30 avril 2010
L’Ecologie en ville pour les nuls, par les nuls.
Maintenant que l'écologie est notre maître à penser pour la vie en général et la vie citadine en particulier, où en sommes nous ?
Point 1 : l'éradication des automobiles des habitants est en marche (pas celles de nos élites, tout de même !), avec la suppression des parkings (dans le 14ème, 400 places rue Lecuirot, 200 places sur la Petite ceinture, de nombreuses places de stationnement de rues, ... Pour posséder une voiture il faut des places dans son immeuble.
Point 2 : Tous ceux qui en ont l'âge, achètent un scooter. Le nombre de ceux-ci a plus que triplé en une mandature. Ainsi leurs heureux propriétaires évitent les embouteillages, et pour certains s'affranchissent du code de la route.
Point 3 : La nature ayant horreur du vide, les voitures de banlieue viennent occuper les places de stationnement et pas mal d'autres emplacements moins autorisés. Mais comme ça fait marcher le commerce, tout va bien.
Point 4 : Mais alors, à quoi servent nos écologistes que le monde entier nous envie ? C'est très simple : à remplacer les voitures des habitants par celles d'autres habitants venus d'ailleurs. Ils viennent de plus loin. Donc, si vous trouvez garé devant chez vous un 4x4 venant d'une banlieue défavorisée, Sceaux par exemple, n'hésitez pas : allez vous garer à Sceaux!
Point 5 : Quant à l'essor du vélo, c'est pour plus tard. Rien de sérieux n'a vraiment été fait, ni pour lui faciliter la circulation (les pistes cyclabkes ne sont pas toujours là où on en a le plus besoin), ni pour le mettre à l'abri du vandalisme. (problème du stationnement dans les immeubles ). Velib, après un démarrage prometteur, peine à prendre une place significative.
Les nuls
06:00 Publié dans Le coin des râleurs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ecologie, paris 14, velo, stationnement, velib | Facebook | | Imprimer |
20 avril 2010
Qui met votre voiture en fourrière ?
La Police, la Préfecture ? Pas toujours.
La scène se passe devant l'entrée d'un hôpital parisien. Sur cette petite place, quelques emplacements de stationnement touts occupés et quelques places interdites, dans lesquelles des voitures stationnent, souvent pour un temps assez court. Pas de papillons sur les pare-brises.
Arrive le camion d'une entreprise privée d'enlèvement vers la fourrière. Le conducteur prend son téléphone et parle au téléphone. Il raccroche, et aussitôt après entreprend de charger deux des voitures en stationnement interdit, l'une sur le camion, l'autre en remorque.
Arrive alors la Préfecture de Police, qui se met à rédiger les contraventions et les bons d'enlèvement en fourrière. Le camion attend. La préposée est même obligée de monter sur la benne du camion pour coller la contravention et l'autocollant « Enlèvement demandé » sur la voiture.
Sitôt fini, le chauffeur remonte dans son camion et part à toute vitesse avec les deux voitures, vers la fourrière. Les agents de la Préfecture verbalisent les autres voitures mal stationnées et s'en vont. La scène a duré quelques minutes.
Un camion privé d'enlèvement de véhicules vers la fourrière est-il autorisé à prendre l'initiative d'embarquer des voitures en stationnement interdit, de son propre chef ? En absence de toute verbalisation?
Qui décide, qui exécute ? On ne voit pas ce qui empeche d'aller plus loin. La prochaine étape: les camions transportent tout de suite les voitures mal stationnées, en fourrière, et là un agent verbalise en série. Seul problème, il faut noter où elles ont été enlevées.
Et puis, au fonds, pourquoi ne pas enlever aussi des voitures bien garées? Une fois enlevées, qu'est-ce-qui prouve qu'elles n'étaient pas en infraction?
06:00 Publié dans 3- Vie des quartiers, Voirie et circulation | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : circulation, stationnement, fourriere, contravention | Facebook | | Imprimer |
08 juin 2006
11 400 places de stationnement supplémentaires pour les Parisiens?
Ce ne sont pas, malheureusement des nouvelles places
Il s'agit en fait d'augmenter le nombre de places dites de résident dans les parcs souterrains de la capitale. Ce nombre de places, 30% moins cher que le tarif normal, dans 65 parcs SAEMES, VINCI, etc., passerait de 20600 à 32000 en septembre 2006.
Mais tous les arrondissements ne sont logés à la même enseigne, tant s'en faut. Dans le 14e, cette mesure ne concerne que le parc SAEMES de la Porte d'Orléans. Il est donc aussi prévu de mettre à disposition des parisiens des places vacantes dans les parcs des offices HLM, au début de manière expérimentale dans quelques parcs. Une convention est en cours d'établissement.
Sur le site de la Mairie, l'adjoint au Maire chargé de ces questions, Denis BAUPIN, répond à 3 questions, dont celle-ci:
Question: quel est l’intérêt de mettre sa voiture dans un parc souterrain quand l’abonnement est plus cher que les 0,5 € par jour du stationnement résidentiel sur voirie ?
Réponse: Le service est bien différent : quand vous payez un abonnement dans un parc souterrain, votre place vous est réservée, vous ne tournez pas dans le parking pendant des heures en attendant qu’une place se libère : il y en toujours une de libre. Par ailleurs, ces parcs offrent une meilleure sécurité contre le vol ou les dégradations de votre véhicule.
Je ne sais pas si Denis Baupin descend souvent dans les parcs de la ville. Dans ceux-ci, votre place d'abonné n'est absolument pas réservée. Vous prenez ce que vous trouvez, et s'il n'y en a pas vous tournez dans le parking le temps qu'il faut, pendant des heures comme dit Denis Baupin.
A.C.
08:00 Publié dans 3- Vie des quartiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : stationnement, paris, parcs souterrains, tarif, résident | Facebook | | Imprimer |