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28 mars 2025

Paroisse Saint Pierre de Montrouge - Dimanche 30 mars 2025

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PAROISSE SAINT-PIERRE-DE-MONTROUGE

Textes de l'année A
Textes de l'année A
Samuel 16, 1-13a : David reçoit l'onction comme roi d'Israël
Ps 22: Le Seigneur est mon berger
Éph. 5, 8-14: Relève-toi d'entre les morts, et le Christ t'illuminera
Jn 9, 1-41 : L'aveugle né
 
Dimanche 30 Mars - Quatrième dimanche de Carême
 
DE « POURQUOI » À « POUR QUOI »: UN CHEMIN DE RESPONSABILITÉ
 
« En passant, Jésus vit un homme aveugle de naissance. Ses disciples l'interrogèrent : qui a péché, lui ou ses parents, pour qu'il soit né aveugle ?' » (Jn 9,1-2) Pourquoi souffre-t-il ainsi ? Comment justifier cette souffrance injuste ? Question dangereuse car elle conduit à bien des réponses inacceptables... Jésus répond : « Ni lui, ni ses parents n'ont péché. Mais c'était pour que les oeuvres de Dieu se manifestent en lui. » (Jn 9,3) C'est-à-dire pour qu'il soit guéri.
 
La question n'est donc pas « pourquoi » mais « pour quoi ». Quand je cherche des « pourquoi », je regarde en arrière, je cherche des causes sur lesquelles je n'ai aucune prise, et la réponse n'est jamais satisfaisante. Quand, au contraire, je me demande «pour quoi » je vis ceci, ou je vois cela, je regarde vers l'avant, du côté des actions aujourd'hui possibles : quel est le chemin qui s'ouvre ? comment aller vers plus de vie, plus de lumière ?
 
S'ouvre alors un chemin de responsabilité. Responsabilité, pour nous tous, de voir les personnes elles-mêmes et parler avec elles (ce que fait Jésus avec l'aveugle-né), plutôt que de parler d'eux sans les regarder (ce que font les disciples avec l'aveugle-né). Merci, Seigneur, pour Hiver Solidaire qui nous a permis de vivre cela cette année encore, cette fois avec Abou, Gilles, Sow et Wahidullah !
 
Chemin de responsabilité également, pour les adultes et adolescents qui seront baptisés à Pâques. Comme l'aveugle-né, ils cheminent parfois à tâtons, depuis le commencement de leur parcours jusqu'à l'eau du baptême ; comme l'aveugle-guéri, ils auront peut-être à affronter l'incompréhension de leurs entourages, et à rester fidèles à leur baptême. Nous savons combien il est important de les entourer... Merci Seigneur, pour leurs accompagnateurs, leurs parrains et marraines !
 
Bon dimanche à tous
 
Père Grégoire Meunier

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Notre-Dame du Travail - Dimanche 30 mars 2025

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30 mars 2025
4ème dimanche du Carême
Année Saint Luc
 
 
SE CONFIER EN LA MISÉRICORDE DE DIEU 
 
Associé à la toile de Rembrandt, l’évangile de ce dimanche est sans doute l’un des plus familiers au peuple chrétien. À tellement juste titre ! Qui se lasserait de l’entendre et de le méditer ? Est-il plus belle révélation que celle de se savoir tout pardonné, tout aimé d’avance ? Alors qu’un raisonnement purement humain me ferait affirmer : « Dieu va me pardonner si je me convertis », cette page d’Évangile (tant d’autres aussi) me fait découvrir que la miséricorde de Dieu est première, antérieure à toute forme que pourrait prendre mon repentir ! – Ce repentir même est un don de la grâce : l’amour de Dieu me devance sans cesse. 
 
Voici ce que la miséricorde de Dieu inspirait à saint Claude de la Colombière (1641-1682) : 
Seigneur, voici une âme qui est au monde pour exercer votre admirable miséricorde et pour la faire éclater en présence du ciel et de la terre. Les autres vous glorifient, en faisant voir quelle est la force de votre grâce, par leur fidélité et par leur constance, combien vous êtes doux et libéral envers ceux qui vous sont fidèles ; pour moi, je vous glorifierai en faisant connaître combien vous êtes bon envers les pécheurs, et que votre miséricorde est au-dessus de toute malice, que rien n’est capable de l’épuiser, que nulle rechute, quelque honteuse et criminelle qu’elle soit, ne doit porter un pécheur au désespoir du pardon. 
 
Je vous ai gravement offensé, ô mon aimable Rédempteur ; mais ce serait bien encore pis, si je vous faisais cet horrible outrage de penser que vous n’êtes pas assez bon pour me pardonner. C’est en vain que votre ennemi et le mien me tend tous les jours de nouveaux pièges : il me fera tout perdre plutôt que l’espérance que j’ai en votre miséricorde. Quand je serais retombé cent fois et que mes crimes seraient cent fois plus horribles qu’ils ne sont, j’espérerais encore en vous. 
 
Père Philippe PERRUCHOT, prêtre du foyer sacerdotal +

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Paroisse Saint Dominique : 30 mars 2025

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4E DIMANCHE DE CARÊME  
30 MARS 2025 
ANNÉE C
 
 
« Un homme avait deux fils… » 
 
 Quand nous entendons ces mots, au début d’une parabole, nous connaissons déjà la suite… Même si nous pourrions hésiter puisque deux paraboles commencent par ces mêmes mots et que la version de Luc, que nous entendons ce dimanche, est beaucoup plus longue que celle de Matthieu (Mt.21,28-32). Le point commun entre ces deux paraboles n’est pas seulement la phrase initiale, mais le pivot de chacun de ces récits. 
Là où Luc dit : "…il entra en lui-même et se dit…", Matthieu dit de façon plus laconique : "…s’étant repenti…" . 
 
 N’est-ce pas aussi le point crucial de notre carême ? 
 
 Les scrutins que nous célébrons trois dimanches de suite, pour accompagner nos cinq catéchumènes, sont aussi un signe et un rappel pour nous tous.  
 
 De même que ces scrutins demandent aux catéchumènes d’avoir une sincère connaissance de ce qu’ils sont devant Dieu, dans un discernement sérieux de leurs dispositions, et une vraie conversion. De même pour nous, qui les accompagnons, être témoins de leur démarche nous redonne le sens du péché pour nous faire souvenir que le Christ vient nous en libérer. Nous sortons tous de ces célébrations fortifiés dans notre itinéraire spirituel pour recevoir les dons du Sauveur. Les futurs baptisés et nous-mêmes approfondissons notre désir du salut et la découverte de ce qui s’y oppose. 
 
 L’attitude spirituelle essentielle que nous rappelle la parabole, est "l’entrée en soi-même". Et c’est bien le sens du mot "scrutin" dans ce contexte. 
 
 Le quatrième dimanche de Carême est marqué par la joie de se savoir sauvé. Ce qui suppose d’avoir conscience de ce dont nous avons besoin d’être sauvés. Et cette prise de conscience présuppose cette démarche de l’entrée en soi-même. Pourtant il y aurait peut-être un préalable : discerner ce qui pourrait nous empêcher d’entrer en nous-mêmes ! La première tentation est là : ne pas s’examiner. Le monde dans lequel nous vivons met sans cesse des obstacles à ce retour en soi. Notre téléphone mobile avec toutes les suggestions qu’il nous fait en termes d’informations, de réseaux sociaux, de jeux et autres distractions, n’est-il pas le meilleur exemple ? 
 
 Ce même dimanche saint Paul nous lance un appel : "Laissez-vous réconcilier avec Dieu". Alors voyons ce qui, en nous, pourrait faire obstacle à cette réconciliation. 
 
Père Vincent Bellouard

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Paroisse Notre Dame du Rosaire le Dimanche 30 mars 2025

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Dimanche 30 avril 2025 
 
Comment voyez-vous ?
 
Pour des raisons très personnelles, je connais bien l’hôpital ophtalmologique des Quinze-Vingts fondé par le roi St Louis, et spécialisé depuis pour les soins et les traitements des yeux…
A l’écoute de l’Évangile de ce 4ème dimanche de carême et avant que nos trois catéchumènes Aurore, Simon et Romain ne vivent leur 2ème scrutin, je propose à chacun d’entre nous de faire une véritable consultation ophtalmologique et évangélique : comment voyez-vous ?
Voyez-vous comme les pharisiens ?
Ils disent qu’ils voient très bien et que Jésus, en transgressant la Loi du Sabbat, n’est qu’un pécheur ! Leur certitude les aveugle !
Voyez-vous comme les voisins de l’aveugle ? Ils disent leurs questions et leurs incertitudes sur ce mendiant, soi-disant guéri; ils ont du mal à croire et restent dans la pénombre !
Voyez-vous comme les parents de l’aveugle-né ? Ils savent bien ce que leur a coûté l’éducation de cet enfant aveugle : par peur d’être mal vus par les pharisiens, ils l’enferment dans son passé et refusent de s’occuper de son avenir.
Voyez-vous comme l’aveugle guéri par Jésus ? À la piscine de  « l’Envoyé » il s’est lavé les yeux et il a découvert la beauté de la création et de l’humanité; puis il a découvert en Jésus un Prophète, puis le Fils de l’homme et enfin la Lumière du Monde.
Comme les deux fils du Père miséricordieux de la parabole lue dans l’année C de nos liturgies de carême ouvrirons-nous les yeux pour voir vraiment jusqu’où va l’amour de notre Père ?
Oserons-nous chanter avec les pèlerins de Taizé :
 
« Jésus le Christ, Lumière intérieure
Ne laisse pas mes ténèbres me parler.
Jésus le Christ, Lumière intérieure
Donne-moi d’accueillir ton amour. » ?
 
P. Philippe Dumas

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