13 avril 2018
Les Soirées Nomades et les Nuits de l'Incertitude à la Fondation CARTIER
Les Soirées Nomades invitent les artistes de la scène contemporaine à investir le temps d'une soirée les espaces d'exposition et le jardin de la Fondation Cartier.
Les Nuits de l'Incertitude réunissent des artistes, des scientifiques, des intellectuels, qui s'entretiennent en public.
Si l'incertitude est l'espace de rencontres et d'échanges, les Nuits de l'Incertitude entrent en résonnance avec l'exposition en cours, ses protagonistes et les questions qu'elle suscite.
- Jeudi 12 avril, nuit de l'incertitude " Freeing architecture, masterclass de JUNYA ISHIGAMI suivie d'une visite de l'exposition en présence de l'architecte.
- Vendredi 13 avril : la nuit JUNYO ISHIGAMI. ici la dimension poétique de ses œuvres repose sur l'expérimentation autant que sur la théorie, le savoir et la technologie.
Lundi 23 avril : A 19 heures et 21 heures 30 : SingSpiele : soirée nomade avec la chorégraphe Maguy Marin. David Manbouch incarne une multitude de personnages. anonymes ou reconnaissables, ces visages captent notre regard. Quels mystères se cachent derrière cette constellation de sensations et de mémoires qui nous arrivent au contact d'autrui ?
Sing Spiele est une traversée d'histoire portée par des visages et des corps en mouvement.
L'exposition de Junyo Ishigami se poursuivra jusqu'au 10 juin 2018.
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04 mars 2018
Illustrations de l'identité de notre arrondissement
Chaque ville et chaque village de France ont leur identité. Notre 14ème arrondissement issu de l'annexion des territoires compris entre le mur des Fermiers Généraux inauguré sous Louis XVI, et les anciennes fortifications de Louis Philippe construites de 1840 à 1844, n'échappe pas à cette règle.
Le grand axe historique nord-sud reliant la Germanie à l'Espagne (rue du Faubourg Saint Jacques, rue de la Tombe Issoire et au-delà) ainsi que l'ancienne route d'Orléans qui lui est parallèle, ont structuré ce territoire. On peut signaler aussi l'intervention du duc du Maine qui pour se rendre au château de Sceaux, créa une grande avenue débouchant au carrefour dit : la Croix des Sages, actuelle place Victor Basch. Le Second Empire a fait le reste, en complétant et prolongeant la plupart des rocades et des rues rayonnantes, tels les boulevard saint Jacques, Arago, Raspail, de Port-Royal, ceux des Maréchaux, l'avenue René Coty et la rue d'Alésia. Il faut signaler que le démarrage des travaux du boulevard périphérique a commencé dans les années 1950, sur la partie dite de la "zone" des anciennes fortifications. Le 14ème est rattaché à la grande histoire en présentant la plus forte densité d'établissements hospitaliers issus eux-mêmes de communautés ou institutions religieuses fort anciennes ou d'initiatives charitables ou humanitaires privées.
Mais le 14ème possède un nombre important de monuments et de sites qui se rattachent aux 17ème et 18ème siècles. Ainsi, l'Observatoire (1667) où le savant danois Olaüs Roemer découvrit en 1675 la vitesse de propagation de la lumière. Nous voyons aussi la statue du lion de Belfort rappelant la défense héroïque de cette ville en 1871. Les anciennes carrières souterraines sont devenues le plus gigantesque ossuaire qui soit (6 millions de nos ancêtres parisiens y reposent). N'oublions pas les deux pavillons d'octroi du mur des Fermiers Généraux situés place Denfert Rochereau et qui sont dus à l'architecte visionnaire Ledoux. Construits en 1787, ce sont les seuls témoins du fameux mur des Fermiers Généraux, ( le mur murant Paris, rend Paris murmurant).
Le Second Empire végétalisa la capitale à travers et en particulier avec le parc Montsouris, créé sur d'anciennes carrières. 15 hectares sont offerts ainsi à la promenade et à la détente.
A une époque plus récente, à partir de 1919, on voit s'édifier la Cité Internationale Universitaire, sur 43 hectares et dont le développement aujourd'hui est relancé par la création d'autres bâtiments.
Citons enfin le cimetière Montparnasse qui réunit depuis 160 années des personnages illustres, de Baudelaire à Sartre, de Dumont-Durville à Maryse Bastié et récemment, Simone Weill.
On pourrait citer d'importants hommes célèbres qui ont vécu dans l'arrondissement : Chateaubriand, Balzac, Proudhon, Rude, Raspail, Lénine, Mermoz, Jean Moulin, sans oublier Picasso, Modigliani, Giacometti, Alain Fournier.
Nous mentionnerons encore se référant au passé, une maison datant de Louis XIII devenue demeure du fontainier avenue Denfert Rochereau ; le cloître de Port-Royal de Paris ; la maison de retraite de La Rochefoucauld avenue du Général Leclerc qui sont des témoins des 17ème et 18ème siècles, préservés de toute atteinte importante. Ainsi, notre 14ème est à plus d'un titre, un livre d'histoire ouvert sur les heures du passé éclairant les évolutions urbaines du présent.
Documentation extraite du n° 32 de la SHA du 14ème-
Cliquez sur les photos pour les voir en grand.
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12 décembre 2017
L'histoire de nos rues
La rue Antoine Chantin
Cette rue (cliché Wikipédia) d'une longueur de 250 mètres, a été ouverte en 1904, sur les terrains de l'horticulteur et pépiniériste Antoine Chantin (1815-1893), qui fut l'un des plus grands spécialistes de sa branche et un savant botaniste. La sépulture familiale se trouve au cimetière de Montrouge. Le numéro 8 de cette rue a vu le passage de Lénine, qui habitait à cette époque de 1909 à 1912 au 4 rue Marie Rose et qui dans une cave de cet immeuble, composait des tracts qui étaient imprimés ailleurs. Le numéro 3 est un immeuble construit en 1933 par l'architecte André Chatelin, premier Grand Prix de Rome. Les numéros 5 et 5bis forment un ensemble immobilier construit en 1929 par l'architecte et sculpteur Jean Boucher, qui habita 37 avenue René Coty. Le numéro 7 voit un immeuble typiquement Arts Décoratifs (1925) avec quelques ateliers d'artistes. Les Editions Populaire Ferenczy occupèrent le numéro 9. Le numéro 19 voit l'accès à un vaste ensemble d'habitations de la Ville de Paris débouchant au n° 44 de l'avenue Jean Moulin et au n° 53 de la rue des Plantes. Il faut préciser que cet ensemble d'habitat HLM a été construit sur les terrains d'une immense usine fabriquant de la menuiserie industrielle jusque dans les années 60. Au n° 19 existait l'hôpital Chantin, annexe de l'hôpital Broussais, qui a été remplacé par l'hôtel Ibis. Au n° 36, on voit un immeuble d'habitations sociales, fondé par A. et J. Weill.
- Documentation extraite du N° 35 de la S.H.A du 14e.
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05 décembre 2017
L'histoire de nos rues : rue Maurice Ripoche et avenue Reille
La rue Maurice Ripoche (1895-1944) a été ouverte dans le futur quartier Plaisance dès 1838. Elle s'appela en 1843 la rue du Géorama, en raison de la proximité de l'établissement du géographe Sanis, dans lequel la France et une partie de l'Europe étaient représentées en relief. De 1864 à 1946, elle prit le nom de Mouton-Duvernet (portion située à l'ouest de l'avenue du Maine). Enfin elle devint rue Maurice Ripoche à partir de cette dernière date, du nom d'un as de l'aviation de la Grande Guerre. Il fut un ingénieur et un industriel, résistant à l'occupation allemande pendant la seconde guerre mondiale. Il fut déporté et décapité à Cologne en 1944.
L'avenue Reille C'est une des voies ouvertes dans le 14ème par le Second Empire (1867). Haussmann avait prévu son prolongement jusqu'au boulevard Jourdan, au voisinage de la rue du Père Corentin, mais la Troisième République abandonna ce projet en 1879. Le nom de cette avenue est celui du maréchal de France Reille, qui né au début du règne de Louis XVI vécut jusqu'au milieu de celui de Napoléon III (1775-1860). Au numéro 53, on peut voir une œuvre de l'architecte Jeanneret, plus connu sous le nom de Le Corbusier.
Photos : 1) rue Maurice Ripoche, 2) Maurice Ripoche
3) avenue Reille : les réservoirs de Montsouris 4 ) 53 avenue Reille :la maison-atelier Ozenfant.
Cliquez sur les images pour les voir en grand
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11 novembre 2017
Le boulevard périphérique et l'avenir urbain
Le boulevard, périphérique commence à intéresser les architectes auxquels la Ville de Paris s'adresse pour trouver de nouveaux espaces constructibles.
Ainsi, à la porte Brancion (image ci-dessus), à la limite du 14ème, trois bâtiments de 10288 mètres carrés (plus de 3 hectares !!!) verront le jour dans le cadre du projet "Inventons la métropole du Grand Paris".
Sur des parcelles appartenant à l'Etat, à la Ville de Vanves et de Paris, verra se construire un foyer de jeunes travailleurs de 114 chambres, une résidence étudiante de 157 logements, ainsi que divers terrains de sports. Un soin particulier sera apporté à la création architecturale, afin de ne pas donner à l'ensemble un aspect trop bétonné.
Le Parisien du 19 octobre
19:57 Publié dans 3- Vie des quartiers, aménagement de la ville, architecture, Histoire du 14ème, L'architecture dans le 14eme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : urbanisme, aménagement, ville, architecture | Facebook | | Imprimer |
09 octobre 2017
L'avenir de la tour Montparnasse
La presse parisienne s'est fait l'écho de la transformation et de la rénovation de la tour Montparnasse, construite depuis bientôt 45 ans. Une équipe d'architectes, la nouvelle AOM (Nouvelle Agence pour l'opération Maine-Montparnasse) a été retenue pour métamorphoser cette tour emblématique.
L'aspect de la tour sera profondément transformé. Les façades sombres deviendront transparentes. Le sommet sera rehaussé de dix huit mètres pour abriter une serre accueillant un embryon "d'agriculture urbaine". L'immeuble sera partiellement autonome en énergie. Un système de récupération d'eau de pluie sera élaboré. L'ensemble apparaîtra comme un édifice où la lumière sera reine et contribuera ainsi à lui donner une silhouette plus légère.
Rappelons quelques chiffres : la rénovation portera sur un montant de trois cents M€. Huit mille personnes travaillent dans l'ensemble. La surface totale est de 120 000 mètres carrés dont 103 000 de bureaux. La façade comprend 40 000 mètres carrés de surface. La hauteur est de 210 mètres. Il y a 59 étages, 6 en sous-sol. 25 ascenseurs et trois monte-charges équipent le site.
Le Parisien du 20 septembre 2017
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25 septembre 2017
Une nouvelle Maison à la Cité U
La nouvelle maison de l'Ile de France a été inaugurée le 19 septembre. Située entre la Maison du Cambodge et la Maison du Liban, le long du boulevard périphérique au sud du parc, elle pourra offrir 142 chambres aux étudiants.
Financée entièrement par la région Ile de France, pour une somme de 21 millions 640 000 €, le chantier avait été lancé au printemps 2015. Cette nouvelle maison est 100 % écolo, pionnière à énergie ZEN (Zéro Energie).
Rappelons que 12 000 étudiants de 140 nationalités se côtoient à la Cité U et sont logés dans quarante pavillons nationaux. La Cité U compte développer et améliorer cette capacité d'accueil dans les années à venir de 30 %, en créant dix nouvelles maisons (1800 nouveaux logements).
Il faut rappeler que le magnifique parc de 34 hectares de la cité U est un élément non négligeable pour l'assainissement de l'air des quartiers environnants
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16 septembre 2017
Les journées du patrimoine à la Cité Internationale Universitaire
La Cité internationale universitaire de Paris
Créée à l'initiative d'un pays, d'une école ou d'un philanthrope et propriété par donation des universités de Paris, la Cité Internationale est édifiée dans un parc de 34 hectares dans le sud de Paris. Elle accueille près de 12 000 étudiants, chercheurs et artistes issus de quelques 140 nationalités. La quarantaine de maisons dans lesquelles ils séjournent, construites entre 1925 et 1969, sont emblématiques des principaux courants architecturaux du XXe siècle et abritent des chefs-d'œuvre artistiques remarquables. La Cité internationale, dédiée à la vie résidente, poursuit son développement; elle accueillera 10 nouvelles maisons à l'horizon 2017-2020.
Type de lieu : Espace naturel, parc, jardin - Lieu de spectacles, sports et loisirs - Musée, salle d'exposition - Édifice scolaire et éducatif
Adresse : 17 boulevard Jourdan, Paris, 75014
Accès : RER B : Cité Universitaire Métro : Porte d'Orléans Tramway T3 : Cité Universitaire Bus 21, 88, 67 Périphérique : sortie porte d'Orléans ou porte de Gentilly (Parking public CHARLETY à proximité) Point Vélib devant la Cité internationale : Du Samedi 16 septembre 2017 au dimanche 17 septembre 2017
LIEU : Cité Internationale Universitaire de Paris (Paris 75014)
HORAIRE : Divers horaires selon les animations
PRIX : GRATUIT
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04 septembre 2017
La Cité U accueille la Chine
Le grand parc de la Cité internationale accueillera une future fondation de 300 chambres réalisées et financées par la municipalité de Pékin. Cette réalisation verra le jour sur un terrain de 2 800 m2, mis à la disposition de la République populaire par la chancellerie des universités de Paris.
Le futur bâtiment sera très ouvert sur le parc, et comprendra deux jardins intérieurs et un autre en terrasse, une galerie intérieure ouverte et des escaliers promenades desservant les chambres.
Cette nouvelle réalisation s'inscrit dans la 3ème phase de développement engagée par la Cité afin de créer 1800 nouveaux logements d'ici à 2020, soit une augmentation de 30% de sa capacité d'accueil. 140 pays sont déjà représentés sur le campus qui accueille 12000 résidents étudiants et chercheurs. Précisons que bientôt seront achevées la nouvelle Maison d'Ile-de-France. Les pavillons de Corée et de la Tunisie sont en cours de construction.
- le Parisien du 11.07.17
photo:juin 2016 , signature de l'accord pour la création de la future Fondation de la Chine.
http://www.ciup.fr/accueil/bientot-une-maison-de-la-chine...
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22 juillet 2017
Le grand regard de l'Observatoire et la maison du fontainier
Le 27ème regard de l'aqueduc de Marie de Médicis avait un rôle particulier. C'est là, à deux pas de l'Observatoire de Paris, qu'était répartie à l'intention de la population de la rive gauche de Paris, l'eau provenant de l'aqueduc. La maison du fontainier fut construite de 1619 à 1623 sur les terrains sud du Faubourg Saint Jacques, terrains constitués d'espaces en friche, de quelques fermes et de deux moulins à vent. Des établissements religieux y prospéraient : les Chartreux au Jardin du Luxembourg, les Oratoriens (Hôpital Saint Vincent de Paul), les Carmélites 19 rue Henri Barbusse, les religieuses de Port-Royal, les Capucins (Hôpital Cochin), les Bénédictines du Val de Grâce.
La maison du fontainier était la demeure de l'Intendant général des eaux et fontaines du Roi. Ce fut Thomas Francini (Francine) et ses descendants qui l'occupèrent jusqu'en 1784.
Photo 1 : la Maison du Fontainier (façade)
photo 2 : la Maison du Fontainier (sous-sol)
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18 juillet 2017
L'Aqueduc Médicis (II)-
L'aqueduc terminé (1623), il convenait d'accorder les concessions et leurs dérivations vers la population. Les premières furent accordées aux communautés religieuses situées sur le parcours. Ainsi : les Carmélites et les Capucines du Faubourg Saint Jacques, le Val-de-Grâce, les Chartreux et les Célestins ; également le chancelier de Sillery, le Président du Parlement Séguier, le Surintendant des finances Marillac. Il faut noter que la fraude existait par la vente de surplus.
Treize fontaines furent construites entre 1624 et 1628 : Notre Dame des Champs, porte Saint Michel, place Maubert, pont Saint Michel, parvis Notre Dame, Saint Séverin, place de Grève, place Royale, rue de Buci, etc...
Seulement trois "regards" sur les sept construits sont encore visibles dans Paris intra-muros : le 26ème dans les jardins de l'Observatoire, le 25ème avenue René Coty (Hôpital La Rochefoucauld). Le 27ème regard - celui de l'Observatoire- permettait la répartition des eaux. En 1623 on construisit sur celui-ci la fameuse maison du fontainier, de style Louis XIII.
Photo: 1 Paris 14e, rue de l'Empereur-Valentinien, restes de l'aqueduc Médicis mis à jour lors des travaux d'aménagement de la ZAC Alésia-Montsouris.
Photo 2 Le regard n°25, dit regard de Saux, de l'aqueduc Médicis, dans l'enceinte de l'hôpital La Rochefoucauld (Paris 14e, France)
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12 juillet 2017
L'aqueduc Médicis et la maison du Fontainier
Marie de Médicis voulait alimenter son palais du Luxembourg et à cet effet, effectua de 1613 à 1623 des travaux d’adduction d’eau qui pour l’époque furent importants. Ainsi, en 1613 et en présence du roi Louis XIII et de toute la cour, la première pierre du grand regard de Rungis où aboutissent les sources principales fut posée. Les autres sources captées en 1651 comprenaient deux ensembles : celui de Rungis et celui du Long-Boyau qui récoltaient les eaux entre L’Haÿ et Arcueil.
L’aqueduc fut construit par Jean Coing et son gendre Jean Gobelin. Il mesure 13 kilomètres entre le départ des sources et le grand regard de l’Observatoire. Sa hauteur au dessus des deux banquettes bordant la cunette est de 1,75 mètre, sa largeur est d’un mètre et la pente moyenne de 1,4 %. Afin de traverser la Bièvre entre ces deux rives, un pont aqueduc long de 379 mètres fut construit au niveau du village d’Arcueil. Il faut signaler que lors de la construction de l’aqueduc de la Vanne par Belgrand sous le Second Empire, celui-ci utilisera comme soubassement les 77 contreforts de l’aqueduc Médicis.
Le parcours est marqué par 27 regards qui avaient plusieurs fonctions : entretenir la canalisation, par un escalier largement dimensionné qui établissait un courant d’air naturel entre eux. La distance moyenne entre deux regards allait de 598 mètres à 406 mètres. La présence de carrières nécessitait une surveillance accrue. 258 cheminées accessibles par une échelle permettaient l’entretien. La distance moyenne entre ces ouvertures était de 52,10 mètres.
On prévoyait que l’aqueduc fournirait à sa construction 600 mètres cubes d’eau en 24 heures. Or, en 1651, par les nouvelles captations faites à Long-Boyau, ce furent 1050 mètres cubes qui approvisionnèrent l’aqueduc. Mais, mal entretenu et construit sur d’anciennes carrières provoquant de nombreux éboulis, l’aqueduc ne donnait plus en 1669 que 410 mètres cubes et 240 en 1869.
Photo: L'aqueduc Médicis entre Arcueil et Cachan, supportant les piles de l'aqueduc Belgrand
Documentation extraite du Bulletin de l’Association pour la Sauvegarde du Paris Historique.
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11 juillet 2017
Petite révolution thermique pour l'ensemble Plaisance
Vingt mois de travaux, plus de 9 M€ d'investissements, c'est une véritable "révolution thermique" que vient de subir la résidence Plaisance, récemment inaugurée par le bailleur Logement Français.
Les 255 logements de cet ensemble entièrement rénové, 225 rue d'Alésia répondent désormais aux critères du "plan climat-énergie" de la Ville de Paris, et devraient enregistrer une économie d'énergie moyenne d'environ 69 %. Une division par trois de la consommation d'énergie rendue possible notamment par la pose d'une isolation par l'extérieur et par la génération de l'eau chaude sanitaire par une sous-station commune.
Le Parisien, 4 juillet 2017-
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08 juillet 2017
L'aqueduc romain du IIIe siècle au service de Lutèce
C'est vers l'an 300, alors que Paris se développait sur le flanc de la Montagne Sainte Geneviève et sur l'axe de la voie d'Orléans, qu'un aqueduc fut construit pour desservir le Palais des Empereurs ainsi que les établissements publics de la Lutèce d'alors.
Sur la rive gauche de la Seine, il n'y avait pas de source, sinon à 13 kilomètres de la cité, aux environs de Rungis, mais il faut noter que la vallée de la Bièvre ajoutait une difficulté pour acheminer cette eau.
L'emplacement des thermes fut choisi en fonction de l'approvisionnement des eaux que l'on pouvait rassembler du côté de Rungis et de Wissous (65 mètres, 30 d'altitude). La tête de l'aqueduc était constitué par un bassin de 4 mètres de côté et de 1,70 mètre de haut. Ensuite, sur près de 16 kilomètres et avec une pente de 1,6 %, l'eau était acheminée dans un aqueduc souterrain de dimensions très modestes (50 cm x 50 cm). Ses qualités d'étanchéité étaient parfaites : le canal en maçonnerie était un ouvrage fait en béton de cailloux, recouvert de dalles de pierres, le tout enterré à faible profondeur, en suivant les courbes de niveaux, afin de conduire l'eau par gravité jusqu'aux thermes et ceci avec une pente régulière de 45 centimètres par kilomètre.
Il empruntait le flanc sud de la vallée, puis à Fresnes virait au nord. A Cachan, il absorbait quelques sources supplémentaires et franchissait la vallée de la Bièvre sur le fameux aqueduc de 330 mètres qui donnera son nom à Arcueil. Puis après avoir atteint Gentilly et la butte de Montsouris, il suivait le tracé de la rue saint Jacques. 1500 à 2000 mètres cubes d'eau parvenaient ainsi aux thermes de Lutèce.
Suite à un manque d'entretien consécutif aux invasions barbares, l'aqueduc finit par ne plus être capable d'apporter l'eau aux Parisiens. Son tracé s'effaça peu à peu des mémoires. En 1860, deux piles existaient encore mais disparurent par la suite.
Photo: débris de l'aqueduc gallo-romain de Lutèce , retrouvé au moment de l'aménagement de la ZAC Montsouris. regard de l'avenue Reille.
- Informations extraites du bulletin de l'Association de sauvegarde du Paris Historique.
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27 avril 2017
La Société Historique et Archéologique du 14ème annonce
« Le boulevard Raspail Repérages » , conférence par Georges Grand.
A la mairie du 14ème salle Saillard 2 place Ferdinand Brunot
- Samedi 10 juin :
Dans le cadre du 350ème anniversaire de l’Observatoire, "promenade urbaine de la rue Cassini" par Georges Viaud
RV à 15 h devant les grilles de l’Observatoire à l’angle rues de l’Observatoire et Cassini
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22 avril 2017
Le cinéma le Mistral va disparaître
Adresse emblématique dans le 14ème, le cinéma le Mistral (fermé depuis juillet 2016) sera démoli à partir d'octobre prochain. Il sera remplacé par un immeuble d'habitations comprenant 29 logements, dont 14 en accession à la propriété et 15 réservés aux HLM.
Au rez-de-chaussée, il y aura un commerce non encore défini dans ses activités, mais selon la mairie, orienté vers le "culturel".
La parcelle comprend 450 mètres carrés de surface et l'immeuble devrait être livré au début de 2019. Le prix moyen serait de 11 500 Euros le mètre carré pour les futurs acquéreurs.
Des réunions publiques ont eu lieu avec les riverains, certains étant nostalgiques du vieux cinéma, mais il semble qu'aucun recours ne sera retenu.
Il est certain que les riverains devront s'armer de patience pendant la durée des travaux.
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27 février 2017
Paroisse Saint Dominique agenda du 27 février au 5 mars
Mardi 28 février
- 15h30 à 17h00 : Catéchisme
- 20h30 : Préparation aux baptêmes, salle sainte Thérèse
Mercredi des CENDRES – 1er mars 2017
Messes à 08h00, 12h00 et 20h00 à l’église Saint Dominique
et 20h00 à la Chapelle Saint Yves (messe en polonais).
Jeudi 2 mars
- 15h00 : Jeudis de St Do, salle sainte Thérèse (échanges et jeux autour d’un café)
- 16h45 : Chorale d’enfants, salle sainte Jeanne d’Arc
Soirée mission Nous vous invitons jeudi 2 mars pour la messe de 18h30 : quelques consignes pratiques vous seront données pour partir en mission jusqu’à 21h00. Vous pourrez également porter cette mission par la prière pendant l’adoration eucharistique à la Chapelle Notre-Dame de Bonheur
- 19h00 : Soirée mission porte à porte
- 19h00 à 22h00 : Adoration eucharistique
- 19h45 : ALPHA, Espace Madeleine Delbrêl
Samedi 4 mars
- 10h00 à 11h30 : Pré Catéchisme (rendez-vous dans l’Eglise)
- 10h00 à 11h30 : Catéchisme (rendez-vous au centre paroissial)
Dimanche 5 mars
- 10h30 : Messe des Familles
- 11h45 à 12h35 : La Joie de l’Amour, salle sainte Thérèse
Lecture accompagnée de « AMORIS LAETITIA – La joie de l’Amour »
Le dimanche 5 mars 2017 nous vous invitons à lire ensemble un extrait du texte du pape François « sur l’amour dans la famille », avec pour thème ce dimanche : « Les premières années de la vie matrimoniale » et « Le défi des crises ».
Nous vous proposons une formule famille : à 11h45 (après la messe) pour pas plus de 45 minutes – avec apéro et cacahuètes – avec une garderie pour les enfants (film !) – et avec quelques questions pour nourrir le dialogue chez vous ! Il n’est pas nécessaire d’avoir participé aux rencontres précédentes pour pouvoir bien profiter de ce moment.
« Chrétiens en Iran, déclin et... vague de nouveaux disciples »
Conférence de Carême du père Pierre Humblot mercredi 22 mars 2017 à 20h30 à Saint Dominique. Père Pierre Humblot est au service de l’Eglise chaldéenne de Téhéran depuis 47 ans, en particulier de l’accueil des convertis.
Couples en espérance d’enfants
Accompagnement pour les couples en espérance d’enfants en lien avec le charisme de sainte Colette, des Buttes Chaumont ; le pèlerinage diocésain a lieu cette année le dimanche 5 mars. Rassemblement à 8h sur le parvis de Notre-Dame de Paris ; messe solennelle à 11h présidée par Mgr Benoist de SINETY. Un temps de conférence et témoignage est prévu l’après-midi. La journée se clôturera par les vêpres à 17h00.
La mise sous pli pour l’Appel paroissial du Denier de l’Eglise 2017 aura lieu le jeudi 2 mars à partir de 14h00, salle Jean-Paul II (9, villa Saint Jacques).
Nous vous remercions par avance de l’aide que vous pourrez nous apporter. (Nous avons de l’ordre de 1500 appels à envoyer).
Pèlerinage diocésain à Lourdes et de l’ABIIF (Association des Brancardiers et Infirmières de l’Ile-de-France) en 2017
Le prochain pèlerinage diocésain à Lourdes aura lieu du dimanche 2 au vendredi 7 avril 2017.
Inscriptions jusqu’au 28 février 2017 auprès de Nicole Lepeu : 01.45.67.60.20 ou Renée Sevray au 01.45.77.38.54 ou par mail à inscription-pelerin@abiff.com.
00:15 Publié dans 7- Chrétiens dans le 14e, Actions caritatives, architecture, Education, formations, Enfants, Saint Dominique, Solidarité, spiritualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
17 février 2017
Créations éphémères à la Cité U
La Cité Universitaire fait un appel auprès des architectes, des urbanistes et des paysagistes qui ont moins de dix ans d'expérience et aux étudiants en cours de formation dans ces disciplines, à travers un concours destiné à réaliser des créations éphémères dans les jardins de la Cité Internationale.
Les dossiers de candidature doivent être envoyés avant le 15 mars. Une bourse de huit mille euros sera attribuée à cinq projets sélectionnés en vue de l'exposition : "Jardins du monde en mouvement", dont l'ouverture est prévue mi -juin.
Renseignements : http://bit.ly/candidature2017
Le Parisien du 16 février.
05:00 Publié dans architecture, jardin public, Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cité internationale universitaire 17 boulevard jourdan 75014 | Facebook | | Imprimer |
31 janvier 2017
Réunion publique sur le projet du Conservatoire 1er février
Carine Petit, Maire du 14e arrondissement de Paris et Mélody Tonolli, Adjointe à la maire du 14e en charge de la culture, de la jeunesse, de la politique de la ville et de l’éducation
populaire. Quartier : Didot-Porte de Vanves.
VOUS CONVIENT A LA REUNION PUBLIQUE SUR LE PROJET DU NOUVEAU CONSERVATOIRE
MERCREDI 1ER FEVRIER 2017 A 19H30
Ecole Alain Fournier - 5, square Alain-Fournier - 75014 Paris
06:58 Publié dans 6- Art, Culture, Patrimoine, architecture, Débat, Réunion d'information | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : conservatoire paris 14, 75014 | Facebook | | Imprimer |
30 janvier 2017
Une autre tour Montparnasse ?
En juillet prochain, on connaîtra le nom de l'architecte qui se verra confier le prestigieux défi de "relooker" la tour Montparnasse et de transformer la sombre et monolithique arête en phare transparent.
En octobre, le Conseil syndical de l'Ensemble immobilier Tour Maine Montparnasse a retenu sept finalistes, dont trois équipes françaises. Les candidats devront rendre leurs dossiers en mars prochain, pour une finale encore plus resserrée entre les deux derniers sélectionnés. Le projet est estimé à environ trois cents millions d'Euros. Il sera financé par les copropriétaires de l'immeuble. Le chantier ne devrait pas toutefois commencer avant 2020.
Le Parisien du 5 janvier 2017.
05:00 Publié dans 3- Vie des quartiers, architecture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tour, montparnasse, 75014, paris 14e, paris 14eme | Facebook | | Imprimer |
03 janvier 2017
Esprit de Le Corbusier, es-tu là ? Cité Internationale Universitaire, visite guidée le 8 janvier
Visite guidée « Architectures sans frontières » : dimanche 8 janvier à 14h30.
Débutez cette nouvelle année par une visite guidée dédiée à l’architecture moderne de la Cité internationale. Au cours de cette déambulation, nous nous intéresserons particulièrement aux réalisations de Le Corbusier, le premier architecte à avoir introduit ce courant sur le site.
La Fondation suisse a été conçue en 1933, il s’agit du premier édifice de style moderne réalisé à la Cité internationale. Révolutionnaire par son fonctionnalisme, le bâtiment permet d’observer l’expérimentation des fameux « cinq points d’une architecture nouvelle » à travers trois espaces intérieurs : le hall, le salon et la chambre témoin équipés d’un mobilier réalisé par Charlotte Perriand.
La visite se poursuit avec l’un des joyaux architecturaux du site : la Maison du Brésil. Fruit d’une collaboration originale entre Lucio Costa et l’architecte suisse, ce bâtiment surprend par son caractère brutaliste. À l’intérieur de cet édifice inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1985, vous découvrirez deux espaces majeurs : le hall et le théâtre.
Enfin, nous terminerons par la Maison du Mexique. Inaugurée en 1953, elle fut financée par le gouvernement mexicain et réalisée par les architectes : Jorge L. et Roberto. E Medellin. Ce bâtiment sera pour nous l’occasion d’analyser le mélange des styles et l’apport de la pensée architecturale de Le Corbusier.
Réservation obligatoire par mail : visites@ciup.fr ou par téléphone 01 40 78 50 06 .La réservation est obligatoire 20 jours avant pour les groupes et 72h avant pour les individuels.
Tarifs : 12 € (plein tarif)- 6 € (demandeurs d’emploi et personnes à mobilité réduite)-5 € (étudiants)
Gratuit pour les résidents de la Cité internationale et pour les moins de 15 ans
Départ de L/OBLIQUE – Centre de valorisation du patrimoine (Fondation AVICENNE) à 14h30
17 Boulevard Jourdan 75014 Paris - RER et T3 : Cité Universitaire
05:08 Publié dans architecture, visites guidées | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cité internationale universitaire 17 boulevard jourdan. le corbu | Facebook | | Imprimer |
23 octobre 2016
La Tour Montparnasse rénovée
Sept cabinets d'architectes sont sur les rangs pour réfléchir au nouveau visage à donner à la Tour Montparnasse (trois français, quatre internationaux).
L'objectif est de transformer la tour qui a un aspect monolithique en phare transparent. L'ensemble du projet est estimé à plus de 300 millions d'euros ; le coût en sera supporté par les copropriétaires de l'immeuble. En mars 2017, les sept candidats rendront leur projet définitif et deux finalistes seront alors désignés, le choix final intervenant en juillet 2017.
Mais la transformation de la tour n'est qu'une étape. Le plan "Demain Montparnasse" prévoit une refonte complète du centre commercial pour une ouverture en 2025. Le chantier débutera début 2019.
Le Parisien du 15 octobre.
05:50 Publié dans aménagement de la ville, architecture, Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
05 octobre 2016
Le 14ème et les monuments historiques
« Le statut de « monument historique » est une reconnaissance par la nation de la valeur patrimoniale d’un bien. Cette protection implique une responsabilité partagée entre les propriétaires et la collectivité nationale au regard de sa conservation et de sa transmission aux générations à venir ».
Ainsi, les Journées du Patrimoine qui ont eu lieu les 17 et 18 septembre avaient pour thème : « Patrimoine et Citoyenneté ».
La Ville de Paris compte 1921 monuments et le 14ème 55. Cela paraît étonnant pour l’ensemble de notre arrondissement, mais du 17ème au 20ème siècle, ce sont inscrits dans le sol divers bâtiments qui ont chacun pour lui-même, un intérêt certain.
Ainsi, pour le 17ème siècle, on peut recenser la carrière des Capucins et sa fontaine sous l’hôpital Cochin, la tour du Moulin de la Charité au cimetière Montparnasse, l’Observatoire de Paris, Le Pavillon des Fontainiers, l’aqueduc de Médicis.
Pour le 18ème siècle, les pavillons d’octroi de la Barrière d’Enfer, l’Hôtel de Massa, l’hôpital de la Rochefoucauld, la porte d’entrée de l’ancien hôpital Ricord à Port-Royal.
Pour le 19ème siècle, la gare de Denfert Rochereau, le monument du lion de Belfort, le théâtre Montparnasse Gaston Baty et le théâtre de la Gaîté Montparnasse, l’église Saint Pierre de Montrouge, l’église Notre Dame du Travail, l’immeuble Art Nouveau au 108 rue d’Alésia, la boulangerie-pâtisserie d’Alésia au 155 rue d’Alésia,
Au 20ème siècle, citons le « Baiser » de Brancusi au cimetière Montparnasse, le restaurant « La Coupole » (photo ci-dessus) boulevard du Montparnasse, l’immeuble Studio Raspail au 216 boulevard Raspail, l’édicule Guimard de la station de métro Mouton Duvernet, la mairie annexe du 14ème, le couvent des Franciscains, la boulangerie du Moulin de la Vierge 105 rue Vercingétorix et l’église Notre Dame du Rosaire 194, rue Raymond Losserand.
Cette liste n’est pas exhaustive mais permettra au flâneur d’orienter ses recherches dans la découverte des témoins des siècles passés.
- Documentation extraite du bulletin 223 de la S.H.A du 14e
Signalons que la Société Historique et Archéologique du 14ème proposera les conférences suivantes :
le 15 octobre : la véritable histoire du Petit Montrouge ou les mystères du Clos des Catacombes -par Francis Mandin.
le 19 novembre : le 170ème anniversaire de la Ligne de Sceaux -par René Ricroch assisté d’Yvan Belledame pour les illustrations.
le 3 décembre : l'opération Maine Vercingétorix par Pierre-Frédéric Salmon.
Ces conférences ont lieu à 15 heures à la salle polyvalente de la mairie du 14ème.
05:00 Publié dans 6- Art, Culture, Patrimoine, architecture, Histoire du 14ème | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
15 septembre 2016
Journées européennes du patrimoine 2016 à la Cité internationale du 16 au 18 septembre 2016
04:05 Publié dans 6- Art, Culture, Patrimoine, architecture, Danse, Expositions, Musique/Chanson, visites guidées | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
26 août 2016
Visite « Architectures sans frontières » à la Cité Internationale Universitaire le 4 septembre 14h30
Dimanche 4 septembre à partir de 14h30, explorez un monde d’architectures !
Comme chaque premier dimanche du mois, L/OBLIQUE, le centre du patrimoine de la Cité, vous propose de découvrir 3 nouvelles identités architecturales.
La visite débute par la première résidence inaugurée sur le site en 1925 : la Fondation Deutsch de la Meurthe. Cet ensemble architectural composé de sept pavillons regroupés autour d’un jardin rectangulaire s’inspire du modèle des cités-jardins. Lieu d’expérimentation des théories hygiénistes et de l’idéal humaniste des pères fondateurs, elle fait figure de cellule mère de la Cité internationale.
Le parcours se poursuit avec l’exotique Fondation Abreu de Grancher (Cuba). Financée grâce à une coopération franco-cubaine, inaugurée en 1933, elle correspond à la première réalisation de l’architecte Albert Laprade sur le site. Cette résidence s’inspire de la cathédrale de La Havane et reprend quelques particularités de l’architecture cubaine comme les pylônes en forme de « bonnet de coton » bordant le toit-terrasse.
Enfin, la Maison des Étudiants de l’Asie du Sud-Est illustre le mélange des genres avec une composition plutôt à l’occidentale et un décor oriental. Elle possède l’un des plus beau salons de la Cité dans lequel ont été tournées des scènes du film Indochine.
Réservation obligatoire par mail : visites@ciup.fr ou par téléphone 01 76 21 26 96
Départ de L/OBLIQUE – Centre de valorisation du patrimoine (Fondation AVICENNE) à 14h30 : 17 Boulevard Jourdan, 75014 Paris, France
12 € (plein tarif) -6 € (demandeurs d’emploi et personnes à mobilité réduite) -5 € (étudiants)- Gratuit pour les résidents de la Cité internationale et pour les moins de 15 ans