09 février 2014
Quel avenir pour l’Institut de puériculture et de périnatalogie (IPP)?
Situé sur le boulevard Brune entre les portes de Vanves et Didot, et placé en liquidation judiciaire en 2011, il était auparavant géré par l'association ADHMI ; depuis novembre 2011, l'ensemble de ces services est placé sous la tutelle de l'AP-HP (Necker E-M), pour les structures néonatales et l'association des Fondations Hospitalières Ste Marie et Ste Anne, pour les autres.
Pour rentabiliser cette acquisition du célèbre IPP qui a fermé ses portes, la direction de Sainte Anne veut saisir cette opportunité architecturale pour y regrouper en un site unique trois structures distinctes d'accueil de proximité, qui avaient été réparties pour couvrir harmonieusement le quartier auprès des implantations scolaires. Cette mutualisation administrative, très en vogue, n'est pas sous-tendue par un projet médical construit (disent ses détracteurs) et va même à l'encontre du rapport Robillard sur la santé mentale et l'avenir de la psychiatrie, qui défend la rénovation des secteurs de proximité.
88 organisations se sont rassemblées au sein d'un collectif national "Construire ensemble la politique de l'enfance" (CEPE), qui propose de créer un dispositif combinant une instance interministérielle à l'enfance rattachée au Premier ministre, chargée de concevoir le projet politique global et un Conseil national de l'enfance, indépendant ouvert à l'ensemble des acteurs de l'enfance sur tout le territoire. Une structure de plus?
A.C.
06:00 Publié dans Enfants, Médecine, hôpitaux, Santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sainte anne, ipp, puericulrure, vanves, didot, 75014, 14e, paris 14e | Facebook | | Imprimer |
02 avril 2012
Sainte Anne, dernier chef d'oeuvre de Leonard de Vinci
C'est le titre de l'exposition consacrée par le Louvre à cette dernière oeuvre du gran peintre. Pendant près de 20 ans, de 1500 à 1519, date de la mort de Leonard de Vinci en france, celui-ci va travailler à la conception de ce chef d'oeuvre, qu'il laissera inchevé.
Le tableau a fait l'objet d'une importante et très soigneuse restauration, illustrée dans l'exposstion. On y comprend l'enjeu d'un tel travail, dans lequel l'erreur est interdite. Celle-ci a mis en oeuvre les techniques les plus raffinées, faisant réapparaître les couleurs vives qui s’étaient assombries avec le temps et certains détails devenus invisibles. Pour ne pas aller trop loin, on a disposé des couches intermédiaires destinées à permettre un possible retour en arrière.
L'exposition montre tout le travail préparatoire. Elle rassemble tous les documents permettant de comprendre la genèse et l’influence extraordinaire de ce chef-d’oeuvre : archives, études de composition, dessins préparatoires et copies d’époque reproduisant des versions transitoires de ce même tableau.
On y voit comment une oeuvre majeure inspire avant même sa réalisation, et est ensuite, imitée, copiée, vulgarisée.
A voir absolument. Voir la video sur cette expo par le musée du Louvre
A.C.
Jusqu'au 25 juin. Tous les jours, sauf mardi, de 9 heures à 17 h 45, mercredi et vendredi jusqu'à 21 h 45, samedi et dimanche jusqu'à 19 h 45. Entrée 11 €. Gratuit pour les moins de 18 ans.
22:37 Publié dans Expositions | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sainte anne, leomard de vinci, louvre, vierge marie, marie, jesus | Facebook | | Imprimer |
13 mars 2011
Santé : Semaine d'information en santé mentale du 14 au 17 mars dans le 14ème
Lundi 14 mars, de 9h30 à 11h30 Portes ouvertes à la Maison des usagers de l'hôpital Sainte Anne
Portes ouvertes dans le cadre de la semaine d'information en santé mentale : droits d'urgence (permanence juridique gratuite).
Tél. : 01 40 03 62 87. Maison des usagers, Centre hospitalier Sainte Anne, 1 rue Cabanis. M° Saint-Jacques.
Mardi 15 mars, 18h « Accueillir la souffrance psy à la rue » film et débat à l'hôpital Sainte Anne
Projection du film « Accueillir la souffrance psy à la rue » suivie d'un débat avec des professionnels et l'Unafam. Organisé par le centre hospitalier Sainte Anne et l'Unafam dans le cadre de la semaine d'information en santé mentale.
Inscription obligatoire : communication@ch-sainte-anne.fr . Centre hospitalier Sainte-Anne, Amphi Garcin, 1 rue Cabanis. M° Saint-Jacques.
Mercredi 16 mars, 18h30 « Vous avez dit fous ? » film et débat au cinéma Le Denfert
Projection du film « Vous avez dit fous ? » suivie d'un débat avec des personnes usagères en santé mentale, Advocacy. Organisé dans le cadre de la semaine d'information en santé mentale.
Tél. : 01 45 32 22 35 ou 06 13 10 93 97. Cinéma le Denfert, 24 place Denfert Rochereau. M° Denfert-Rochereau.
Jeudi 17 mars, de 9h30 à 11h30 Portes ouvertes à la Maison des usagers de l'hôpital Sainte Anne
Portes ouvertes dans le cadre de la semaine d'information en santé mentale : droits d'urgence (permanence juridique gratuite).
Tél. : 01 40 03 62 87. Maison des usagers, Centre hospitalier Sainte Anne, 1 rue Cabanis. M° Saint-Jacques.
10:23 Publié dans Santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris 14, la voix du 14e, sainte anne, hopital sainte anne, santé mentale, unafam | Facebook | | Imprimer |
03 novembre 2010
La rue de la Santé (IV)
Nous sommes en 1860. Napoléon III a rétabli l'Empire. Sous son impulsion, et avec l'aide du baron Haussmann, il modernise Paris, qui jusqu'alors avait gardé son aspect de ville du Moyen Age. La suppression du mur des Fermiers Généraux libère l'extension de la capitale jusqu'aux limites de l'enceinte de Thiers , enceinte militaire construite en 1841 sous Louis-Philippe. Ainsi, la rue de la Santé qui faisait partie du XIIe arrondissement, ancienne formule établie en 1800, se retrouve à la nouvelle limite des XIIIe et XIVe et de quatre quartiers : Croulebarbe, Maison-Blanche, Montparnasse et Santé. L'annexion de ces nouveaux quartiers ne se fait pas sans réticence, car les Parisiens d'alors devront payer pour l'aménagement de ces espaces quasi ruraux, dépourvus de voiries, de réseau d'adduction d'eau et d'assainissement.
La démolition du mur des Fermiers généraux exécutée en 1861 ouvre la voie à l'édification d'une nouvelle prison. Cette décision est prise afin d'accroître le nombre de places disponibles, car Paris, dont la population était de 500 000 en 1800, dépassera les 2 500 000 à la fin du siècle. La situation sanitaire des anciennes prisons « intra muros » est intolérable au point de vue de l'hygiène et de la salubrité. D'anciens couvents tenaient lieu jusqu'alors de prisons : Saint Lazare, Sainte Pélagie, Saint Denis, les Madelonettes.
Ainsi, le choix du terrain se porta sur l'enclos de la Charbonnerie. La superficie correspond à la surface recherchée : 25 000 mètres carrés. Le prix est peu élevé et son accès est facile par rapport à la proximité de la Préfecture de Police et du palais de Justice, grâce au nouveau boulevard Saint Michel.
Passant outre aux protestations des habitants du quartier, l'administration fait appel en 1862 à un architecte « rationaliste », Emile Vaudremer qui a travaillé déjà avec Baltard. Il sera en outre l'auteur de l'église Saint-Pierre de Montrouge, des lycées Buffon et Molière, ainsi que de l'église Notre-Dame d'Auteuil.
La future prison sera construite selon la nouvelle philosophie de la pensée hygiéniste et de l'idéologie carcérale en vigueur à l'époque. En avance sur le siècle, elle comportera le tout à l'égout, ainsi que les techniques d'éclairage, de chauffage et de sanitaire résolument nouvelles. Elle sera conçue pour recevoir 500 prévenus et 500 condamnés. Deux chapelles seront construites. En commun, on trouve les réfectoires, chauffoirs, parloirs et ateliers. En 1867, après 6 ans de travaux, les premiers détenus entrent dans l'établissement. Après 1870, le nombre de détenus dépassera déjà le nombre de places disponibles... Maison d'arrêt, elle ne devait comporter en principe que des prévenus en instance de jugement et des personnes condamnées à des peines légères. Avant la suppression de la peine de mort, les condamnés à mort étaient décapités sous ses murs, la guillotine étant élevée à l'angle du boulevard Arago ! Entre août 1941 et avril 1944, dix-huit patriotes furent exécutés en ces lieux. En 1960, il fut question de détruire cette prison, mais l'administration ne pouvant mener à bien ce projet se contenta de lui donner un « lifting » sommaire.
Ici s'arrête notre promenade, après l'évocation de ce monde clos qu'est l'univers carcéral, lié par les hasards de l'histoire, au monde d'un hôpital devenu célèbre : l'hôpital Saint Anne.
N.D.L.R. - Documentation extraite du numéro 39 de la S.H..A du 14e
05:00 Publié dans En flanant dans le 14e | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : les rues de nos quartiers, paris 14, santé, sainte anne | Facebook | | Imprimer |
14 décembre 2009
Santé pour les Seniors
Lundi 14 décembre, de 10h à 16h30 et mardi 15 décembre, de 9h30 à 16h30 « Garder l'équilibre » pour les seniors au Moulin à Café
« Garder l'équilibre » : atelier sur l'alimentation, l'activité physique et l'aménagement de l'habitat, destiné aux seniors. Organisé par l'ADAL. Café associatif du Moulin à café, Place de la Garenne. M° Pernety.
Vendredi 18 décembre, de 8h30 à 17h « Troubles mentaux, vieillissement et maladie d'Alzheimer » à l'hôpital Sainte Anne
8e édition des journées « Troubles mentaux, vieillissement et maladie d'Alzheimer » consacrée à la psychopharmacologie de la personne âgée. Amphithéâtre Deniker, Hôpital Sainte-Anne, 7 rue Cabanis.
13:06 Publié dans Santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris 14, paris 14ème, adal, alzheimer, sainte anne, moulin à café | Facebook | | Imprimer |
29 avril 2009
Au siècle des Lumières, c'était notre 14e
L’actuel territoire du 14e se composait au XVIII° siècle de parcelles des villages de Vaugirard, de Vanves et de Gentilly (intra muros), ainsi que d’un territoire hors barrière formé par l’écart du village de Montrouge et qui avait pris le nom de Petit-Montrouge depuis le début du siècle.
Un plan de 1739 donne une idée assez précise de ce qu’était notre futur arrondissement. En partant du nord, au niveau de la rue de la Bourbe ( aujourd’hui disparue), nous reconnaissons l’abbaye de Port-Royal qui s’étend de la rue du Faubourg Saint-Jacques à la rue d’Enfer, jusqu’à la hauteur de l’Observatoire.
Face à l’édifice de Claude Perrault, fondé en 1667, sous Louis XIV, nous trouvons l’Institution ou Noviciat de l’Oratoire, transformé plus tard en hospice des Enfants Assistés.
Prolongeant la rue de la Bourbe ( actuel boulevard de Port Royal), et en bordure du domaine des Oratoriens, un chemin de terre deviendra le boulevard de Montparnasse. Ce boulevard faisait l’objet depuis 1704 d’un vaste projet des « boulevards du Midi », qui, des Invalides, devaient rejoindre l’est de Paris par le boulevard de l’Hôpital, près de la Salpètrière.
Le seul lieu d’habitat groupé au milieu de ces jardins est la populeuse rue du Faubourg Saint Jacques. La rue de la Santé longe l’enclos des Capucins. Plus loin, en pleins champs, se trouve « l’hôpital de la Santé », aujourd’hui appelé : hôpital Sainte Anne.
Ainsi, notre arrondissement, à cette époque est traversé par les deux plus anciennes voies nord-sud de la capitale : la rue Saint-Jacques – Tombe-Issoire qui depuis le début du XVIIIe siècle commençait à être supplanté par la rue d’Enfer et le grand chemin de Bourg-la-Reine, devenue route d’Orléans, puis aujourd’hui avenue du Général Leclerc.
En 1860, après l’annexion des territoire situés entre le mur des Fermiers Généraux et les fortifications de Thiers construites en 1842, notre arrondissement s’agrandira du Petit-Montrouge et des parcelles des anciens villages de Vaugirard, Vanves et Gentilly.
R.R - Documentation extraite du numéro 45 de la S.H.A. du 14e.
06:00 Publié dans En flanant dans le 14e | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire du 14e, paris 14, sainte anne, vaugirard, gentilly, montrouge | Facebook | | Imprimer |