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11 août 2008

L'accueil des personnes sans domicile dans le 14ème: le Secours Catholique au 36bis, rue du Père Corentin

Depuis 2005, le Secours Catholique, en lien avec notre paroisse, a créé un accueil de jour pour les personnes sans domicile du quartier. Situé au 36 bis rue du Père Corentin sur le terrain des frères franciscains, il est ouvert le dimanche après-midi et depuis janvier 2008 le lundi matin. Il est régulièrement fréquenté par des personnes sans domicile qui y passent un moment ou l’après-midi pour échanger des nouvelles, jouer à des jeux de société, boire un café ou simplement se reposer.

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Ivan Cheniot, co-responsable avec Marie Alice Chicou, de l’équipe de bénévoles explique cette action.

« Quelle est votre mission? »

« Avant tout l’accueil des personnes sans domicile pour leur offrir un lieu où elles se sentent chez elles, trouvent une écoute et nouent un lien amical aussi bien avec les bénévoles qu’avec les autres accueillis.

C’est aussi une base pour aller plus loin dans une démarche d’accompagnement en fonction de leurs projets personnels.

Les équipes de rue, tournées à deux à la rencontre des personnes sans domicile, sont aussi nécessaires. Elles sont faites dans le même état d’esprit de disponibilité, d’échange, de lien social en allant voir des gens dont beaucoup ne viennent jamais à l’accueil mais sont ainsi informés de son existence.

« Que vous apporte cette activité ? »

« Je crois que c’est différent pour chacun.

Pour ma part, il y a déjà une sensibilisation à la réalité du problème des personnes sans domicile, à leur désocialisation. C’est une plongée dans une réalité qu’on laisse de côté si on ne fait pas cette démarche. Ca favorise une prise de conscience.

On peut dire aussi que cette activité nous ouvre. On est ramené à l’essentiel, confronté à notre pauvreté. Comme l’exprime le titre d’un livre écrit par un couple qui a choisi de vivre dans la rue, c’est une école d’humanité. »

Isabelle Constans 

Portes Ouvertes au local du 36bis, rue du Père Corentin: L'accueil de jour des personnes sans domicile vous invite à partager ses activités lundi 4 février de 9h à 12h.

02 février 2008

Festival de la Charité dans les paroisses du 14ème

Tables rondes, fêtes, échanges et débats ont été proposés par les associations de solidarité du quartier durant la semaine et se prolongent en cette fin de semaine, jusqu’au Mardi Gras, 5 février.

Voici quelques précisions complémentaires  au tableau (que vous pouvez aussi consulter en cliquant sur le logo du festival de la charité qui se trouve dans la colonne de droite de notre Blog) :

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28 janvier 2008

Stéphane Hessel : un optimiste pacifique et combatif

Dans le cadre du festival de la charité, conférence-débat de Stéphane HESSEL , mardi 29 janvierà 20h 30, au Centre Paroissial, 9, passage Rimbaut

« Il faut combattre le fantasme d’une immigration qui serait dangereuse pour notre pays, parce qu’elle augmenterait le chômage – ce qui est faux – ou qu’elle diminuerait l’identité française – ce qui est absurde. Car ce qui fait sa caractéristique, c’est précisément sa diversité culturelle. »

Lorsqu’il parle d’immigration, Stéphane Hessel sait de quoi il parle. Il est lui-même né allemand, à Berlin en 1917, avant de venir en France avec ses parents dans les années 1920.

Mais il choisit la nationalité française et, en 1941, le jeune normalien rejoint de Gaulle à Londres, avant de repasser en France comme résistant. Arrêté, déporté, Stéphane Hessel sort de la guerre avec une conviction : il veut travailler pour la compréhension entre les hommes et pour la paix. Un engagement le conduit, comme diplomate, à corédiger la Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948.

Il travaille ensuite notamment avec  Pierre Mendès-France, Michel Rocard. Homme de terrain et de médiation, il est de multiples combats, défendant les paysans sans terre du Sahel,  les Palestiniens, les sans-papiers (il a fait partie du collège des médiateurs suite à l’affaire de l’occupation de l’église Saint Bernard), n’hésitant jamais à interpeller tous les gouvernements chaque fois qu’il estime que des droits sont bafoués.

Et il continue, à 90 ans, à écrire, à parler, avec un optimisme incorrigible. Pour lui, la France a besoin de l’immigration. Le pays en profite, car elle apporte une richesse économique et culturelle. Des idées qui, en 2008, ont encore du mal à passer dans l’opinion.

Gérard Desmedt

25 janvier 2008

" Va, vis et deviens" de Radu Mihaileanu

Ce film ouvre le festival de la charité à Saint Pierre de Montrouge, le dimanche 27 janvier à 14h au centre Alésia-jeunes. La projection est gratuite et gracieusement autorisée par "Les films du losange". Le réalisateur, Radu Mihaileanu, sera présent pour le débat qui est organisé ensuite.

Fin 1984 début 1985, une grande opération est menée à l'initiative d'Israël et des Etats-Unis, consistant à emmener des milliers de Juifs Ethiopiens, les Falashas, vers la Terre Sainte, via des camps de réfugiés du Soudan. Parmi eux, un jeune garçon que sa mère catholique force à se faire passer pour juif afin de le sauver de la famine et de la mort. Arrivé en Israël, Schlomo, est adopté par une famille française séfarade de Tel-Aviv et grandit avec l'obsession de retrouver sa mère, restée dans le camp de réfugiés. Celui-ci va devoir s'intégrer, en mentant sur ses origines.

Ce beau film pose les problèmes entraînés par l’immigration : le déracinement, Schlomo ne se sent pas vraiment chez lui dans ce nouveau pays. Le problème d’identité : l’enfant exilé, malgré l’amour que lui donne sa famille adoptive, ne veut pas renier ses origines. Il tente de s’intégrer mais va rencontrer le racisme, l’intolérance religieuse, les haines politiques …

C’est surtout un film magnifique sur l’amour : celui qu’il reçoit de sa mère, de sa famille adoptive, et l’amour filial qui donne la force à l’enfant de se construire … Tout cela est exprimé grâce au jeu émouvant des acteurs et à la splendeur des photos.

C’est une excellente introduction aux thèmes de réflexion et d’échanges des journées à venir.

Monique Garrigue-Viney


La séance se déroulera le dimanche 27 janvier à 14 h à 18h (film 2h20 puis débat) au centre Alésia Jeunes, 16 rue du Moulin Vert. Les  places sont  limitées : La réservation est conseillée auprès du centre paroissial, 9 passage Rimbaut. Tel : 01 43 95 41 00 (lundi au vendredi  de 9h à 12h /14h à 18h- samedi 10h à 12h)

Pendant le film, il y aura une garderie et des animations pour les plus jeunes. (3 à 12 ans)

16 décembre 2007

Un festival de la Charité, pourquoi faire ?

La Voix vous a annoncé cette manifestation -voir la note- proposée par le diocèse de Paris et organisée par les paroisses, du 28 janvier au 5 février. Voici quelques infos sur ces objectifs.

Vivre la charité comme une fête
Festival et charité, les deux mots peuvent sembler contradictoires. En réalité, il n’en est rien. Car la charité n’est ni ennuyeuse, ni contraignante. Au contraire, elle peut se vivre comme une fête. C’est peut-être le premier objectif du Festival de la Charité que le démontrer, en manifestant l’espérance qui habite la communauté chrétienne.

Un festival d’initiatives
Il s’agit aussi d’offrir un temps privilégié pour témoigner de la profusion et de la richesse des initiatives qui visent, autour de nous, à aider les sans domiciles, les familles en difficulté ou encore les gens âgés ou isolés.

La charité est l’affaire de chacun
L’ambition est ainsi d’associer à cette démarche d’entre aide le plus grand nombre. Car la charité ne relève pas seulement de la responsabilité de « spécialistes », associations, paroisses ou aumôneries, sur lesquels on compterait pour agir. Elle est aussi l’affaire de tous les baptisés. A chacun de s’engager avec d’autres, ici et maintenant, mais aussi dans le temps, pour évangéliser par l’amour.

Changer de regard
Dernier objectif du Festival, aider les gens à changer la façon dont ils regardent ceux qui sont aidés. Loin d’être des marginaux, ils ont en effet toute leur place dans notre communauté. Repas festifs, danses, jeux ou expo-photos seront autant d’occasions, de témoignages en rencontres fortuites, de leur permettre de s’exprimer. De nouer des liens durables, aussi.