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26 septembre 2021

La maison- atelier de Jean Lurçat, Villa Seurat, est sauvée

MAISON ATELIER LURCAT 3.jpgJean Lurçat (1892-1966),  habita au 4 de la villa Seurat. Cette maison-atelier a été bâtie en 1925 par son frère architecte André Lurçat (1892-1966), qui fût l’un des représentants du mouvement moderne avec Le Corbusier et Mallet Stevens.

C’est un site discret au sein du 14e, non loin du carrefour de la rue d’Alésia et de la rue de la Tombe-Issoire. Bien entendu, cette maison construite en 1925, nécessite aujourd'hui une restauration complète.

(C'est la première des huit maisons construites pour des artistes par André Lurçat dans l’impasse Villa Seurat,. Elle est inscrite à l’inventaire des Monuments historiques depuis 1975 et depuis peu à la Mission Patrimoine.

Le Loto du Patrimoine, animé par Stéphane Bern lui donnera une nouvelle jeunesse.

La maison, construite en béton est fragilisée. Le projet de rénovation prévoit environ 60.000 euros qui seront utilisés pour la restauration de l’intérieur et la rénovation complète de la façade. Les lieux seront remis aux normes sanitaires nouvelles et ceci permettra dans l’avenir une ouverture au public.

"Le projet de restauration s’attachera à mettre en valeur l’architecture novatrice d’André Lurçat et à présenter au public le lieu de vie et de travail de Jean Lurçat, personnalité majeure de la vie artistique du XXème siècle. En effet, ce célèbre artiste peintre  toucha à des domaines très variés : fresque, céramique, vitrail, décors de théâtre et surtout peintre cartonnier de tapisserie."MAISON ATELIER LURCAT_2 villa  seurat intérieur atelier.jpg

Gageons que ces travaux débuteront dès que possible et qu’ainsi, chacun sera curieux de redécouvrir un lieu de mémoire, apparemment modeste, mais combien évocateur d’un passé artistique, représentatif et particulièrement riche de cette période comprise entre les deux guerres.

R.R. (documentation article du Parisien du 6 septembre 2021)

28 août 2016

Exposition « Jean Lurçat Au seul bruit du soleil » aux Gobelins jusqu’au 18 septembre

Jean Lurçat fut un peintre qui s'est illustré dans des domaines très variés : fresque, vitrail, céramique ou encore comme décorateur de théâtre et  surtout peintre cartonnier de tapisserie (peignant sur des cartons de tapisserie destinés à être tissés). Jean Lurçat a habité le 14ème au numéro 4 de la Villa Seurat : dans une maison   construite en 1924 par son frère architecte  André Lurçat.

L’année 2016 marque le cinquantenaire de la mort de Jean Lurçat (1892-1966), peintre, poète, résistant, grand rénovateur de la tapisserie et membre de l’Académie des Beaux-arts. Le Mobilier national, en partenariat avec la Fondation Jean et Simone Lurçat et l’Académie des beaux-arts (Institut de France) lui consacre à la Galerie des Gobelins une exposition d’envergure, la première organisée à Paris depuis celle de 1958 au Musée national d’art moderne.

L'exposition dévoilera les différentes facettes de la carrière de Jean Lurçat, chef de file d’un mouvement qui a rassemblé autour de lui beaucoup d’artistes et dont le rôle a été déterminant dans l’histoire de l’art et la renaissance de la tapisserie au XXe siècle. Elle fera également redécouvrir un peintre singulier qui connut entre les deux guerres un grand succès en Europe et aux États-Unis.

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Un artiste engagé dans son époque

Témoin et acteur des deux Guerres mondiales, cartonnier reconnu comme « le rénovateur de la tapisserie », Jean Lurçat a produit près d’un millier de cartons de tapisseries. Son oeuvre tissé est le plus important que nous ait laissé un artiste au XXe siècle.

Poète et illustrateur inspiré, créateur dans le domaine des arts décoratifs, l’artiste côtoie les grands poètes de son temps tels que Rainer Maria Rilke, Guillaume Apollinaire, Max Jacob, Louis Aragon, Paul Eluard, Pierre Seghers,...

La tapisserie «Liberté», tissée durant l’Occupation, illustre de manière emblématique la vision engagée que Lurçat a de sa production artistique. Il y manie avec habileté métaphores et figures imaginaires pour suggérer les malheurs de la Guerre, les menaces qui pèsent sur le monde mais surtout l’espoir porté par la Résistance et la création artistique. Son engagement en faveur de la paix et de l’entente universelle véhicule dès lors une image de la France en plein renouveau.

Une exposition événement qui se déroulera jusqu'au 18 septembre

L’accrochage explore de façon chronologique le parcours d’un artiste qui décide d’abandonner la peinture de chevalet pour se consacrer à la tapisserie, art monumental impliquant un travail collectif, le mode d’expression le plus adapté à sa conception du rôle social de l’art.

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