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09 octobre 2016

Fondation Henri Cartier Bresson : exposition Louis Faurer jusqu’au 18 décembre 2016

Fondation Cartier Bresson expo Louis Faurer Sourds-muets-New-York-1950-©-Louis-Faurer-Estate-728x1062.jpgDu 9 septembre au 18 décembre 2016, la Fondation Henri Cartier-Bresson consacre une exposition au photographe américain Louis Faurer. Cette présentation est l’occasion de découvrir l’œuvre de l’artiste, qui n’a pas fait l’objet d’exposition en France, depuis 1992.

Natif de Philadelphie, Louis Faurer (1916 – 2001) s’installe à New York en 1947, comme aspiré par la vie de Times Square, il y traque la solitude dans la foule, toujours à distance, sans pitié. Le reportage et le journalisme, ne l’intéressent guère, Faurer penche plutôt pour la fragilité des choses, l’inconscient révélé. Il accomplit un travail de commande remarqué pour des magazines prestigieux comme Flair, Harper’s Bazaar, Glamour, Mademoiselle qui génère chez lui un mépris non feint, un déchirement paradoxal, que seul l’humour parvenait à rompre. Ces travaux lui permettent à la fois de vivre et de poursuivre une œuvre plus personnelle dans les rues de New-York.

D’une profonde honnêteté, rejetant l’outrance ou l’obscénité d’une scène trop violente, Louis Faurer se projette sciemment dans ceux qu’il photographie; il s’y reconnait bien souvent, c’est le sens de sa démarche. Il croise ainsi son double, apparaît même dans le cadre, en réflexions. Chacune de ses images est « un défi au silence et à l’indifférence», le leur, le sien.

Photo : Louis Faurer « Sourds-muets, New York, 1950 »

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21 septembre 2015

La Fondation Henri Cartier -Bresson présente Jeff Wall

Jeff-Wall_A-sapling-supported-by-a-post-2000.jpgDu 9 septembre au 20 décembre 2015, la Fondation Henri Cartier-Bresson a l’honneur de présenter «Smaller Pictures», une exposition de l’artiste canadien Jeff Wall (né en 1946). Grand connaisseur de l’histoire des arts et de la littérature, Jeff Wall est l’un des artistes les plus influents de l’art contemporain. Célèbre pour ses caissons lumineux de grandes dimensions, il a sélectionné pour cette exposition un ensemble de 35 tirages et caissons conçus à l’origine en petit format et provenant, pour la plupart, de sa collection personnelle.

L’exposition est accompagnée d’un catalogue coproduit avec les Éditions Xavier Barral (http://exb.fr/fr/ ) . Il est enrichi d’une introduction de Jean-François Chevrier et d’un entretien avec l’artiste.

Que signifie l’exposition de petits formats pour un artiste qui s’est plutôt illustré par ses tableaux photographiques de grandes dimensions ?

Faut-il y voir (en dehors de l’exiguïté relative des salles de la fondation) une réévaluation par Jeff Wall de ce qui constitue son œuvre ? L’artiste, qui a lui-même établi la sélection, n’a choisi que des œuvres conçues à l’origine en petits formats, depuis le Landscape Manual de 1969-1970 aux œuvres de ces dernières années. Comme le rappelle Jean-François Chevrier dans l’introduction du livre, le répertoire de petites « choses vues » n’a pas donné lieu à une production régulière tant que le procédé du caisson lumineux était de règle. C’est à partir de la fin des années 1990, que les images de petit format, en noir et blanc ou en couleur, se sont multipliées.

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31 janvier 2015

Nouvelle exposition : Pieter Hugo "Kin"(l'intime) à la Fondation Henri Cartier Bresson

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Du 14 janvier au 26 avril, la Fondation HCB présente Kin (l’intime)le dernier projet du photographe sud-africain Pieter Hugo. À travers des portraits, des paysages et des natures mortes exposés pour la première fois en France, le photographe propose une réflexion sur la complexité de l’identité sud-africaine postapartheid. "Regarder son pays avec un oeil critique, c’est se regarder soi-même et regarder son prochain. C’est ressentir le poids de l’histoire et comprendre le rôle que chacun y joue."
L’exposition, accompagnée d’un livre publié par Aperture, est coproduite avec la Fondation Foto Colectania, Barcelone et la Galerie Stevenson, Le Cap/Johannesburg. Après avoir travaillé dans différents pays du continent africain, Pieter Hugo, photographe né en 1976, a choisi de se confronter à sa terre natale, l’Afrique du Sud. C’est véritablement au moment où il prend racine en fondant une famille, que la question de l’appartenance à une terre si conflictuelle le taraude. 
Il est adolescent à la fin de l’Apartheid (1991) et la topographie de l’endroit où il grandit l’entraîne dans une tentative constante de réappropriation de cet espace.

Réalisée au cours des huit dernières années, la série KIN est une exploration intime, une misefondation henri cartier bresson,pieter hugo en relation des éléments familiers qui façonnent le quotidien du photographe : espaces publics chaotiques ou intérieurs modestes, portraits de ses proches ou de vagabonds, tout semble lié à la question de savoir si une harmonie est possible (ou nécessaire) dans son pays. Pieter Hugo paraît écartelé entre le constat amer que la fin de l’apartheid est loin d’avoir résolu la violence ou les inégalités, et le désir de comprendre si une vie simple, un « home », est possible en Afrique du Sud. Il veut se sentir un élément du tout, prendre part à l’histoire, endosser les erreurs et va jusqu’à se représenter nu, avec son enfant nouveau-né, parmi la série de portraits saisissants qu’il propose, comme pour marquer davantage son appartenance.

Cliquez sur les photos pour les voir en grand

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13 janvier 2015

La Fondation HCB présente "Kin"( l'intime) du photographe Pieter Hugo

fondation henri cartier bresson,pieter hugo photograhe sud-américainDu 14 janvier au 26 avril 2015, la Fondation Henri Cartier-Bresson présente Kin (l’intime) le dernier projet du photographe sud-africain Pieter Hugo.

À travers des portraits, des paysages et des natures mortes exposés pour la première fois en France, le photographe propose une réflexion sur la complexité de l’identité sud-africaine postapartheid.
L’exposition, accompagnée d’un livre publié par Aperture, est coproduite avec la Fondation Foto Colectania, Barcelone et la Galerie Stevenson, Le Cap/Johannesburg.

Réalisée au cours des huit dernières années (2006-2013), la série Kin aborde des thèmes complexes comme la colonisation, la diversité raciale et les disparités économiques en Afrique du sud. Ces questions sont récurrentes dans les projets antérieurs du photographe au Nigeria, Ghana, Liberia et Bostwana ; cependant, Pieter Hugo se concentre cette fois sur son pays natal, qu’il observe de l’intérieur.

Kin est une exploration intime de l’Afrique du sud à traversfondation henri cartier bresson,pieter hugo photograhe sud-américain des paysages, des portraits et des natures mortes. Hugo nous présente des lieux et des sujets qui lui sont familiers comme les townships surpeuplés, les zones minières abandonnées ou la lutte pour les terres agricoles. Il photographie aussi les intérieurs de maisons modestes, sa femme enceinte, sa fille juste après sa naissance et la nourrice qui a travaillé pour la famille pendant trois générations. Alternant espaces publics et privés en se focalisant sur la disparité croissante entre riches et pauvres, Kin est une tentative pour l’artiste de trouver sa place dans un pays à l’histoire complexe et à l’avenir incertain où le poids du passé pèse sur l’histoire collective et individuelle....

15 juillet 2014

Derniers jours : Emmet Gowin à la Fondation Henri Cartier Bresson, jusqu'au 27 juillet

Fondation Henri Cartier BressonLa Fondation Henri Cartier-Bresson consacre une rétrospective au photographe américain Emmet Gowin, grand portraitiste de l'intime et du paysage, qui depuis cinquante ans prend pour modèle son épouse Edith. Un kaléidoscope bouleversant.

Pour la première fois à Paris, sont présentés 130 tirages de l’un des photographes les plus originaux et influents de ces quarante dernières années.

Sur deux étages, cette exposition retrace son parcours depuis ses séries les plus célèbres datant de la fin des 1960 jusqu’aux papillons de nuit en passant par les photographies aériennes. Les images intimes de sa femme et de sa famille côtoient les vues de paysages.

L’exposition, accompagnée d’un catalogue publié aux éditions Xavier Barral, est organisée par la Fundación MAPFRE, en collaboration avec la Fondation HCB.

2 impasse Lebouis 75014 Tel 01 56 80 27 00 Métro Gaité ou Montparnasse ou Pernety

14 décembre 2013

« Vagabondages » exposition de Sergio Larrain à la fondation Henri Cartier–Bresson jusqu'au 22 décembre

"Une bonne image nait d'un état de grâce"

Il ne reste plus qu'une semaine - jusqu'au 22 décembre - pour aller voir l'exposition exceptionnelle du photographe chilien, Sergio Larrain, présentée par La Fondation HCB. ! Cet ensemble retrace l’essentiel de son parcours singulier. Des images rares, une approche poétique, un  artiste brfondation henri cartier bresson,sergio larrainillant qui a inspiré toute une génération de photographes.

L’exposition de la Fondation HCB présente sur deux étages 128 photographies en noir et blanc, dont un ensemble précieux de tirages d’époque de la collection Magnum Photos et quelques inédits. Les enfants abandonnés de Santiago, Londres, Paris, l’Italie, Valparaiso et l’Amérique du Sud en général comptent parmi les séries présentées.
Dans les vitrines du deuxième étage, les visiteurs pourront découvrir la documentation sur les livres et les parutions dans la presse. Au troisième étage enfin, est présenté un album réalisé en 1995 par Sergio Larrain.

Fondation Henri Cartier-Bresson 2, impasse. Lebouis 75014 Paris T. 01 56 80 27 00 - Métro Gaité ou Montparnasse- Bienvenue

Horaires: du mardi au vendredi, le dimanche de 13h à 18h30, le samedi de 11h à 18h30- Nocturne le mercredi jusqu’à 20h30

Plein tarif 6 € — Tarif réduit 4 €- Gratuit pour les Amis de la Fondation

www.henricartierbresson.org

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16 avril 2013

Collection Howard Greenberg à la Fondation Henri Cartier-Bresson

Attention derniers jours !

Jusqu'au 21 avril 2013, la Fondation Henri Cartier Bresson expose la remarquable collection privée du galeriste new yorkais Howard Greenberg. Une centaine de chefs d’oeuvre, caractéristiques des choix avisés du « galeriste-collectionneur », sont pour la première fois dévoilés au public.

Howard Greenberg,HCB,henri cartier bressonDes modernistes de l’école tchèque (Drtikol, Rössler, Funke) aux photographes de la FSA (Lange, Evans) en passant par les humanistes (Hine, Seymour) ou les maîtres américains (Callahan, Frank, Winogrand), c’est une histoire personnelle de la photographie qui est racontée. Parmi la sélection, sont présentés des tirages d’une qualité exceptionnelle et des photographes majeurs, parfois méconnus comme Roy DeCarava, Leon Levinstein ou Ralph Eugene Meatyard ou Dorothea Lange (dont ici la célèbre photo Migrant mother, cliquez pour agrandir ).

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08 mai 2012

La Fondation HCB expose Yutaka Takanashi

YUTAKA TAKANASHI-Henri Cartier Bresson- expo 2012.jpgDu 10 mai au 29 juillet 2012 et pour la première fois en France, la Fondation HCB expose les séries emblématiques de Yutaka Takanashi, figure majeure de la photographie japonaise du XXème siècle. A travers des séries en noir et blanc et en couleur, le co-fondateur du magazine Provoke nous donne à voir la ville de près comme de loin.
2, impasse Lebouis 75014 Paris +33 1 56 80 27 03
www.henricartierbresson.org

05 mars 2012

Exposition Henri Cartier Bresson/ Paul Strand -Mexique 1932-1934

fondation Henri Cartier BressonEXPOSITION à la Fondation Henri Cartier Bresson jusqu'au 22 avril

La Fondation HCB rend hommage à deux grands maîtres de la photographie : Henri Cartier-Bresson et Paul Strand du 11 janvier jusqu' au 22 avril 2012. La mise en perspective de leurs Henri  Cartier Bresson  prostituée Mexique 1934.jpgtravaux sur le Mexique entre 1932 et 1934 sera l’occasion pour le public de découvrir deux visions d’un même pays et surtout deux approches de la photographie.es convergences sont nombreuses mais les styles varient profondément. À la fluidité du Français s’oppose l’immobilité de l’Américain. Tous deux voyagent au Mexique à la même époque, tous deux se croisent à New York en 1935, alors qu’ils rejoignent le groupe de cinéastes engagés Nykino, qui deviendra ensuite Frontier Film, pour tenter une expérience cinématographique dans une phase clé de leurs deux carrières.

Photos :  1 " Femme d' Alvaro" de Paul Strand- 2 "Prostituée"de Henri Cartier Bresson

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Conversation à propos des photographies des grands musées

Conversation (en anglais) autour de la photographie mercredi 7 mars 18h30 à la Fondation HBC : La Fondation Henri Cartier Bresson propose un cycle de Conversations autour de la photographie menées par Quentin Bajac, chef du cabinet de la photographie au Centre Pompidou.

Prochain rendez-vous:  dans le Cycle sur les collections de photographies des grands musées, Mercredi 7 mars de 18h30 à 20h « Another Story - On the Moderna Museet Collection of Photography » Par Anna Tellgren, conservatrice chargée de la photographie, Moderna Museet, Stockholm.

Conversation en anglais. Fondation Henri Cartier-Bresson - 2 impasse Lebouis 75014 PARIS +33 1 56 80 27 00 - Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Réservation impérative : contact@henricartierbresson.org
Attention : Les places réservées ne sont plus valides après 18h30.

15 février 2012

« Ecrire l'histoire de la photographie aujourd'hui » Conférence le 22 février, 18h30, à la Fondation Henri Cartier-Bresson

Fondation Henri Cartier Bresson, la voix du 14èmeLes Conversations de la Fondation Henri Cartier Bresson
La Fondation HCB propose un cycle de Conversations, conférences bimestrielles autour de la photographie, menées par Quentin Bajac.

Prochain rendez-vous :
Mercredi 22 février de 18h30 à 20h « Ecrire l'histoire de la photographie aujourd'hui » à la Fondation Henri Cartier-Bresson : La Conversation du 1er février a été annulée et reportée au Mercredi 22 février de 18h30 à 20h à la Fondation Henri Cartier-Bresson 2, Impasse Lebouis, 75014 Paris: « Ecrire l'histoire de la photographie aujourd'hui » par Walter Guadagnini, critique d’art et professeur à l’Académie des Beaux-Arts de Bologne. Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Réservation impérative : contact@henricartierbresson.org

Fondation Henri Cartier-Bresson :
2, Impasse Lebouis, 75014 Paris
Tel : 01 56 80 27 00
Fax : 01 56 80 27 01

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11 février 2008

Un photographe : Saul Leiter

La photographie n’est pas un art de la reproduction objective de la réalité. Saul Leiter le prouve. De ses photos en noir et blanc et de ses autochromes, il se dégage une « impression » insaisissable, une fluidité, une caresse , quelque chose d’impalpable, de fugitif, où l’instant soudain figé mais cependant éphémère, prend une place essentielle.

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 Né à Pittsburg en 1923, il se consacre tout d’abord à la peinture, puis à partir de 1947, et après avoir vu une exposition d’Henri Cartier Bresson, il commence à photographier les rues de New-York. Il surprend à l’insu du sujet saisi dans l’objectif de son Leica, l’émotion, l’instantané du détail vu, pris au piège, qu’il s’agisse d’une jupe de femme, d’une simple chaussure, d’un chapeau ou d’une épaule, pour en extraire immédiatement la quintessence de la vision, « sa » vision, c’est-à-dire celle que la vie et le quotidien ne retiennent jamais dans leur globalité, parce que trop éphémère. L’intercession de l’œil de l’artiste bouleverse ainsi celui du spectateur, et devient par la magie du regard, une œuvre d’art.

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 Ces photos qui nous sont présentées sont des sortes de failles, d’anfractuosités d’où s’échappent le mystère de la lumière révélée, la beauté simple du jour et des personnages tous empreints de cette sorte de mélancolie, d’abandon et de solitude. Tout flâneur « éveillé » ressentira cette impression, surtout lorsqu’il parcourt les rues d’une ville, a fortiori celles de New-York, cité secrète, mais cependant onirique par sa démesure, capable de cultiver à la fois le secret, l’intimité mais aussi le désordre, la folie, et l’inachevé. Les photos de Saul Leiter  sont des instants de grâce poétique, où la douceur apparente nous enveloppe d’une musique indicible, souterraine, mais où apparaissent parfois, d’une manière furtive, la douleur pudique, la tristesse retenue, la pesanteur de vies qui n’ont pas été touchées par l’aile du bonheur. Nous en sommes d’autant plus impressionnés.

 R.Rillot

Fondation Henri Cartier Bresson : 2, impasse Lebouis – 75 014 -  Exposition jusqu’au 13 avril . Tel 33 1 56 80 27 00

contact@henricartierbresson.org