation marque profondément Madeleine qui tombe malade et ne se mariera jamais après. Mais elle rencontre bientôt une bande de jeunes pleins d'entrain, des étudiants chrétiens, qui « parlaient de tout mais aussi de Dieu qui paraissait leur être indispensable comme l'air ». Elle en vient alors à s'interroger sur Dieu. C’est à cette époque qu’elle rencontre l'abbé Lorenzo, vicaire à Saint Dominique. Il devient son guide spirituel et l'amène à s'engager dans le scoutisme. On situe la conversion de Madeleine Delbrêl en 1924.

Un engagement fort à Ivry

En 1930, dans la ligne de son engagement, elle songe à un projet de vie commune tournée vers les plus pauvres. Elle rassemble un groupe d'une douzaine de jeunes femmes pour réfléchir ensemble sur l'écriture sainte. Elle commence des études d'assistante sociale. Elle obtient son diplôme en 1936 et travaille un temps dans cette profession à la paroisse Saint Jean-Baptiste d'Ivry. En 1939, elle est embauchée comme assistante sociale à la mairie d'Ivry. C'est une ville "rouge" dirigée par un maire communiste et athée, Georges Marrane, qui sera pour elle à la fois un adversaire et un ami. Elle fera toute sa carrière dans cette ville au service des plus pauvres.


A Ivry on n’a pas oublié et on peut encore visiter la maison où Madeleine a vécu avec sa petite communauté.


fr Bernard M.

Pour découvrir davantage Madeleine Delbrêl, lire : « Nous autres, gens des rues », Seuil, 1966.

Pour s’imprégner de sa spiritualité, lire : « Madeleine Delbrêl, la joie de croire » Editions du Seuil, 1995

27 mars 2006

Rencontre avec le père Clochard Bossuet

Vicaire de la Paroisse Saint Dominique

Le père Clochard Bossuet est arrivé depuis quelques mois dans notre quartier, comme vicaire à la Paroisse Saint Dominique. Il a été nommé pour un an.

Il se décrit comme « une vocation tardive ». En effet, il a été ordonné prêtre en 1992 à l’âge de quarante quatre ans. Il a débuté comme vicaire à la Paroisse Saint Christophe de Javel à Paris, où il avait la charge de l’aumônerie des jeunes.

Il a ensuite demandé à être affecté au Ministère Hospitalier pour deux raisons. La première est qu’il le considère comme un des piliers de la mission de l’Eglise dans le monde d'aujourd'hui. Pour expliquer la seconde, il évoque son enfance. Son père l’emmenait au pèlerinage national des malades à Lourdes, chaque été. Il a donc eu un contact spontané et fréquent avec les malades dès sa jeunesse. Il a commencé par un stage d’un an à l’hôpital de la Pitié Salpétrière, puis il a été nommé à l’hôpital Necker, pendant sept ans, auprès des enfants malades. Il y rencontrait les parents autant que les patients, quels que soient leurs croyances religieuses, leurs pratiques… L’hôpital est effectivement le seul environnement, mis à part l’armée, où l’Eglise est présente sur le lieu de travail. À l'hôpital, tout le monde y a accès, d’où l’importance de l’image renvoyée par l’Eglise et du regard porté sur sa présence.

D’autre part, travailler en milieu hospitalier implique d’accepter de faire face à l’évènement majeur qu’est la mort en accompagnant ceux qui y sont confrontés. C’est un des rôles du prêtre. Il a cependant délibérément choisi d’œuvrer pour que l’image traditionnelle de l’aumônier change, en restant présent et visible dans les couloirs de Necker, disponible à tout moment, mais pas uniquement pour les derniers sacrements.

Après sept années, il a estimé qu’il était temps de « passer la main » et il a souhaité « renouer » avec la vie paroissiale. Il est parti un an en Italie, dans une église de montagne, où il a été frappé par le dépaysement, tant par le contact avec une population rurale que par la nécessaire adaptation à un contexte culturel particulier, où la pratique religieuse et le fait de se rendre à la messe relèvent encore de coutumes, très ancrées dans les mentalités.

A son retour en France, il a été nommé à la paroisse Saint Dominique. Il y trouve ce qui représente pour lui un des ciments de l’Eglise d’aujourd’hui : des jeunes ménages très actifs qui proposent, organisent, animent et sollicitent; Cette énergie est une source de motivation et de stimulation pour l’équipe de prêtres dont il fait partie.

Il ne connaît pas encore sa prochaine étape, mais il sait déjà qu’il aimerait rester un peu plus longtemps chez nous pour profiter du quartier. Dans sa jeunesse, il se représentait le 14ème comme un lieu de passage. Aujourd’hui il le perçoit comme un lieu où il fait bon vivre.

Anne-Céline Ribadeau Dumas

09 mars 2006

Aïn Karem

Que s’est-il passé samedi 25 février dans l’après-midi, 18 rue Daguerre?

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Les passants pouvaient remarquer un orateur juché sur un tabouret et tenant des discours. Quelques-uns écoutaient, lui posant des questions.
Ceux qui s’arrêtaient étaient invités à entrer dans le débat en cours.
Cet événement se reproduit périodiquement depuis plus d’un an, toujours un samedi après-midi, environ une fois par mois au même endroit. Il s’agit d’un "apostolat de rue" organisé par le «Mouvement Résurrection» et la «Communauté Aïn Karem». S’il vous arrive de flâner, rue Daguerre, et de remarquer ce groupe de laïcs parfois accompagnés par le Père d’Arbaumont, curé de saint Dominique, votre première réaction sera peut-être de vous demander s’il ne s’agit pas d’une « secte ». Soyez rassurés. Il n’en est rien. Il s’agit bien d’un groupe catholique qui pratique ce genre d’apostolat auquel nous sommes peu habitués. Parmi eux vous reconnaîtrerez, peut-être, certains chrétiens de notre quartier qui ont rejoint le groupe.
En faisant vos courses, rue Daguerre, n’hésitez pas à vous arrêter quelques instants. Demandez-leur quel feu intérieur les pousse à s’adonner à cette activité de loisir assez surprenante pour un samedi après-midi.
Renseignements pratiques : les prochaines dates sont les samedis 18 mars, 29 avril, 20 mai et 17 juin 2006.
fr Bernard M.

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