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17 décembre 2011

Les Verts contre Autolib' : haro sur la voiture électrique

Les écologistes du Conseil de paris dénoncent, Autolib' qui est selon eux « un système plus complexe, plus polluant ». Etonnant.

autolib,velib,mairie paris,verts,écologieAutolib' est donc lancé, depuis le début du mois de décembre. Sur Paris et sa banlieue, le réseau propose 3000 voitures électriques Bluecar, sur 1100 stations, (dont 8 dans le 14e, voir note en fin d'article) avec le même système que Vélib. On prend un véhicule, qui sera garé sur une station proche de sa destination. (Cliquez sur l'image pour l'agrandir)

Sylvain Garel et Danielle Fournier, deux élus Génération Ecologie-les Verts du Conseil de Paris, ont cosigné, sans le magazine « A Paris » édité par la mairie, une tribune surprenante, qui s'oppose à Autolib. Leurs arguments ? L'autopartage existe déjà à Paris. Les Bluecars peuvent être laissées dans une autre station que celle du départ, d'où une difficulté pour remettre des véhicules là où ils en manquera. Et ajoutent-ils, « cela remet en cause des années d'effort pour réduire la circulation automobile (…) L'autopartage est écologique et rentable, et d'autres modes des déplacements doivent être soutenus : covoiturage, taxis, transports en commun, vélo...Pourquoi avoir imposé un système plus complexe , plus polluant, et qui a déjà coûté 25 millions d'euros à la Ville?  »

 Un système plus polluant ?

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26 juin 2011

Autolib, Velib, la grande saga parisienne

La ville de Paris continue à conjuguer la suite x-lib. Après Velib, dont la gestion est lourdement à la charge de la ville (voir la note), le projet Autolib prend le relai. Il s’agit de voitures électriques bleues, « Blue Car »,autolib,velib,paris 14e,lavoixdu14e du groupe Bolloré. Les stations Autolib seront installées dans les rues, à la manière des Velib.  Le système est calqué sur Velib : on doit être abonné, et le montant de « l’emprunt » est facturé sur le compte du client, selon 3 formules :
Abonnement annuel (12€/mois), avec location de 4 à 6€ 1a demi-heure.
Hebdomadaire (15€ pour 7j), location de 6 à 8€, la demi-heure,
Journalier (10€ ), location de 6€ à 8€, la demi-heure,

Autant, on voit bien l’intérêt de faire stationner les vélos de Velib en pleine rue, autant on a du mal à comprendre, celui d’y faire stationner les voitures Autolib, surtout à une époque où les voitures ne sont pas bien vues en surface.  Peut-être la volonté de se différencier de « l’auto partage » déjà développé à Paris (voir la note), et dont les véhicules sont dans des garages en sous-sol.

Le raisonnement de la ville est le suivant : Selon l’APUR, 25% des automobilistes parisiens (soit 150.000) sont prêts à abandonner leur voiture, et donc deviennent des loueurs potentiels, ce qui suffirait à justifier Autolib. Cela ne nous parait pas très juste, voire tendancieux ; car ce n’est pas du tout pour un même usage. En fait, Autolib remplacera plutôt les courses en taxi, si on se réfère au prix de la demi-heure. (Amusez vous à calculer le prix d’un week-end).

autolib,velib,paris 14e,lavoixdu14eEn Ile de France, 1.000 stations et 3.000 voitures électriques (pour commencer) sont prévues : 700 stations à Paris (500 en surface de 4-6 places et 200 couvertes de 6-10 places) et 300 stations  dans les communes adhérentes. Service 24 h/24 et 7;jours/ 7.

Les 30 stations qui seront installées dans le 14ème, sont maintenant connues, en voici la liste. (cliquez sur l’image pour agrandir)
A.C.

30 avril 2010

L’Ecologie en ville pour les nuls, par les nuls.

Maintenant que l'écologie est notre maître à penser pour la vie en général et la vie citadine en particulier, où en sommes nous ?

Point 1 : l'éradication des automobiles des habitants est en marche (pas celles de nos élites, tout de même !), avec la suppression des parkings (dans le 14ème, 400 places rue Lecuirot, 200 places sur la Petite ceinture, de nombreuses places de stationnement de rues, ... Pour posséder une voiture il faut des places dans son immeuble.

Point 2 :  Tous ceux qui en ont l'âge, achètent un scooter. Le nombre de ceux-ci a plus que triplé en une mandature. Ainsi leurs heureux propriétaires évitent les embouteillages, et pour certains s'affranchissent du code de la route.

Point 3 : La nature ayant horreur du vide, les voitures de banlieue viennent occuper les places de stationnement et pas mal d'autres emplacements moins autorisés. Mais comme ça fait marcher le commerce, tout va bien.

Point 4 : Mais alors, à quoi servent nos écologistes que le monde entier nous envie ? C'est très simple : à remplacer les voitures des habitants par celles d'autres habitants venus d'ailleurs. Ils viennent de plus loin. Donc, si vous trouvez garé devant chez vous un 4x4 venant d'une banlieue défavorisée, Sceaux par exemple, n'hésitez pas : allez vous garer à Sceaux!

Point 5 : Quant à l'essor du vélo, c'est pour plus tard. Rien de sérieux n'a vraiment été fait, ni pour lui faciliter la circulation (les pistes cyclabkes ne sont pas toujours là où on en a le plus besoin), ni pour  le mettre à l'abri du vandalisme. (problème du stationnement dans les immeubles ). Velib, après un démarrage prometteur, peine à prendre une place significative.

Les nuls

18 avril 2010

Réunion autour du vélo à la Mairie du 14ème

le 20 avril  à 18h et 19h

La mairie du 14ème organise à l'intention des conseils de quartiers le 20 avril à la salle polyvalente de la mairie deux réunions d'échange autour du vélo dans notre arrondissement.

- A 18h, il s'agira de la mise en place des contre-sens cyclables

- A 19h, il s'agira du nouveau plan vélo, en présence du Monsieur Vélo de la ville de Paris.

24 janvier 2010

Velib, ce n’est pas donné !

Expliquer Velib, n'est pas simple :

Le principe est que Decaux a financé l'investissement (90 millions d'euros) en échange de 1280 panneaux publicitaires, qu'il peut exploiter pendant 10 ans. Decaux considère maintenant que le coût de fonctionnement de Velib est plus élevé que prévu (en partie à cause des vols et du vandalisme). La ville a donc du accepter deux avenants au contrat.

Ainsi, la Mairie s'est engagée à verser 400 € par vélo vandalisé, dès que 4% du parc est atteint, et jusqu'à 20% du parc. Le 2ème avenant monte ce plafond à 25%. De plus, si le chiffre d'affaires dépasse 14 millions d'euros, le groupe Decaux reçoit de 25% à 50% du  surplus de recettes (en 2008, le chiffre d'affaires était de 15 millions !).

A ceci, s'ajoutent d'autres demandes de Decaux, le financement de l'extension en banlieue (7 millions), le renouvellement du parc de vélos (1,6 millions) et une aide pour l'embauche de nouveaux salariés (2,6 millions). Finalement en 2009, la municipalité va verser 11,2 millions (extension banlieue, renouvellement du parc, embauche de salariés). Et les recettes ? 15 millions en 2008, et 2009 ne sera pas meilleur. Il reste donc moins de 4 millions.

Rappelons qu'en échange, Decaux peut exploiter 1280 panneaux publicitaires pendant 10 ans, pour des recettes estimées à 50 millions par an, laissant un bénéficie de l'ordre de 10 millions.

Rappelons aussi que l'extension en banlieue, où les municipalités sont obligées de s'adresser à Decaux, à des conditions imposées, va être un véritable jackpot.

Rappelons enfin qu'au montage du projet, on déclarait que les recettes de Velib rapporteraient à la ville 25 millions d'euros ! On en est loin. Mais il fallait bien nous vendre le projet.

A.C.

06 janvier 2010

Transports à Paris: le bilan

Paris est doté d'un observatoire de la mobilité, destiné à suivre l'évolution des transports, métro, bus, deux-roues et voitures. Cet observatoire rend un rapport annuel, d'autant plus intéressant à consulter, qu'en 2001, année où B.Delanoë est devenu maire, il avait été annoncé que les transports en commun allaient connaître un essor sans précédent. Quel bilan? Aujourd'hui, celui des transports de surface.

Les bus inchangés

Les bus, transport de surface, allaient être désenglués des embouteillages et trouver leur vraie place. Les statistiques de l'observatoire, sur cette période, ne montrent pas un tel résultat : En 2001, il y avait 582 kilomètres de lignes dont 180 dans des couloirs protégés et 357 millions d'utilisateurs. En 2008, ces chiffres sont passés à 597 kilomètres de lignes dont 189 dans des couloirs protégés et 363 millions d'utilisateurs ( + 1,6% !).

76.000 places en moins pour les voitures

Car, pour améliorer la circulation des bus, les transports individuels, voitures et deux-roues ont  vécu beaucoup de changements :

En 2001, il y a à Paris 235.000 places de stationnement sur la voie publique pour les 4 roues et 9.000 zones de livraison. Ce nombre inclut 3.960 places de taxis et 697 de cars. 90.000 places sont alors gratuites.

En 2008, le nombre total de places sur la voie publique pour les 4 roues a chuté à 158.700 ( -33% !) et les places gratuites ont quasiment disparu: 2.700 ! Le nombre de zones de livraison est resté à 9.000 comme les véhicules spécifiques: 6.650 taxis, cars, police, pompiers, etc.

3 fois plus de deux-roues

La part des deux-roues dans les transports parisiens, entre 2001 et 2008, passe de 6% à 17% : 3 fois plus. Mais le vélo reste marginal, puisqu'il ne représente que 2%. Le Velib n'a pas été la révolution annoncée.

La seule conséquence réelle de la politique de circulation menée depuis 2001, est la croissance explosive des deux-roues motorisés, essentiellement des scooters, qui sont devenus le mode de déplacement rapide à Paris.

Mais où stationnent-ils ?

Le nombre de places de stationnement deux-roues est passé de 13.280 à 36.000, dans la même période, gagnant 23.000 places, ce qui reste insuffisant ; voir l'encombrement de nos trottoirs, qui n'est pas du qu'à l'indiscipline de leurs conducteurs : il est aussi la conséquence de mauvais emplacements. Mais si c'est pour supprimer encore d'autres places voitures, non merci. La voiture n'est pas le seul mal de la ville.

Encore faut-il que l'offre de transports en commun soit à la hauteur des enjeux !

A.C.

01 avril 2009

Accident mortel de Velib à Paris

Un homme est décédé des suites d’un accident en Velib, le 23 mars dernier. C’est le sixième décès depuis la mise en service de Velib, le 15 juillet 2007. Le premier accident mortel a eu lieu le 18 octobre 2007, et a provoqué la mort d’une femme, renversée et tuée par un camion benne. Et c’est dans les mêmes circonstances, avec un camion benne, que vient de se produire le dernier accident, avenue de Friedland. Dans ces six accidents mortels, exclusivement des poids lourds, un car, un bus, et quatre camions sont impliqués.
Le but de cet article n’est pas de comptabiliser les morts, mais d’essayer de mettre en garde les utilisateurs de vélos,  en particulier, devant le danger, qui vient de la disproportion entre des vélos et ces énormes véhicules, à quoi s’ajoute le problème des angles morts dans la vision des conducteurs, et leur comportement pas toujours prudent ni civique (selon la Préfecture, la responsabilité des vélos dans les accidents n’est engagée que dans 30% des cas).
Un processus est fréquent dans les accidents entre poids lourds  et vélos : le camion double le cycliste, puis, soit se rabat sur lui, soit tourne à droite. Un conducteur de poids lourd ne voit pas ce qui est le long du camion : il faut donc être très vigilant quand un camion double, et surtout ne jamais le doubler par la droite, même s'il est arrété.
A propos de l’accident d’octobre 2008, La Voix a publié, des conseils, avec des schémas sur les angles morts – reportez vous à cette note, en cliquant ici.
A.C.

21 octobre 2008

Accident mortel de VELIB dans le 14ème

Vendredi dernier à 6h30 du matin, un malheureux jeune homme a perdu la vie, dans un accident entre son Velib et un car de tourisme, au carrefour de l’avenue du Maine et de la rue du Commandant René Mouchotte. Le car faisait demi-tour et n’a pas vu le cycliste parce qu’il était « dans l’angle mort ».

La Voix s’associe à la douleur de sa famille et de ses amis, et pense tout particulièrement à eux.

C’est le quatrième accident mortel de Velib à Paris. Deux impliquaient un camion et les deux autres un bus ou un car. Et toujours, les angles morts de vision apparaissent comme l’une des causes principales dans les accidents qui concernent les poids lourds.

On a vraiment peine à croire, qu’il n’y pas de moyen technique pour remédier à ce problème. La prévention routière s’y était essayée. Qu’est ce que c’est devenu ?

Un carrefour particulièrement dangereux

Il ne faut pas tout mettre sur le dos des angles morts : ce large, trop large carrefour que les habitants du 14ème connaissent bien est particulièrement dangereux. Il n’y a pas dans le cycle du feu rouge de moment ou les cyclistes, plus lents que les autres, peuvent traveser ou tourner sans danger.

5 règles essentielles pour éviter les risques liés aux angles morts

En attendant que constructeurs et dirigeants se décident à y travailler, il faut sensibiliser piétons et cyclistes, si vulnérables, aux angles morts, indiqués dans le schéma ci-dessous.

angle-morts.jpg
  • essayer d’être en contact visuel avec le conducteur : si vous pouvez voir ses yeux dans son rétroviseur, il peut également vous voir.
  • Ne jamais s’arrêter sous les rétroviseurs ou à leur hauteur
  • Ne pas dépasser un camion par la droite
  • Ne pas chercher à dépasser un camion qui manœuvre, ni par la droite, ni par la gauche, surtout à l’approche d’une intersection
  • Rester visible de jour comme de nuit grâce à l’éclairage avant et arrière du cycle.

A.C.

01 juillet 2008

En 2009, des Autolib électriques en libre service

Le succès des Vélib’ a donné des idées à la municipalité parisienne. Annick Lepetit, adjointe (PS) de Bertrand Delanoe, chargée des déplacements, des transports et de l'espace public, vient d’annoncer le lancement en 2009 des Autolib’. Sur le même principe que les vélos, les parisiens trouveront à leur disposition 2000 voitures électriques ou hybrides (essence+électricité), stationnées sur 500 à 700 stations. Après avoir été réservée sur internet, ou prise directement sur une borne, la voiture sera restituée dans une autre station.

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La mairie vient de lancer un appel d’offre aux constructeurs. Ils devront fournir un petit véhicule urbain pouvant transporter deux adultes, et assez grand pour  « mettre un siège bébé ou des enfants à l’arrière » a précisé Annick Lepetit. La municipalité prépare aussi la création d’une nouvelle carte unique de transport, qui permettra tout à la fois l’usage du métro, des bus, du tramway, des Vélib’, des Autolib’ et de la navette fluviale Vogueo.

Gérard Desmedt

28 décembre 2007

Moins de publicité sur les murs de Paris ? Chiche !

Les élections municipales  approchant, la Mairie ressort les dossiers sensibles avec quelques effets d’annonce. Le Conseil de Paris vient ainsi d’adopter un « règlement local de publicité » ayant pour but de mieux contrôler l’affichage.. Parlons en donc, sans oublier que le fonctionnement de VELIB, filiale commune de deux grands publicitaires, Decaux et Publicis, est financé par des contrats d’affichage dans nos rues.

Il y a d’abord la question de la répartition géographique. L’affichage est, par exemple, interdit dans l’environnement des monuments historiques. Ainsi, on ne voit pratiquement pas de pub aux Gobelins ou dans le centre, alors que les Portes de Paris en sont envahies. Ces derniers devront être réduits de 30%. Egalement, comme le demandaient les associations de parents d’élèves, tout affichage sera interdit à moins de 50 m des écoles (c’est pas beaucoup). Bien accepté probablement, sera l’interdiction d’enseignes lumineuses sur les bâtiments haussmaniens. Plus controversée, est l’interdiction de tout affichage sur les portes de magasin, y compris pour la presse ou les évènements culturels.

Bonne nouvelle, les monstrueux panneaux de 12 m2 (3 mètres sur 4) doivent totalement disparaître  en 2009 (il y en a 1400 actuellement dans Paris). Quant aux panneaux de 8 m2, ils devront  à leur tour être supprimés en 2012.

Les professionnels de l’affichage protestent et s’inquiètent. Ils laissent prévoir un important report de la publicité le long du périphérique, coté banlieue, où il y a moins de restrictions.

Alain Constans

13 juin 2007

Tout sur Velib: les velos en libre service arrivent le 15 juillet

La Voix vous en tient informé depuis le début (voir l'article précédent), la Mairie de Paris lance « Vélib’ », un système de location de vélos. Dès le 15 juillet, des milliers de vélos seront proposés en libre service 24h/24, 7j/7 dans des stations implantées environ tous les 300 mètres.

 medium_velib2.3.jpgToutes les stations-vélos du 14e arrondissement

 Raspail Schoelcher, 2 rue Victor Schoelcher, du 21 mai  au 22 juin

Port Royal Cochin, 97 Bd. Port Royal, du 14 mai  au 15 juin

Saint Jacques Tombe Issoire, 44 Boulevard Saint Jacques, du 9 mai  au 22 juin

Saint Jacques Ferrus, 3 rue Ferrus, du 21 mai  au 22 juin

Mouton Duvernet, 5 rue Mouton Duvernet, du 28 mai  au 29 juin 

Coty-Tombe d'Isssoire, 49 rue de la Tombe d'Issoire, du 4 juin au 29 juin 

Jean Moulin Alésia, 12 Avenue Jean Moulin, du 28 mai  au 29 juin 

Alésia Sarrette, 6 rue Sarrette, du 28 mai  au 29 juin 

Reille Montsouris, 61 Avenue Rene Coty, du 4 juin au 29 juin 

Jourdan Tombe d'Issoire, 160 Rue Tombe Issoire, du 4 juin au 29 juin 

Porte d'Orléans, 6 place du 25 août 1944, du 4 juin au 29 juin 

Sarrette Général Leclerc, 58 rue Sarrette, du 28 mai  au 29 juin 

Brune Didot, 108 Rue Didot, du 21 mai  au 29 juin 

Malakoff Pinard, 76-78 bld Adolphe Pinard, du 4 juin au 29 juin 

Raymond Losserand, Angle Vercingetorix 216 rue Raymond Losserand, du 4 juin au 29 juin 

Plantes Moulin Vert, 23 rue des Plantes, du 14 mai  au 15 juin

Alésia Gergovie, face 83 Rue de Gergovie, du 21 mai  au 29 juin 

Didot Château, 11 rue Didot, du 9 mai  au 8 juin

Rue de l'Ouest Château, 48 rue de l'Ouest, du 9 mai  au 8 juin

Maine Gaité, 90 ave du Maine, du 21 mai  au 22 juin

Boulard Daguerre, 16 rue Boulard, du 4 juin au 29 juin 

Jean Moulin, 56 ave Jean Moulin, du 21 mai  au 22 juin

Raspail Schoelcher Allégée, 4 Rue Schoelcher, du 21 mai  au 22 juin

Porte de Montrouge Allégée, Avenue de la porte de Montrouge, du 2 mai  au 13 juillet 

Maine Gaité Allégée, 90 ave du Maine, du 21 mai  au 22 juin

La réalisation de ces stations dans le 14e arrondissement nécessite la neutralisation provisoire du stationnement sur les lieux du chantier, pendant la durée des travaux.

 Service par abonnement

 Dès le 13 juin, les parisiens peuvent souscrire un abonnement Vélib' d’un an. Des milliers de tracts ont été distribués, notamment dans les bureaux de Poste. Consultez aussi http://velib.paris.frLe coût de l’abonnement 1 an est de 29 €. Cet abonnement donne droit à un nombre illimité de trajets pendant un an. Les 30 premières minutes de chaque trajet sont gratuites. Si vous devez effectuer un trajet supérieur à 30 minutes, le coût du service sera débité du compte personnel Vélib’ (rechargeable sur les bornes et prochainement par carte bancaire sur Internet. Dans le cadre l’ abonnement d’un an, il est demandé  un chèque de caution de 150 € (non encaissé)

Service occasionnel 

Pour utiliser Vélib’ de façon occasionnelle, dès l'ouverture du service, il est possible de souscrire un abonnement “courte durée” (Ticket Vélib' 1 jour et Ticket Vélib' 7 jours) en se rendant directement dans une station Vélib'.

Au-delà des 30 premières minutes, pour un trajet supérieur à 30 minutes, le coût du service Vélib’ est débité du compte Vélib’ (pour la Carte Vélib' 1 an) ou sur le compte bancaire (pour l'abonnement “courte durée”.

Tarifs

1ère demi-heure supplémentaire : 1€

2e demi-heure supplémentaire : 2 €

A partir de la 3e demi-heure : 4€ par demi-heure supplémentaire

31 mai 2007

VELIB fait grincer des dents

medium_velib_logo.2.jpgLa Voix vous a tenu et vous tient au courant de l’évolution de VELIB, les vélos en libre service, voulus par Bertrand Delanoë Maire de Paris. (voir les notes). Ce projet, que beaucoup attendent avec curiosité, et qui ne fait pas que des heureux, est  développé par SOMUPI, une filiale à 66% de Decaux et à 34% de Publicis.

Il y a d’abord Clear Channel, société américaine et candidat malheureux à VELIB, qui vient de saisir une nouvelle fois le tribunal administratif de Paris pour contester l’attribution de ce gros marché à SOMUPI. Clear Channel dénonce les « nombreuses irrégularités qui entachent la procédure d’attribution » et réclame auprès de la CADA (Commission d’accès aux documents administratifs) une copie du contrat de SOMUPI.

Les emplacements des 750 stations VELIB seront principalement récupérés sur des places de stationnement de voitures, jusqu’à 200 dans certains arrondissements. Dans le XIVème arrondissement, la maire, Pierre Castagnou, regrettant que ces stations ne soient pas plus souvent situées sur les trottoirs, a notamment déclaré : « cela fera 2 % du stationnement en surface en moins ».

Des maires d’arrondissement demandent un démarrage plus progressif. Plus de la moitié des stations doivent être mises en place pour la mi-juillet. Ils proposent de faire un bilan avant de poursuivre avec la deuxième phase. D'autres proposent d’utiliser des places de livraison, dont certaines, tout le monde le remarque, sont sous employées ou pas employées du tout.

A suivre !

A.C.

28 avril 2007

VELIB: ça avance!

Dans une note précédente (voir la note), nous vous avons parlé du système de locations de vélos de la Mairie : VELIB.

medium_velib2.jpgQuand il sera complet, il comptera  1450 stations, soit en moyenne 75 par arrondissement (plus pour les arrondissements peuplés comme le 14ème) et 20.600 vélos au total, soit en moyenne, un millier par arrondissement. L’expérience de Lyon a montré qu’on les trouvait plutôt en bas des côtes qu’en haut !

Les stations seront situées à proximité des stations de métro, des arrêts de bus et des grands équipements publics ; en moyenne une station tous les 300 à 400 mètres. L’utilisateur pourra emprunter un vélo dans une station et le reposer dans une autre.

Dans un 1er temps, le 14e comptera 80 stations (37 à la mi-juillet, 43 supplémentaires mi-août). Les premières seront installées entre le 2 mai et le 8 juin boulevard Edgard Quinet, rue Liard (parc Montsouris), avenue de la Porte de Montrouge, rue Didot et rue de l’Ouest. Tous les quartiers seront équipés d’ici la mi-août. (Voir la carte des stations « prioritaires »)

L’utilisateur devra obligatoirement être abonné. Il pourra ensuite emprunter un vélo pour 5 minutes, une demi-heure ou plus. La première demi-heure est gratuite, et le coût des suivantes est progressif, de 1 à 4€.

« Vélib’ n’entend pas concurrencer les loueurs de vélos, mais proposer un nouveau moyen de déplacement pour aller au travail, faire ses courses, ou sortir. » affirme la Mairie. Souhaitons que ce soit vrai, les loueurs étant pour la plupart dans des situations difficiles.

A.C.

31 mars 2007

La Mairie de Paris lance "Velib"

La ville de Paris met en place son système de vélos sur abonnement. Il s'appelle Velib  et sera opérationnel "en juillet au plus tard"!

medium_velib_logo.jpg"Le futur système de vélos en libre service a un nom : Vélib’. Court, simple, facilement prononçable dans de nombreuses langues, il illustre l’aspect pratique de ce futur service, attendu par les Parisiens. Associé au logo de la Mairie de Paris, « Vélib’ » sera apposé sur chacun des vélos et sur l’ensemble du mobilier urbain. Le modèle que nous avons retenu a été conçu par le designer Patrick Jouin. Elégant, il est doté d’une selle réglable en hauteur, d’un panier de grande capacité, d’un système de changement de vitesse rapide sans risque de déraillement, ainsi que d’une béquille haute stabilité. Je rappelle que trois formules d’abonnements seront proposées aux futurs utilisateurs : l’abonnement un jour (1 €), l’abonnement 7 jours (5 €) ou l’abonnement annuel (29 €). Pour les personnes ne souhaitant pas s’abonner, l’usage de ces vélos sera gratuit la première demi-heure, les prix devenant progressifs au-delà de cette durée. Conformément à nos engagements, Vélib’ sera mis en service au cours de l’été 2007."

Bertrand DELANOË

La mairie vous promet: 

"Avec des milliers de vélos proposés dans des centaines de stations, il y aura toujours un vélo à proximité. Une station tous les 300 mètres environ, un service disponible 24h/24 et 7j/7 : circulez en toute liberté avec Vélib".

medium_velib-velo.2.jpg

le velo Velib 

3 formules d’abonnement:

 

La première demi-heure de chaque trajet est gratuite. Au delà de ces trente minutes, les dépassements coûteront 1 euros pour les 30 minutes suivantes, 2 euros pour la 3ème demi-heure et 4 euros pour la suivante. Les prix sont donc progressifs en fonction de la durée d'utilisation :

- abonnement journalier (1€) ;

- abonnement hebdomadaire (5€ les 7 jours) ;

- l’abonnement annuel (29€).

A.C.