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12 septembre 2013

Municipales : Pascal Cherki renonce à être tête de liste dans le 14e

Manœuvres, coups bas et petites phrases, la bataille du 14e est lancée. Ça tangue, à droite comme à gauche, entre batailles de pouvoir et d’égo. On attend les discussions sur les vrais sujets qui intéressent les parisiens de l’arrondissement.

L'élection municipale, dans le 14e, a commencé avec huit mois d'avance et elle ressemble déjà à un feuilleton à épisodes. Premier épisode, que « La Voix » a déjà raconté : Marie-Claire Carrère-Gée (MCCG), vice-présidente du groupe UMP au conseil de Paris et personnalité du parti de droite dans le 14e, s'élève violemment contre ce qu'elle appelle« le parachutage en mode barbouze » de Nathalie Kosciusko-Morizet dans l'arrondissement – lui prenant la première place de la liste qu'elle espérait conduire.
Fin août, loin de s'apaiser, le conflit perdure et s'envenime. La conseillère UMP persiste et signe, elle veut présenter une liste dissidente. La situation commence à inquiéter sérieusement les responsables UMP. Philippe Gougon, le président de la Fédération de Paris, tente de siffler la fin de la récréation. Il s'insurge face aux « ferment de divisions » introduits par MCCG et il la menace de procédures disciplinaires.

Du côté de la gauche, Pascal Cherki, le député-maire (PS) du 14e, fait le 16 août une déclaration (dans « Libération »). Il place ses camarades socialistes au pied du mur. S'il n'est pas tête de liste, dit-il en substance, le parti socialiste perdra le 14e... et donc sans doute Paris, l'arrondissement étant un élément-clé des municipales. Or Anne Hidalgo, désignée pour reprendre le siège de Bertrand Delanoë, a été très claire : dans les arrondissements, aucune tête de liste ne pourra aussi être parlementaire, non cumul des mandats oblige.

Finalement, Pascal Cherki finit par jeter l’éponge. Anne Hidalgo l’annonce à quelques journalistes le 28 août : le maire du 14e sera second sur la liste… Mais en politique averti, il a négocié des compensations. Il devient conseiller politique de la candidate PS à la mairie de Paris, et son porte-parole. Dans le 14e, comme dans les autres arrondissements, les militants socialistes voteront le 10 octobre pour choisir leur tête de liste. La favorite est Carine Petit, l’actuelle adjointe à la politique de la ville, soutenue par Pascal Cherki. Elle sera en compétition avec Olivia Polski, l’adjointe aux affaires scolaires.
En attendant les listes définitives, les petites phrases ont repris. La dernière en date a été prononcée par Pascal Cherki, qui aime les formules choc. « Vous pouvez mettre des blue jeans à Marie-Antoinette, elle reste Marie-Antoinette. » a-t-il déclaré au « Journal du dimanche du 1er septembre, en parlant de Nathalie Kosciusko-Morizet. Il serait temps que les candidats aux municipales et leurs équipes abordent les vrais sujets, ceux qui intéressent les parisiens.

Gérard Desmedt

20 avril 2012

Autolib : premier bilan

autolib,bilan,bolloré,blue car,paris,delanoeAutolib a été lancée à Paris (et 25 communes de banlieue) le 5 décembre 2011 et compte au terme de ces 100 jours 2840 abonnés annuels et la millième voiture électrique (la Blue Car) en circulation. Avec un trajet moyen de 10 kilomètres et 70% d’utilisateurs satisfaits, le premier bilan pour le Maire de Paris, Bertrand Delanoë et le constructeur du véhicule, Vincent Bolloré est positif.

Les jeunes actifs (25-34 ans) sont les premiers utilisateurs de Autolib, séduits par les aspects financiers, pratiques et écologiques, ainsi que par la mode « geek »  (un petit espace dans Internet vous permettant de partager la passion de la hi-tech sous tous les angles) de la batterie LMP de l’entreprise Bolloré. Le nouvel abonnement à 30 euros par mois lancé au mois d’avril 2012 devrait renforcer l’attrait de cette solution de transport public électrique. Vous pouvez voir la vidéo de présentation en cliquant sur le lien ci-dessous,  si vous ne cherchez pas toutefois quelque chose de trop négatif !

http://paris-ile-de-france.france3.fr/info/autolib-bilan-...

Ce bilan n’est tout de même pas si mirobolant. 3.000 abonnés à l ’année sur Paris et la banlieue desservie. En moyenne les véhicules sont utilisés une fois par 24 heures, ça fait au mieux1.000 sorties par jour ! Quant au financement, le groupe Bolloré ne prévoit pas de rentabilité avant 7 ans. Autolib est financé (et sera ?)  par les seuls  usagers. Seule une subvention d’investissement initiale a été allouée lors de l’attribution de la délégation de service public à laquelle s’ajoute la mise à disposition de l’espace public pour les stations.

Signalons par ailleurs qu’une station Autolib’ et ses six voitures électriques ont été incendiées  à Créteil (Val-de-Marne). Le feu a démarré aux alentours de minuit. Cinq individus auraient été aperçus en train d’asperger d’essence les véhicules, dont trois ont été endommagés et trois autres entièrement calcinées, d’après un porte-parole du groupe Bolloré.

A.C.

05 novembre 2009

Réunion de consultation sur l’emplacement des stations AUTOLIB’ : lundi 9 novembre à 19h à la mairie du 14ème

La mairie de Paris a décidé d'implanter un dispositif de voitures électriques en libre-service AUTOLIB'. Ce dispositif auquel des communes voisines ont décidé de participer suppose un maillage de stations cohérent.

autolib.JPG

Une réunion de consultation sur l'implantation des stations AUTOLIB aura lieu le lundi 9 novembre à 19h en salle des mariages de la Mairie du 14ème. 2 place Ferdinand Brunot 75014

04 juin 2008

Les classes moyennes: de plus en plus difficile de se loger à Paris

Bertrand Delanoë a annoncé son objectif pour son deuxième mandat: 27.000 logements neufs dont 50% de sociaux. Actuellement, 16.000 logements sont programmés dont 60% de sociaux. Les neufs non sociaux, vont être rares et chers, le plus souvent hors d'atteinte des classes moyennes, qui n'ont pas droit au logement social. Même si le Maire dit vouloir "réexaminer certains programmes de ZAC pour augmenter le nombre de logements à loyer intermédiaire". Quant à l'ancien, son prix reste très élevé, d'autant que la politique de la mairie d'acheter des logements occupés pour en faire des logements sociaux n'a pas contribué à faire baisser les prix.
Trouver des terrains.
27.000 logements, c'est en gros 2.000.000 de m2. Avec un COS entre 2 et 3, cela revient à trouver près de 100 hectares de terrain à construire dans Paris, soit en moyenne 5 hectares par arrondissement . Mission impossible pour beaucoup!
Augmenter la densité
Ce mot n'est plus tabou. Déjà on envisage des immeubles de bureau de grande hauteur, "pour concentrer les réalisations", ce qui libère "des espaces pour des "programmes supplémentaires de logement, d'espaces verts, de commerces et d'équipement de proximité". Il va falloir monter haut!
Mais, pour cela il faut modifier le PLU (Plan Local d'Urbanisme), qui remplace le défunt POS (Plan d'Occupation des Sols).
Le PLU doit être adapté
Il faut poursuivre "le débat  sur la possibilité de construire des immeubles de logement de 15 étages". Pourquoi 15? parce que cela correspond à une hauteur de 50 m, inférieure à la norme IGH (Immeuble de Grande Hauteur), très contraignante. Rappelons que le PLU actuel, limite les immeubles à 37,5 m.
La modification du PLU prendra au moins un an.
Mais rassurez vous, on ne construira pas n'importe quoi. Ecoutons plutôt M.Delanoë:
"Toutes nos constructions seront inspirées par deux objectifs. Le premier, c'est la beauté, tout simplement, l'élégance architecturale...
Le second, c'est bien sûr, l'exigence environnementale.", c'est à dire "la pose d'installations de production d'énergie renouvelable, de dispositifs de ventilation innovants et la végétalisation des toitures et parois verticales."
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Le paradis, ou presque! 

A.C.