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20 avril 2010

Qui met votre voiture en fourrière ?

La Police, la Préfecture ? Pas toujours.

La scène se passe devant l'entrée d'un hôpital parisien. Sur cette petite place, quelques emplacements de stationnement touts occupés et quelques places interdites, dans lesquelles des voitures stationnent, souvent pour un temps assez court. Pas de papillons sur les pare-brises.

Arrive le camion d'une entreprise privée d'enlèvement vers la fourrière. Le conducteur prend son téléphone et parle au téléphone. Il raccroche, et aussitôt après entreprend de charger deux des voitures en stationnement interdit, l'une sur le camion, l'autre en remorque.

Arrive alors la Préfecture de Police, qui se met à rédiger les contraventions et les bons d'enlèvement en fourrière. Le camion attend. La préposée est même obligée de monter sur la benne du camion pour coller la contravention et l'autocollant « Enlèvement demandé » sur la voiture.

Sitôt fini, le chauffeur remonte dans son camion et part à toute vitesse avec les deux voitures, vers la fourrière. Les agents de la Préfecture verbalisent les autres voitures mal stationnées et s'en vont. La scène a duré quelques minutes.

Un camion privé d'enlèvement de véhicules vers la fourrière est-il autorisé à prendre l'initiative d'embarquer des voitures en stationnement interdit, de son propre chef ? En absence de toute verbalisation?

Qui décide, qui exécute ? On ne voit pas ce qui empeche d'aller plus loin. La prochaine étape: les camions transportent tout de suite les voitures mal stationnées, en fourrière, et là un agent verbalise en série. Seul problème, il faut noter où elles ont été enlevées.

Et puis, au fonds, pourquoi ne pas enlever aussi des voitures bien garées? Une fois enlevées, qu'est-ce-qui prouve qu'elles n'étaient pas en infraction?