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23 avril 2011

« Un long week-end de fiançailles »

Ce week-end a commencé Jeudi soir, en fait. Il a dit des Paroles, incompréhensibles sur le coup, comme : « Ceci est mon corps, prenez et mangez ». Qu’est ce que vous auriez compris, vous ? Je lui ai fait confiance, mais ma raison, même dans l’oraison, ne comprenait pas !

Dans la nuit, il nous a lavé les pieds ! Dans notre culture, ce sont les serviteurs qui lavent les pieds. Nous, on l’appelait « Maître ». Je me suis laissé faire parce que je m’étais habitué à ne pas toujours Le comprendre. Mais où voulait-il en venir ?

Vendredi, l’enfer pour nous ! Il nous a laissé partir quand on est venu l’arrêter. On a su, par un de nos amis, qu’il avait subi deux vrais faux procès : un devant le Sanhédrin des Juifs, l’autre devant Pilate. Insoutenable.

 Le soir : la crucifixion au milieu de deux amis de Barrabas. La mort et puis le tombeau. Pourtant, Il avait dit : « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous ! » Samedi : Rideau.

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Et dimanche, son corps a disparu du tombeau : Deux solutions. Soit on l’a volé, c’est ce que j’ai pensé. Mais Pierre affirme que le linceul était dans le tombeau avec les bandelettes, le suaire, plié à part et tout et tout... Si on l’avait kidnappé, on n’aurait pas fait ça. Reste donc l’autre possibilité : Il est plus fort que la mort. Sa Puissance détruit la mort.

Et c’est là que j’ai compris qui Il était. L’épreuve de sa mort est la preuve de sa Vie divine. C’est sa carte d’identité. C’était cela son « grand désir ». Se donner par amour pour nous sauver de la mort ! C’était des Noces, ce sont des Noces qu’Il célébrait ! Les Noces de l’Agneau Pascal : le long week-end de fiançailles.... C’était sa Promesse et c’est maintenant notre Messe ! Bonne fête de Pâques !

Père Philippe Marsset , Curé de Saint Pierre de Montrouge
Illustration: icone de la Résurrection,récente, réalisée par une paroissienne de Saint Pierre de Montrouge, et visible dans une des chapelles de l'église

23 avril au 24 avril 2011 Vigile pascale et fête de Pâques

La vigile pascale est la veillée nocturne durant laquelle est célébrée la résurrection du Christ la nuit du samedi au dimanche. Pendant cette célébration, les adultes demandant le baptême (les catéchumènes) sont baptisés

Cierge_pascal_allume_au_feu.jpgLa vigile pascale est la veillée nocturne durant laquelle est célébrée la résurrection du Christ la nuit du samedi au dimanche. C’est la « Mère de toutes les liturgies », le cœur et le sommet de l’année liturgique. Elle débute vers 21 ou 22 heures parfois par un grand feu, lumière du Ressuscité partagée entre tous. Pendant cette célébration, les catholiques renouvellent les promesses de leur baptême. Les adultes demandant le baptême (les catéchumènes) sont traditionnellement baptisés dans leurs paroisses pendant la veillée pascale.

Pâques est la principale fête religieuse chrétienne qui célèbre la résurrection de Jésus. A l’origine ce mot était utilisé pour désigner la fête juive qui commémore la sortie d’Égypte des Hébreux (La Pâque). C’est durant cette fête qui dure 8 jours qu’eût lieu la résurrection du Christ. Par sa mort et sa résurrection, s’accomplit pleinement le dessein de Salut de Dieu. C’est le fondement absolu de la foi chrétienne. Comme le dit Saint Paul : « Si le Christ n’est pas ressuscité notre prédication est vide et vide aussi votre foi » (1 Corinthiens 15, 14)

08 avril 2010

Appelés à la Résurrection

« Je ne prépare plus ma mort, mais ma résurrection »

« Il y a quelque temps déjà, une vieille amie, avec qui nous parlions des dernières années de la vie et de la manière de les vivre dans la confiance et dans la paix, me dit :

« Je ne prépare plus ma mort, mais ma résurrection. »

Cette phrase n'a cessé de m'habiter depuis. Je la reprends et la médite, essayant de vivre la foi simple et robuste qui l'avait inspirée. Celle qui l'avait prononcée est morte, comme elle avait vécu, sous le regard de Dieu et je la retrouve dans la communion des saints, lui demandant de m'éclairer. (...)

Trop souvent en effet, nous arrêtons notre regard à la mort, qu'il faut bien affronter, oubliant l'avenir qu'elle nous ouvre. Préparer sa résurrection, c'est autre chose que de demander la grâce d'une bonne mort, c'est ouvrir son coeur aux perspectives que nous ouvre la Résurrection du Christ : le rejoindre dans la gloire du Père, entrer à notre tour dans cette vie nouvelle où il nous précède. Plus nous éprouvons la faiblesse et la fragilité de notre existence terrestre, plus il est important aussi de nous recréer dans la foi en la résurrection. » (Michel Rondet, Appelés à la Résurrection, Bayard, 2009, pp. 7-8).

Source: http://www.manrese.com/sites/manrese.com/IMG/pdf/amis_de_...
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Site perso: http://www.bernard-meha.fr
"Présence Mariste": www.presence-mariste.fr
Paroisse Saint-Dominique: http://saintdominique-paris.com
Coopération Missionnaire: http://www.coop-miss75.org/

05 avril 2010

Il n'est pas ici, il vous précède en Galilée

Fra Angelico la résurrection du Christ et les femmes au tombeau.jpg

Fra Angelico, la résurrection du Christ et les femmes au tombeau

Nous étions en dehors des remparts, près du gibet de la croix ou très loin, au tombeau des échecs, autour de ceux qui t'on renié, trahi, abandonné. Nous étions autour du feu pour nous réchauffer de la glace de ceux qui ont perdu toute espérance. Nous nous enivrions pour tout oublier. Nous critiquions ce Christ qui avait été abandonné par son propre Dieu et mis au rang du dernier des derniers.

A Gethsémani, la flamme sous nos yeux dansait dans la nuit noire et nous l'avons laissé seul. Il nous avait lavé les pieds et nous ne pensions plus à lui. Il avait donné son Corps et nous avions une faim terrible. Il avait laissé couler sa vie jusqu'à la dernière goutte et nous enivrions de nos faux espoirs. Il nous fait le don de sa grâce et nous lui avons donné le coup de grâce. Il laisse vide le tombeau et nous étions pleins de nous-mêmes.

Et voilà qu'une femme, une pécheresse, Marie-Madeleine, pleure : « on a enlevé mon maître. Il n'est pas ici, dit l'homme en blanc, à l'entrée du tombeau, il vous précède en Galilée ». Et elle de courir vers Jérusalem, à l'intérieur des remparts, là où personne n'ose plus aller vers autrui. Tétanisée par la peur, elle n'ouvre pas la bouche. L'apôtre des apôtres, une fois les apôtres rencontrés, terrés eux-mêmes dans la salle haute, Madeleine, bloquée par son mutisme, tu te mets à crier, à vociférer : il est vivant, il m'a appelé par mon nom !

De la peur au silence, du mutisme à l'expectative, de la désespérance à l'once d'un renouveau, ces onze hommes et cette femme-là qui garde tout dans son cœur, Marie, sa mère, tous, ils se lèvent. Ces premiers chrétiens, en commençant par Madeleine, les voilà qu'ils accueillent celui qui vient à leur rencontre, toutes portes fermées. C'est lui, Jésus, les traces de la passion dans ses mains et ses pieds, dans son côté ouvert, qui débloque les verrous de leur peur. Ils osent alors aller sur le seuil de la porte. Ils découvrent le soleil levant, celui du Prince de la Vie qui est, qui était et qui vient toutes portes fermées. Celui qui surgit de la mort pour illuminer ceux qui gisent dans l'ombre de la mort.

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14 mai 2009

Rencontres prochaines à la paroisse DE SAINT PIERRE DE MONTROUGE

Dimanche 17 mai : à 16h45, concert Bach Cantus dans l’église de saint Pierre de Montrouge. Répétition pour le public qui veut apprendre la cantate. Concert à 17h « Wachet auf, ruft uns die Stimme »   ("Réveille toi, la voix nous appelle") Cantate BWV 140. Entrée libre - participation aux frais.

Mercredi 20 mai, à 20h30 : Brigitte Fontaine, qui a peint l’icône de la Résurrection, et son professeur, Georges Drobot, fresquiste, nous donneront une explication sur la théologie de l’icône et sa réalisation. Celle-ci sera ensuite bénie ce soir-là.

Les cloches reviennent, le clocher réapparaît. Présentation des travaux mardi 26 mai à 20h30 au Centre paroissial, 9 passage Rimbaut
Nous commençons à découvrir le clocher avec la nouvelle croix. Il va être recouvert d’un filet de protection sur la partie haute (depuis le campanile jusqu’à la chambre des cloches). La dégradation de cette partie étant trop importante, il faudra un jour la démonter pour la reconstruire. La Ville de Paris, propriétaire de l’édifice, a décidé de la mettre en sécurité et reporter cette nouvelle phase de travaux afin de bien la préparer. Messieurs Meder et de Pemille, architectes du patrimoine, ont la gentillesse de présenter à tous les paroissiens les travaux réalisés, au cours d'une soirée mardi 26 mai à 20h30 au centre paroissial

Jeudi 28 mai: « Feel the spirit », concert Gospel de Pentecôte dans l’église de saint Pierre de Montrouge. 100 étudiants du groupe Pic’Pulse dirigés par le Père Serge Gougbémon. Entrée 12 Euros. Au bénéfice d’une œuvre au Bénin que 33 étudiants et jeunes professionnels iront porter cet été, sur place.

15 avril 2007

Résurrection: Une foi fondée sur la parole d'une communauté de témoins

" Une première réponse, essentielle, s'impose à moi : je suis relié à l'événement pascal par une chaîne ininterrompue de témoins crédibles. Croire, c'est d'abord ajouter foi aux récits des Évangiles, au tombeau vide, à la surprise des premiers témoins, aux apparitions du Christ pendant les semaines ou les mois qui suivirent. Ces témoignages valent par leur caractère de récits à plusieurs voix. Sans être en rien comparables à des comptes-rendus journalistiques ou scientifiques, ils reflètent avec une grande force de suggestion le caractère étrange, inattendu et bouleversant de l'événement pascal.


En dépit de toutes les interprétations et mises en perspective a posteriori dont les textes portent la marque, on y perçoit distinctement la force brute d'un choc initial. La puissance propre de ces témoignages est indissociable du surgissement d'énergie spirituelle qui les a portés.medium_Perret-esperance.2.JPG


Les récits de la Résurrection pèseraient peu s'ils n'étaient inscrits dans la trace plus large d'un ébranlement fondateur. Ce qui apparaît d'évidence, c'est l'incroyable retournement d'une petite communauté, passant en quelques semaines du désespoir le plus total au dynamisme le plus extraordinaire.

Le miracle est bien là : entre Pâques et la Pentecôte, entre Jérusalem et le chemin de Damas, une poignée d'hommes incultes et désespérés s'est transformée en communauté dynamique, d'une extraordinaire capacité à témoigner et à convaincre. Non sans avoir assimilé en profondeur un message difficile que les douze disciples eux-mêmes avaient bien du mal à comprendre du vivant de Jésus. Que s'est-il passé ?

La seule explication qui vaille est que ces femmes et ces hommes ont fait une expérience inouïe et bouleversante : celui qu'ils croyaient mort leur est apparu, vivant d'une vie nouvelle, mystérieusement présent à ceux qui l'aiment. À la lumière de cette expérience, tout ce qu'ils ont vécu avec le Christ leur apparaît sous un jour nouveau : chacune de ses paroles prend un relief et une force bouleversante. À partir de là, tout devient possible et la mort elle-même est brusquement relativisée."

Bernard Perret, La logique de l'espérance page 172, Presses de la Renaissance, 2006 

Bernard Perret est ingénieur des ponts et chaussées, économiste et sociologue.