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12 février 2023

« Montparnasse , les boulevards du destin » François GALL (1912 Kolozsvàr - 1987 Paris)

«  Montparnasse , les boulevards du destin. » 

Exposition de 7 peintres du Montparnasse de la grande époque  

François GALL ( 1912 Kolozsvàr - 1987 Paris  )

Titre évocateur pour cette nouvelle initiative de Mathyeu Le Bal, directeur de la galerie, présentant sept artistes des deux Écoles de Paris.

On y retrouve François Gall, peintre du 14e arrondissement et de « la Réalité poétique ». Autrefois vice-président du Salon des Indépendants, il avait participé à l’organisation de l’exposition « Le Mai des Montparnos ». Juste retour pour cet artiste formé dès son plus jeune âge à l’Ecole Nagybànya de Transylvanie, ( Barbizon hongroise ), et qui réalisa ses deux paris : Paris et la Liberté, comme tous ses camarades émigrés. « […] "Le plus français des artistes d’Europe Centrale, de Montmartre à Montparnasse, en traversant les ponts et quais de Seine " avait coutume de dire Enrique Mayer, le créateur de l’Annuaire Mayer, guide qualitatif de la cote des artistes passant en ventes aux enchères.

Établis tous deux dans le quatorzième arrondissement, ils s’apprécièrent mutuellement, rejoints parfois par le pianiste Cziffra, autour de la valeur travail, reconnaissants envers leur pays d’accueil.

Le jeune Gàll Ferenc, contre l’avis de ses parents aux maigres moyens, mais encouragé par ses  professeurs conscients de son talent, avait obtenu une bourse d’étude, fréquenté les meilleures écoles d’art, et voyagé en Europe. Au retour, sa  ville natale lui organise une première exposition prolongée Galerie Moderna à Rome. Sujets sociaux, scènes de rues, cirques, villages, jeux d’enfants, et surtout des portraits, commandes de riches familles.

Même succès à Paris où il s’installe en 1936. Ses professeurs des Beaux Arts, Devambez et Guérin, l’encouragent à participer aux divers salons. Les Médailles Or et Argent honorent ses tableaux, « Du pain pour le peuple », « L’Exode », ainsi que divers achats de l’Etat. Il est naturalisé français en 1949.

Après les scènes de guerre, d’arrestations, les sujets sociaux, les pauvres gens, chanteurs de rue ou grévistes, peu connus et précieusement conservés chez des collectionneurs, ses thèmes évoluent.

françois gall à la Galerie des Montparnos fév-mars 2023.jpg

« Vous êtes le peintre du bonheur ! - la vie est là simple et tranquille - et nous l’avions oublié. Merci de nous le rappeler avec cette très belle, très chaleureuse exposition » écrivait en 1978 à la galerie André Weil l’affichiste Savignac, habitant quelque temps Villa Brune. La sérénité de la vie familiale avec la jeune poétesse de Martel-en-Quercy, Eugénie et leurs trois enfants, lui inspire des sujets intimistes, de la rue Dauphine, rue Lhomond jusqu’à l’impasse de la Villa Brune.

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02 avril 2022

Le Bonheur du Temps, exposition de Pierre Bancharel à la galerie des Montparnos

"exposition Pierre Bancharel le bonheur du temps.jpgLe Bonheur du Temps"

  de Pierre BANCHAREL (1937-2018) peintre du 14e.

enchante la Galerie des Montparnos

 

Encouragée par l’intérêt du public pour les œuvres de son époux, le peintre - sculpteur Pierre Bancharel, exposées à l’Espace Art et Liberté de Charenton en 2019, dont « La Voix du 14e » s’était fait l’écho, Marie-France Lecat le présente enfin à Paris à proximité du 14e arrondissement, où ils s’installèrent en 1960.

Quittant sa ville natale de Pau, il s’inscrit aux Beaux-Arts de Paris, fréquente la Grande Chaumière  et le Louvre. Il fut surtout peintre de personnages et de chats, ceux qui partagèrent le quotidien du couple. Indépendant et libre comme eux, tel Petitou, à l’œil bleu, l’œil vert, semblant attendre cette étincelle d’intérêt qui permettra un jour à l’artiste […] de revivre intensément dans son propre arrondissement lors d’une  exposition  particulière. Le talent et sa fidélité au 14e, le mériteraient. » En 2019 mes phrases étaient prémonitoires…

Pour notre plus grand bonheur à tous, remercions Mathieu Le Bal qui lui ouvre sa Galerie des Montparnos, là où autrefois le triangle Dôme, Coupole, Rotonde au cœur de Vavin-Montparnasse bruissait de créativités, échanges, discussions, rencontres d’artistes, mécènes et collectionneurs. C’était le bonheur du temps, titre si bien choisi pour cette exposition, même si l’artiste connut ensuite des vagues de tristesse, dans un Paris qui se modifiait. Il fut parmi les derniers artistes à résister aux expropriations de son quartier qu’il aimait tant, Vercingétorix et Plaisance. Alors, dès que possible, il se ressourçait avec Marie-France et tous les chats recueillis au fil des ans, dans ses Pyrénées.

exposition Pierre Bancharel Charlotte et Coquinette.jpg

Charlotte et Coquinette

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