16 mai 2025
Paroisse Notre Dame du Rosaire le Dimanche 18 mai 2025
Dimanche 18 mai 2025
Etonnons-nous
Je vous propose l’étonnement comme remède au risque d’être blasé ; c’est-à-dire éprouver un certain mépris ironique sur les situations et les personnes jusqu’à l’indifférence. Mais de quoi nous étonner ?
Ce dimanche, l’action de Dieu dans la vie sacramentelle est placée sous nos yeux. Dix-sept enfants de la paroisse et jeunes de l’aumônerie reçoivent le baptême, au cœur du temps pascal, dans le prolongement des célébrations de la résurrection du Seigneur et des baptêmes d’adultes. Parmi eux, les collégiens et lycéens font leur première communion. Premier sujet d’étonnement : Dieu appelle, Dieu donne sa vie, Dieu nourrit. Nous en bénéficions, mais risquons de nous y habituer. Puisse le témoignage de ces jeunes nous renouveler.
Ajoutons un autre sujet d’étonnement : le nombre des baptisés adultes et adolescents augmente depuis trois ans en France, dans des proportions significatives. Cependant cette période a été marquée par des révélations d’abus spirituels et sexuels dans l’Église qui devrait plutôt repousser qu’attirer. Je ne m’avancerai pas dans une analyse sociologique qui n’est pas dans mes compétence. En revanche je ne peux m’empêcher de penser à cette parole entendue par saint Paul : « Ma grâce te suffit dit le Seigneur, car ma puissance se déploie dans la faiblesse » (2 Corinthiens 12, 9). Ces baptêmes ne sont pas le fruit d’une stratégie pastorale réussie ou d’un exercice de séduction pour attirer. Ils sont l’expression de la puissance divine qui se déploie malgré et même au cœur de nos faiblesses.
Il y a bien des raisons d’être blasé en regardant autour de nous les innombrables situations de conflits, de détresse et d’instabilité. La prière que je formule est de nous laisser étonner par l’œuvre de Dieu, afin de déployer notre espérance pour continuer à agir modestement à notre place.
P. Vincent Thiallier
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Paroisse Saint Dominique : 18 mai 2025
CINQUIÈME DIMANCHE DE PÂQUES18 MAI 2025ANNÉE CUn nouveau commandement ?Aimez-vous les uns les autres ! Est-ce vraiment un nouveau commandement ? Nous pourrions refaire le parcours biblique qui nous fait passer du commandement d’aimer son prochain comme soi-même, à celui d’aimer son prochain comme Dieu lui-même nous aime. Par-là nous verrions que le commandement de l’amour n’est pas nouveau mais qu’il y a une référence nouvelle et plus exigeante.Par ailleurs, l’exhortation du Christ comporte aussi un élément nouveau : « C’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres que l’on vous reconnaîtra pour mes disciples. » C’est une phrase que nous connaissons bien. Et nous comprenons bien cette dimension de témoignage de l’amour fraternel. Nous voyons bien qu’un groupe dans lequel il y a une bonne ambiance est plus attirant qu’un groupe dans lequel les relations sont tendues. Première conclusion : Jésus commande à ses disciples de vivre entre eux dans une relation d’amour. Si nous observons ce commandement, c’est déjà bien. Cela doit devenir la "marque de fabrique" des chrétiens. Mais si nous le faisons seulement pour notre confort personnel, le plaisir d’être entre amis, nous sommes sans doute très en deçà de ce que le Christ attend de nous. Pour que cet amour fraternel soit fécond, il faut qu’il soit rayonnant. Et ce rayonnement comporte deux dimensions : d’une part la visibilité, d’autre part l’accueil. Si la communion entre les disciples n’est pas connue, si les disciples cachent leurs liens d’amitié, ils ne pourront être reconnus. De plus, si celui qui est attiré par cette vie fraternelle n’est pas accueilli dans le groupe des disciples, cela montrera que ce n’est pas l’amour du Christ qui anime ce groupe.Voici, me semble-t-il, le défi que nous lance le Christ : avoir dans l’église un équilibre entre les deux forces de l’amour. D’une part un amour qui assure la cohésion de l’ensemble, et d’autre part un amour qui attire et accueille tous ceux qui, par ce témoignage, se mettent à la recherche du Christ, qui est la source de cet amour.Père Vincent Bellouard
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Notre-Dame du Travail - Dimanche 18 mai 2025
18 mai 2025
5ème dimanche de Pâques
Année Saint Luc
LE PAPE C’EST CAPITAL !
Un seul être vous manque … non. Un pape vous manque et vous êtes décapité. Et nous, nous n’aimons pas les coupeurs de têtes.
Il y a une anomalie à être catholique et à ne pas avoir de pape.
Nous l’avons ressenti à la mort du Pape François ; alors nous avions hâte de pouvoir crier « Viva el Papa ».
Ce que le jeune cardinal Newman encore anglican regardait avec mépris sous le terme de « romanité » est ensuite devenu une évidence.
Le futur Benoit XVI disait que le catholique entretient avec le pape un lien « effectif et affectif ». Car il est la tête à sa manière, par mission conférée et malgré ses défauts quels qu’ils soient.
D’accord ou pas avec ce qu’il dira, il restera notre pape, celui que nous recevons de Dieu. En cela il y a un acte de foi qui n’est pas une « papolâtrie ». La personnalité subjective importe peu.
Il nous faut nous rappeler que Léon XIV n’est pas le successeur du Pape François mais le successeur de Pierre. C’est la charge conférée par le Christ qui compte. On pourrait dire en ce sens que, par sa mission, il est constitué témoin du Ressuscité. Il nous rend contemporains de la Pentecôte et des Actes des apôtres. Bref avec le pape on voyage dans le temps … les modes et les époques importent peu … l’intemporel de la résurrection de Jésus nous est offert à recevoir et méditer dans l’action de grâce, la louange et l’exercice des charismes.
Depuis saint Pierre jusqu’à Léon XIV, tout ce que l’on appelle la Tradition ne fait qu’expliciter ce mystère et l’offrir à notre monde déboussolé mais que Dieu nous a confié.
Alors oui, le pape c’est capital ! Caput, capitis, masc. : la tête apprenions-nous en classe de sixième.
Maintenant que la tête vit bien, le corps sera mieux conduit et plus vivant.
Père Vincent DE MELLO, vicaire +
22:31 Publié dans 7- Chrétiens dans le 14e, Notre- Dame du Travail, Solidarité, spiritualité | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook | | Imprimer |