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06 janvier 2010

Transports à Paris: le bilan

Paris est doté d'un observatoire de la mobilité, destiné à suivre l'évolution des transports, métro, bus, deux-roues et voitures. Cet observatoire rend un rapport annuel, d'autant plus intéressant à consulter, qu'en 2001, année où B.Delanoë est devenu maire, il avait été annoncé que les transports en commun allaient connaître un essor sans précédent. Quel bilan? Aujourd'hui, celui des transports de surface.

Les bus inchangés

Les bus, transport de surface, allaient être désenglués des embouteillages et trouver leur vraie place. Les statistiques de l'observatoire, sur cette période, ne montrent pas un tel résultat : En 2001, il y avait 582 kilomètres de lignes dont 180 dans des couloirs protégés et 357 millions d'utilisateurs. En 2008, ces chiffres sont passés à 597 kilomètres de lignes dont 189 dans des couloirs protégés et 363 millions d'utilisateurs ( + 1,6% !).

76.000 places en moins pour les voitures

Car, pour améliorer la circulation des bus, les transports individuels, voitures et deux-roues ont  vécu beaucoup de changements :

En 2001, il y a à Paris 235.000 places de stationnement sur la voie publique pour les 4 roues et 9.000 zones de livraison. Ce nombre inclut 3.960 places de taxis et 697 de cars. 90.000 places sont alors gratuites.

En 2008, le nombre total de places sur la voie publique pour les 4 roues a chuté à 158.700 ( -33% !) et les places gratuites ont quasiment disparu: 2.700 ! Le nombre de zones de livraison est resté à 9.000 comme les véhicules spécifiques: 6.650 taxis, cars, police, pompiers, etc.

3 fois plus de deux-roues

La part des deux-roues dans les transports parisiens, entre 2001 et 2008, passe de 6% à 17% : 3 fois plus. Mais le vélo reste marginal, puisqu'il ne représente que 2%. Le Velib n'a pas été la révolution annoncée.

La seule conséquence réelle de la politique de circulation menée depuis 2001, est la croissance explosive des deux-roues motorisés, essentiellement des scooters, qui sont devenus le mode de déplacement rapide à Paris.

Mais où stationnent-ils ?

Le nombre de places de stationnement deux-roues est passé de 13.280 à 36.000, dans la même période, gagnant 23.000 places, ce qui reste insuffisant ; voir l'encombrement de nos trottoirs, qui n'est pas du qu'à l'indiscipline de leurs conducteurs : il est aussi la conséquence de mauvais emplacements. Mais si c'est pour supprimer encore d'autres places voitures, non merci. La voiture n'est pas le seul mal de la ville.

Encore faut-il que l'offre de transports en commun soit à la hauteur des enjeux !

A.C.

03 janvier 2008

Pistes cyclables, on n’y comprend rien !

Encore des pistes cyclables à contresens dans des rues de très peu de circulation. Dernières en date la rue de l’Aude et la rue des Artistes.

En revanche, la rue d’Alésia ou la rue Didot en manquent cruellement. On n’en met pas là où c’est difficile. Mais on en met là où c’est peu utile. Pour faire du chiffre, c'est-à-dire publier à sons de trompe, X kilomètres de pistes? Ou rendre encore plus difficile la vie des habitants en supprimant encore quelques places de parking ? Les deux, mon Général.

Je ne suis pas contre les pistes cyclables, je roule à vélo et en voiture. Mais je ne les trouve pas là où j’en ai besoin. Dans le quartier Alésia Didot, il y en a très peu, par exemple.

Posons la question clairement :

Ce que nous voulons c’est d’aller d’un point à un autre avec une continuité d’espaces protégés là où c’est nécessaire. Autrement dit un plan de circulation réaliste.

Ce que nous ne voulons pas, c'est des pistes là où ça n'est pas indispensable et des points noirs et autres avenues du Général Leclerc. 

A.C.

13 juin 2007

Tout sur Velib: les velos en libre service arrivent le 15 juillet

La Voix vous en tient informé depuis le début (voir l'article précédent), la Mairie de Paris lance « Vélib’ », un système de location de vélos. Dès le 15 juillet, des milliers de vélos seront proposés en libre service 24h/24, 7j/7 dans des stations implantées environ tous les 300 mètres.

 medium_velib2.3.jpgToutes les stations-vélos du 14e arrondissement

 Raspail Schoelcher, 2 rue Victor Schoelcher, du 21 mai  au 22 juin

Port Royal Cochin, 97 Bd. Port Royal, du 14 mai  au 15 juin

Saint Jacques Tombe Issoire, 44 Boulevard Saint Jacques, du 9 mai  au 22 juin

Saint Jacques Ferrus, 3 rue Ferrus, du 21 mai  au 22 juin

Mouton Duvernet, 5 rue Mouton Duvernet, du 28 mai  au 29 juin 

Coty-Tombe d'Isssoire, 49 rue de la Tombe d'Issoire, du 4 juin au 29 juin 

Jean Moulin Alésia, 12 Avenue Jean Moulin, du 28 mai  au 29 juin 

Alésia Sarrette, 6 rue Sarrette, du 28 mai  au 29 juin 

Reille Montsouris, 61 Avenue Rene Coty, du 4 juin au 29 juin 

Jourdan Tombe d'Issoire, 160 Rue Tombe Issoire, du 4 juin au 29 juin 

Porte d'Orléans, 6 place du 25 août 1944, du 4 juin au 29 juin 

Sarrette Général Leclerc, 58 rue Sarrette, du 28 mai  au 29 juin 

Brune Didot, 108 Rue Didot, du 21 mai  au 29 juin 

Malakoff Pinard, 76-78 bld Adolphe Pinard, du 4 juin au 29 juin 

Raymond Losserand, Angle Vercingetorix 216 rue Raymond Losserand, du 4 juin au 29 juin 

Plantes Moulin Vert, 23 rue des Plantes, du 14 mai  au 15 juin

Alésia Gergovie, face 83 Rue de Gergovie, du 21 mai  au 29 juin 

Didot Château, 11 rue Didot, du 9 mai  au 8 juin

Rue de l'Ouest Château, 48 rue de l'Ouest, du 9 mai  au 8 juin

Maine Gaité, 90 ave du Maine, du 21 mai  au 22 juin

Boulard Daguerre, 16 rue Boulard, du 4 juin au 29 juin 

Jean Moulin, 56 ave Jean Moulin, du 21 mai  au 22 juin

Raspail Schoelcher Allégée, 4 Rue Schoelcher, du 21 mai  au 22 juin

Porte de Montrouge Allégée, Avenue de la porte de Montrouge, du 2 mai  au 13 juillet 

Maine Gaité Allégée, 90 ave du Maine, du 21 mai  au 22 juin

La réalisation de ces stations dans le 14e arrondissement nécessite la neutralisation provisoire du stationnement sur les lieux du chantier, pendant la durée des travaux.

 Service par abonnement

 Dès le 13 juin, les parisiens peuvent souscrire un abonnement Vélib' d’un an. Des milliers de tracts ont été distribués, notamment dans les bureaux de Poste. Consultez aussi http://velib.paris.frLe coût de l’abonnement 1 an est de 29 €. Cet abonnement donne droit à un nombre illimité de trajets pendant un an. Les 30 premières minutes de chaque trajet sont gratuites. Si vous devez effectuer un trajet supérieur à 30 minutes, le coût du service sera débité du compte personnel Vélib’ (rechargeable sur les bornes et prochainement par carte bancaire sur Internet. Dans le cadre l’ abonnement d’un an, il est demandé  un chèque de caution de 150 € (non encaissé)

Service occasionnel 

Pour utiliser Vélib’ de façon occasionnelle, dès l'ouverture du service, il est possible de souscrire un abonnement “courte durée” (Ticket Vélib' 1 jour et Ticket Vélib' 7 jours) en se rendant directement dans une station Vélib'.

Au-delà des 30 premières minutes, pour un trajet supérieur à 30 minutes, le coût du service Vélib’ est débité du compte Vélib’ (pour la Carte Vélib' 1 an) ou sur le compte bancaire (pour l'abonnement “courte durée”.

Tarifs

1ère demi-heure supplémentaire : 1€

2e demi-heure supplémentaire : 2 €

A partir de la 3e demi-heure : 4€ par demi-heure supplémentaire

31 mai 2007

VELIB fait grincer des dents

medium_velib_logo.2.jpgLa Voix vous a tenu et vous tient au courant de l’évolution de VELIB, les vélos en libre service, voulus par Bertrand Delanoë Maire de Paris. (voir les notes). Ce projet, que beaucoup attendent avec curiosité, et qui ne fait pas que des heureux, est  développé par SOMUPI, une filiale à 66% de Decaux et à 34% de Publicis.

Il y a d’abord Clear Channel, société américaine et candidat malheureux à VELIB, qui vient de saisir une nouvelle fois le tribunal administratif de Paris pour contester l’attribution de ce gros marché à SOMUPI. Clear Channel dénonce les « nombreuses irrégularités qui entachent la procédure d’attribution » et réclame auprès de la CADA (Commission d’accès aux documents administratifs) une copie du contrat de SOMUPI.

Les emplacements des 750 stations VELIB seront principalement récupérés sur des places de stationnement de voitures, jusqu’à 200 dans certains arrondissements. Dans le XIVème arrondissement, la maire, Pierre Castagnou, regrettant que ces stations ne soient pas plus souvent situées sur les trottoirs, a notamment déclaré : « cela fera 2 % du stationnement en surface en moins ».

Des maires d’arrondissement demandent un démarrage plus progressif. Plus de la moitié des stations doivent être mises en place pour la mi-juillet. Ils proposent de faire un bilan avant de poursuivre avec la deuxième phase. D'autres proposent d’utiliser des places de livraison, dont certaines, tout le monde le remarque, sont sous employées ou pas employées du tout.

A suivre !

A.C.