Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11 septembre 2009

Ecologie et protection de l’environnement sont à la fête dans le 14ème les 12 et 13 septembre 2009.

Animations interactives gratuites autour de l'environnement et du monde marin au Garef océanographique : Samedi 12 septembre, de 14h à 18h :
Dans le cadre des Journées portes ouvertes du Centre d'animation GAREF Océanographique, jeunes et adultes pourront participer aux animations interactives gratuites autour de l'environnement et du monde marin. 26, allée du Chef d'Escadron de Guillebon - Jardin Atlantique. M° Montparnasse-Bienvenüe. Tél. : 01 40 64 11 99. oceano@garef.com. www.garef.com/oceano

Fête de la rue Campagne Première sur le thème de l'écologie : Samedi 12 septembre, 20h et dimanche 13 septembre, de 10h à 19h
Au programme :ouverture de la fête samedi 12 à 20h, projection  sur grand écran du film « 6 millions d'autres » de Yann Arhus Bertrand, un jeu vidéo dédié à l'écologie sur écran géant, concerts, défilé, expositions d'artistes, jeux et ateliers divers, décorations à base de matériels recyclés, vente de paniers bio, atelier de construction de mobilier en carton, atelier de cosmétique bio.... Rue Campagne Première. M° Raspail

23 novembre 2008

Jean-Eugène Auguste ATGET et la photographie

Dans le précédent chapitre , nous vous laissions  au moment où Atget s’inscrivait dans la mouvance surréaliste . En 1922 Man Ray s’installe dans un atelier situé au 31bis de la rue Campagne Première, devenant ainsi le voisin d’Atget. Tout de suite, il lui achète une cinquantaine de photographies.  Atget lui donne son accord à condition que celles-ci ne soient pas signées. Elles paraîtront dans la revue « La révolution Surréaliste »

Le dépouillement de certains clichés, leur austérité, le vide des places et des rues et surtout la possibilité de réinterprétation, intéressent les surréalistes, toujours attirés par l’imaginaire et le rêve . En 1922, Atget a l’idée de photographier les devantures de boutiques et de les vendre aux commerçants.

atget vitrines.jpg

Les surréalistes se passionnaient pour les vitrines dans lesquelles la ville se reflète, et étaient fascinés par celles d'Atget

Une assistante de Man Ray, Bérénice Abott est alors fascinée par les clichés d’Atget. Elle rencontre le vieil homme  "voûté… las… triste….isolé, mais attirant… ». Elle consacre une partie de l’argent gagné chez Man Ray pour lui acheter quelques clichés. (ci dessous E.Atget photographié par B.Abbot)eugne_atget_par_berenice_abbott.jpg

En 1926, Atget perd son épouse. Désespéré, il décède le 4 août 1927.

A sa mort les archives photographiques d’art et d’histoire acquièrent environ 2000 négatifs, et Bérénice Abott achète le reste de ce qui constituera le fond Atget. Aux Etats-Unis , elle  le fait connaître en présentant  les clichés qui sont ainsi commentés et expliqués. En 1961, elle publie « the world of Atget » compilant tous les clichés qu’elle a pu rassembler entre 1927 et 1961.

En France, diverses bibliothèques possédaient  de nombreux clichés. Un campagne de recensement fut  mise en chantier. La collection de la Bibliothèque nationale de France ( département des estampes) recense à lui seul 4000 clichés.

atget1le cirqueackermannfoundat.jpg
E. Atget, Le cirque (Ackerman Foundation)

Avec le développement d’Internet, beaucoup des travaux d’Atget sont devenus accessibles. Le serveur Gallica de la Bibliothèque nationale a mis sur le réseau un grande partie du fond Atget.. D’autres existent aux Etats-Unis et en Corée.  Un des intérêts du serveur Gallica est de permettre une étude comparative des différents clichés et de voir ainsi l’évolution de la technique d’Eugène Atget, qui restera l ‘un des « grands » de l’art de la photographie.

N.D..L.R. Documentation extraite de la Revue n° 43 de la S.H.A. du 14e.

Serveur Gallica  de la Bibliothèque nationale de France : http://gallica.bnf.fr/

03 décembre 2006

31, rue Campagne Première, l'immeuble d'ateliers

La rue Campagne Première, qui va du boulevard Raspail au boulevard Montparnasse, porte le nom de la « première campagne » du général Taponnier contre les autrichiens à la fin du 18e. En 1912, y fut construit au numéro 31 un immeuble d’ateliers d’artistes, conçu par l’architecte André Arfvidson et décoré de superbes céramiques d’Alexandre Bigot.

 

medium_camprem-72d-142_copie.jpg
On y voit quatre étages d’ateliers à deux niveaux, les sculpteurs au rez-de-chaussée (la pierre, c’est lourd) et les peintres au dessus. La très belle façade sur la rue, orientée au nord, est entièrement recouverte de grès flammé ocre par le céramiste. Mais le véritable chef-d’oeuvre est au sud sur le passage d’Enfer avec ses céramiques plus discrètes, à même le ciment, sur laquelle donnent les appartements, sur deux niveaux aussi, avec leurs séjours, leurs cuisine. Sur ce même passage d’Enfer, la façade est entourée de maisons de ville, qui doublent les ateliers du rez-de-chaussée.

 

medium_atelier_campagne_premiere.jpg

 Relevé de la façade, par Muriel Bailleux, Justine Fourier et Sandrine Gonan

Mais, cet immeuble n’a jamais été occupé par des artistes ; il n’a connu qu’une ocupation bourgeoise. Les artistes de l’époque, il faut plutôt les chercher dans les traverses, les passages et les fonds de cours, dans la cour du 9, par exemple ; dans cette cour, longue et étroite, des ateliers avaient été construits sur plusieurs niveaux, avec des matériaux de récupération de l’exposition universelle de 1889. Ils ont abrité Giorgio de Chirico ou Rainier Maria Rilke

A.C. 

20 juillet 2006

Yves Klein, un peintre de Montparnasse

                                           Yves Klein, rue Campagne Première

Les 10 et 11 juin, plus de 4000 personnes sont venues fêter ce peintre qui hanta le quartier Montparnasse et qui fut à l'origine de la "monochromie bleue".

Il est reconnu comme ayant été un des plus grands de la peinture contemporaine en créant des "états de peinture immatérielle à travers  des monochromies blanches, noires, vertes, orangées, rouges et jaunes". Sculptant l'eau et le feu, il est l'inventeur des "Anthropométries" – pinceaux vivants donnant lieu à des "happenings". Il affirmera : "mon but est de renouer avec la légende du Paradis perdu". A la recherche de l'absolu, toute sa quête fut celle de retrouver l'état antérieur au péché originel. Il devint Chevalier de l'ordre des Archers de Saint Sébastien, dépendant de l'évêché de Soissons.

Jusqu'au 4 février 2007,une exposition lui est consacrée, à la Coupole, boulevard Montparnasse.                        R.R.