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02 février 2012

Emmaüs, la RATP et la Ville de Paris.

Le Conseil d’arrondissement de novembre dernier a évoqué l’état d’avancement du projet immobilier de la RATP, boulevard Jourdan et rue de la Tombe Issoire, dont La Voix vous a informé dès le début (voir notamment la note). Un accord Ville-RATP a, en particulier, scellé le sort du centre Emmaüs du Boulevard Jourdan qui devra fermer.

Jean-Paul Millet, Premier Adjoint, chargé de l’urbanisme, de l’habitat et de la propreté a notamment indiqué :

« Il vous est proposé aujourd’hui d'approuver un nouvel accord entre la Ville de Paris et la RATP. Pendant de nombreux mois, des discussions importantes ont eu lieu entre le gouvernement, le STIF (*) et la RATP au sujet des propriétés foncières qui appartenaient au STIF et qui seraient transférées à la RATP, et inversement. Dans ce nouveau projet, la Ville de Paris céderait à la RATP la totalité des deux parcelles lui appartenant. Une des parcelles est actuellement occupée par Emmaüs. Or, vous vous rappelez que nous avons voté il y a quelques mois une convention stipulant qu’Emmaüs serait informé du début des travaux six mois en avance avant, afin de pouvoir quitter les lieux. Les travaux allant commencer d’ici la fin de l’année 2012, nous allons donc demander à Emmaüs de quitter les lieux en juin 2012. En échange, la RATP cèderait à la Ville de Paris 4000 m² des droits de construire permettant la réalisation d’environ 53 logements sociaux, des volumes non bâtis destinés à accueillir des équipements de petite enfance – une très grande crèche de 1146 m² et une halte garderie de 412 m² –, un volume pour le club des seniors de 150 m2, les jardins de la crèche et de la halte garderie de 750 m2, et un volume pour un local commercial de 200 m². La valeur de ces biens est estimée à 8.816.600 euros HT ».

Il s’agit en fait, d’un vrai échange, sans transfert d’argent et « sans soulte ». Et la RATP, devenant seul propriétaire, peut réaliser l’opération immobilière prévue, qui préserve le garage des bus. Son métier réel étant bien de … transporter des voyageurs ! Vous en doutiez peut-être?

(*) STIF : Syndicat des Transports d’Ile de France.

A.C.

06 janvier 2010

Transports à Paris: le bilan

Paris est doté d'un observatoire de la mobilité, destiné à suivre l'évolution des transports, métro, bus, deux-roues et voitures. Cet observatoire rend un rapport annuel, d'autant plus intéressant à consulter, qu'en 2001, année où B.Delanoë est devenu maire, il avait été annoncé que les transports en commun allaient connaître un essor sans précédent. Quel bilan? Aujourd'hui, celui des transports de surface.

Les bus inchangés

Les bus, transport de surface, allaient être désenglués des embouteillages et trouver leur vraie place. Les statistiques de l'observatoire, sur cette période, ne montrent pas un tel résultat : En 2001, il y avait 582 kilomètres de lignes dont 180 dans des couloirs protégés et 357 millions d'utilisateurs. En 2008, ces chiffres sont passés à 597 kilomètres de lignes dont 189 dans des couloirs protégés et 363 millions d'utilisateurs ( + 1,6% !).

76.000 places en moins pour les voitures

Car, pour améliorer la circulation des bus, les transports individuels, voitures et deux-roues ont  vécu beaucoup de changements :

En 2001, il y a à Paris 235.000 places de stationnement sur la voie publique pour les 4 roues et 9.000 zones de livraison. Ce nombre inclut 3.960 places de taxis et 697 de cars. 90.000 places sont alors gratuites.

En 2008, le nombre total de places sur la voie publique pour les 4 roues a chuté à 158.700 ( -33% !) et les places gratuites ont quasiment disparu: 2.700 ! Le nombre de zones de livraison est resté à 9.000 comme les véhicules spécifiques: 6.650 taxis, cars, police, pompiers, etc.

3 fois plus de deux-roues

La part des deux-roues dans les transports parisiens, entre 2001 et 2008, passe de 6% à 17% : 3 fois plus. Mais le vélo reste marginal, puisqu'il ne représente que 2%. Le Velib n'a pas été la révolution annoncée.

La seule conséquence réelle de la politique de circulation menée depuis 2001, est la croissance explosive des deux-roues motorisés, essentiellement des scooters, qui sont devenus le mode de déplacement rapide à Paris.

Mais où stationnent-ils ?

Le nombre de places de stationnement deux-roues est passé de 13.280 à 36.000, dans la même période, gagnant 23.000 places, ce qui reste insuffisant ; voir l'encombrement de nos trottoirs, qui n'est pas du qu'à l'indiscipline de leurs conducteurs : il est aussi la conséquence de mauvais emplacements. Mais si c'est pour supprimer encore d'autres places voitures, non merci. La voiture n'est pas le seul mal de la ville.

Encore faut-il que l'offre de transports en commun soit à la hauteur des enjeux !

A.C.

23 avril 2007

Bus ligne 28: y a du progrès

Progrès modeste, on n'est pas passé d'une extrème à l'autre. On  a toujours l'impression que la RATP ne croit pas à cette ligne, pourtant si utile et malheureusement très chargée.

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Enfin, ne boudons pas notre satisfaction.

Depuis bientôt deux mois, l'amélioration du service attendue depuis si longtemps, a été mise en place, décidée et financée par le STIF, organisme  d'organisation des transports en Ile de France. Il s'agit principalement, de la circulation des bus 28 tous les jours de l'année, donc dimanches et fêtes, ainsi que l'extension du service jusqu'à 22 heures 30, tous les jours également, et ce, sur l'ensemble de la ligne. Quant à la fréquence elle est dans la journée de 5 à 7 minutes en semaine et de 7 à 12 minutes le samedi. En soirée et le dimanche, il vous faudra attendre de 15 à 20 minutes.  Début du service, 6h00 en semaine, 6h30 le samedi et 7h00 le dimanche et les jours de fête.

C'est tout de même une amélioration, pour une ligne souvent chargée, qui permet de relier la Porte d'Orléans et Alésia au 15ème, aux Champs Elysées (Petit et Grand Palais), Haussmann et Saint Augustin. 

08 juillet 2006

Transports en Ile de France: quelques timides avancées

Le STIF, syndicat des transports en Ile de France, qui dépend maintenant de la région a décidé de quelques améliorations, pour un montant annuel de 200 millions d'euros.

Métro:

medium_passy_s.jpgA partir de la fin de l'année,  jusqu'à 2h15 le samedi soir et les veilles de fêtes, une rame toutes les 10 minutes.

Ligne 13, meilleure fréquence le matin (24 rames de plus) et le reste de la journée

Ligne 11 meilleure fréquence de 19h40 à 22h50 en semaine et les samedis et dimanches après-midi 

Prolongation de la ligne 4 à Mairie de Montrouge, en 2011!! 

Ligne 12 nouvelle station Proudhon Gardinouxen 2010 et début des travaux de prolongation  à Mairie d'Aubervilliers.

Bus:

medium_logo_urbiel.jpgProlongation d'une heure le samedi soir et veilles de fêtes des bus de correspondance avec le métro.

Huit nouvelles lignes de Noctilien en plus des 35 éxistantes 

Liaison par bus en site propre Massy RER - Plateau de Saclay

Jean-Paul Planchou, élu PS du Conseil Régional a déclaré: "Le réseau de nuit (Noctilien, métro de week-end) sera étendu concomitamment au réseau de bus de jour". Si vous avez compris, écrivez nous, merdi d'avance. 

Trains et RER:

Plus de trains sur les lignes C et D

Liaison en 28 minutes Ermont-Eaubonne Saint-Lazare à la fin de l'année

Rénovation de 127 trains sur le RER C et D et Saint-Lazare et Est.

Remplacement des automoteurs transiliens, appelés "petits gris ", à raison de 30 par an (180 au total)

 

Navigo:

Générallisé, il remplace la carte orange 

 

 Tout ça, n'est pas une révolution!

Et si les automobilistes quittaient leurs véhicules, on ne les remplacerait pas avec ça.

A.C.