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02 octobre 2016

Fusion des Sœurs Augustines de Bon Paris avec les Sœurs de l’Assomption

Samedi 1er octobre, à 11h, une messe d’action de grâce sera célébrée à St Pierre de Montrouge à l’occasion de la fusion des Sœurs Augustines de Notre Dame du Bon Paris avec les Sœurs de l’Assomption. Elle sera présidée par Mgr Eric de Moulins-Beaufort.

Sœur Danièle, Supérieure générale de Sœurs Augustines et Sœur Elisabeth, religieuse de l’Assomption ont bien voulu m’expliquer les raisons de cette fusion préparée et réfléchie depuis plusieurs années.

Deux histoires différentes

L’histoire  des Sœurs Augustines de Paris débute au Moyen-âge. Déjà citées dans un document de 1200, elles soignaient les malades à l’Hôtel-Dieu mais leur origine est plus ancienne encore remontant à St Landry au 7ème siècle. Actuellement encore, on pense généralement que leur mission est uniquement hospitalière mais elle est en fait plus large : soin des malades mais aussi  des pauvres, des personnes âgées et fragiles et mission d’hospitalité et de transmission de la foi.

Elles sont présentes en France et à Madagascar où les vocations sont en augmentation et en Nouvelle Guinée-Conakry.

La congrégation des Sœurs de l’Assomption, beaucoup plus récente, a été fondée au 19ème siècle par Sainte Marie-Eugénie Milleret. Leur mission est éducative au sens profond : faire grandir la personne pour qu’elle puisse prendre sa place dans la société et travailler à la transformer selon les valeurs de l’Evangile. Cela donne des activités très variées :’enseignement scolaire formation professionnelle, résidences universitaires mais aussi maisons d’accueil spirituel. Elles  sont implantées su 4 continents : Europe, Afrique, Amérique du Sud et Asie.

Mais  deux spiritualités  proches

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11 octobre 2014

Vente au couvent des Augustines, 11-12 octobre

augustines,75014,paris,paris 14e,venteVente organisée au couvent des Sœurs Augustines, 68, rue des Plantes à Paris 14ème, samedi de 15h à 18h et dimanche 10h à 13h et 15h à 18h, au profit des leurs œuvres de Madagascar et de Guinée. Vous y trouverez, en particulier, dans le cadre de la semaine missionnaire mondiale, de l'artisanat de Madagascar et de Guinée.

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21 octobre 2010

La rue de la Santé (III)

Nous continuons notre « balade » rue de la Santé. Nous insisterons aujourd'hui plus particulièrement sur ses abords immédiats et sur le mur des Fermiers Généraux  qui devenait au XVIIIe siècle la nouvelle « frontière » de Paris. Ce mur fut édifié entre 1784 et 1787. Il était haut de trois mètres et faisait vingt-trois kilomètres de pourtour. Son but était de permettre aux Fermiers Généraux de percevoir l'octroi (exemple, la Barrière de Clichy)barrière de Clichy.jpg. Claude-Nicolas Ledoux, est pressenti pour en diriger sa réalisation.. Il crée un boulevard de soixante mètres de large. Aucune construction à moins de cent mètres du mur ne peut être installée. Des pavillons d'octroi sont construits. Ceux de la place Denfert-Rochereau en sont les derniers témoins. Voilà pour l'essentiel.

A partir de la rue de Gentilly, on se heurte à la Barrière de la Fosse-aux Lions, et plus haut sur la rue Saint Jacques, à la  barrière  d'Arcueil. La Fosse-aux-Lions se trouvait entre l'actuel Hôtel "Mariott "et le Foyer international Jean-Monnet de la rue Cabanis, et la rue Dareau. C'était une ancienne carrière. Ici, 500 à 600 chiffonniers avaient établi leur demeure. Ils partaient chaque nuit prospecter les ordures du Paris d'alors... . Par ailleurs, l'arasement partiel du hameau du Petit-Gentilly, du à la construction en 1840, des fortifications de Thiers, enferme la population et l'isole un peu plus dans la misère. Car l'industrie se développe tout le long du cours de la Bièvre. bievre porte d italie.jpg Eugène Sue dans les Mystères de Paris, et V. Hugo dans les Misérables, narreront les dérives de la violence, la déchéance, le crime, la maladie que supporte une population démunie  et déracinée, qui pour l'essentiel venait des campagnes. La nouvelle ceinture de Paris, devient un espace de pauvreté et de vie dégradée. Hospices, prisons, cimetières, industries  polluantes se retrouvent en dehors du Paris intra muros. Ainsi, c'est le lot du faubourg Saint-Jacques, des rives de la Bièvre  (photo de E.Atget, près de la Porte d'Italie) et du faubourg Saint-Marcel.

Cependant a contrario, en 1836, la rue de la Santé voit l'établissement des Augustines du Saint-Cœur-de-Marie.augustines.jpg Les Dames Augustines anticipent d'environ deux décennies le remaniement haussmannien  Depuis Marguerite de Provence, la réputation de salubrité de l'air allant du Val-de-Grâce au boulevard du Midi explique la densification progressive d'hôpitaux et de maisons religieuses. Leur jardin s'étend tout le long de ce qui sera le boulevard Arago et descend jusqu'à l'actuelle rue de la Glacière. Espace, bon air, font de ce couvent un lieu de paix et de sérénité, contrastant avec l'au-delà du mur des Fermiers...

N.D.L.R. Documentation extraite du numéro 39 de la S.H.A. du 14e

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