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23 octobre 2008

Impôts locaux à Paris : B.Delanoë présente sa note, elle est salée !

En 2009, Paris va augmenter les quatre impôts locaux et créer une nouvelle taxe départementale sur le foncier bâti. Cette dernière sera de 3% de la valeur du bien, ce qui est beaucoup. Ca veut dire en fait, que la taxe foncière augmentera de l’ordre de 26%. Quant à la taxe d’habitation, elle augmente de 9%. (Une augmentation à un chiffre avait dit Delanoë !). Par exemple, un Parisien qui paie en 2008 une taxe foncière de 500€, paiera  632€ en 2009. Il faut rappeler que quand on parle d’augmentation, on ne parle que de celle du taux d’imposition : chaque année, la base d’imposition, et donc les taxes, augmentent  en fonction de l’inflation. Les augmentations annoncées sont hors inflation.

Pour sa défense, B.Delanoë rappelle que la fiscalité locale à Paris est inférieure à celle des grandes villes françaises. Mais il oublie d’indiquer ce qu’une étude de l'Insee qui vient de paraître rappelle fort à propos : le coût des biens de consommation à Paris est de 13 % plus élevé que sur le reste du territoire; les loyers sont plus chers de 47 % et les dépenses de santé de 27 %. Quant à l’immobilier, il est hors d’atteinte de beaucoup.

Mais la ville va faire des efforts : elle va vendre ses actifs "inutiles" (il y en avait ?) et "stabiliser" le nombre de ses fonctionnaires. Entre 2001 et 2007, près de 8 000 agents ont été embauchés !

De plus, pendant cette première mandature P.S., la dette et donc ses intérêts ont presque doublé et les travaux de voirie dépasseraient les 3 milliards. De quoi rester modérément optimiste !

A.C.

 

08 décembre 2007

Hausse vertigineuse des impôts locaux : Paris relativement épargné

Plus 37 % en cinq ans.

C'est, en moyenne, l'augmentation de taxe foncière qu'ont subie 22 millions de contribuables, selon une étude publiée par l'Union nationale de la propriété immobilière (Unpi). Une envolée de la taxe foncière sur les propriétés bâties et les locaux industriels qui profite aux collectivités locales, communes, départements et régions. L'an dernier 25,5 milliards d'euros au total, contre 18,6 milliards d'euros en 2001.

La taxe d'habitation, dont s'acquittent tous les occupants de logements, locataires ou propriétaires, a elle  augmenté en moyenne de 33 %..

 Plusieurs raisons, et notamment :

Le nombre de français propriétaires augmente donc plus de contribuables sont soumis à la taxe foncière.

Payant plus, les contribuables demandent plus  d’équipements (raison pas très crédible évoquée par les élus)

La décentralisation met à la charge des collectivités locales des services nouveaux (transports régionaux, RMI, etc.…), en principe financièrement compensés

Le train de vie souvent princier de certaines collectivités, (Languedoc Roussillon ppar éxemple)

Du simple au double

D’importantes disparités apparaissent suivant l’endroit où l’on habite (du simple au double). Paris est particulièrement raisonnable 14,7% en 5 ans.  En revanche plus de 40% de hausse dans certaines banlieues. Une ville a augmenté de plus de 80% !

Une belle piste pour le pouvoir d’achat

On pourrait souffler aux élites qui nous gouvernent, que voilà de belles pistes pour améliorer le pouvoir d’achat : ordre et mesure dans les dépenses locales. Il faudrait pour cela que cesse le jeu de cache-cache entre l’Etat et les collectivités.

17 septembre 2006

Taxes locales: la Région cogne...

Avec l'automne qui approche, les premières feuilles qui tombent sont celles des taxes locales, et en premier lieu les taxes foncières.

En Ile de France, la part de la Région, présidée par le socialiste Jean-Paul Huchon, continue d'augmenter très fortement: 18% cette année, qui viennent après les 22% de l'année dernière.  44% de hausse cumulée sur deux ans (et pas 40). Je sais, on nous objectera que la part de la Région est faible. Mais depuis qu'on le répète, l'écart s'ammenuise.

D'augmentation en augmentation, les impôts locaux sont devenus une charge lourde pour beaucoup, et encore plus en banlieue qu'à Paris, relativement préservé jusqu'à maintenant. 

Et ça n'a pas l'air près de s'arrêter.

A.C.