25 juillet 2011
Festival En compagnie d'été du 27 juillet au 27 août au Théâtre 14 Jean-Marie Serreau
Bientôt la programmation en entier sur www.grrrcompagnie.com
Soirée d'ouverture le 27 juillet à 20h. Présentation du Festival et Pot de l'amitié
27, 28 , 29 et 30 juillet à 20h30 LES PIEDS DANS LE PLAT
Cie Illico Echo -
Quatre comédiennes inspirées mitonnent un spectacle qui, en picorant dans tous les registres, de la comédie au tragique en passant par la pantomime, résiste à l’étiquetage. Un délicieux régal, au sens de festin, autour de la symbolique alimentaire.
Avec Livia Arditti, Eva Babbini, Camille Blouet, Jade Collinet - Collaboration artistique Katherine Murthag - Création lumière Arnaud Delauméni -
Scénographie Rémi Cierco - Costumes Marion Rebmann
Vendredi 5 et le samedi 6 août à 20 h Séance cinéma : Projection des films réalisés par Susana Lastreto avec la troupe de GRRR :
1) MONQUATORZE Une promenade ludique, subjective et littéraire dans le 14e arrondissement en compagnie de ses habitants et des comédiens de GRRR. Ils font revivre à cette occasion les poètes et artistes qui ont contribué au rayonnement de cet arrondissement (Simone de Beauvoir, Foujita, Giacometti, Coluche...)
La presse a dit:"Un beau film, sans bluff, d’une profondeur souriante, qui rayonne d’un vif amour pour les gens et trouve l’exacte place de ce carrefour nécessaire où se rencontrent le passé et le présent." Gilles COSTAZ
2) PAR LA TRAPPE Dans un théâtre endormi, une comédienne reste enfermée après la représentation, et... Avec Hélène Hardouin et François Frapier
Du 9 au 26 août à 20h30, le 27 à 20h BRASSENS N’EST PAS UNE PIPE
Cie GRRR - avec l’aide de la SPEDIDAM -
Brassens est-il une pipe, une moustache, des cheveux blancs...? Est-il libertaire, misogyne, anarchiste, bonhomme...? Partons à la recherche de Georges B., cet inconnu...
Avec François Frapier, Hélène Hardouin, Annabel de Courson, Jorge Migoya, Susana Lastreto - Conception scénique et esthétique Susana Lastreto - Arrangements musicaux Annabel de Courson et Jorge Migoya - assistant Igor Oberg
ENTREE LIBRE. RESERVATION INDISPENSABLE par Mail:www.grrrcompagnie.com
ou par tél: 01 46 66 14 06, auprès de Yane AIGUS
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02 mai 2011
Printemps de la création théâtrale du 4 au 14 mai au Théâtre 14
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02 juin 2010
Le Théâtre 14 présente...
Jusqu'au 10 juillet 2010, le , comédie en cinq actes de Sacha Guitry
"Je T'aime"
Représentations: les mardi, vendredi, et samedi à 20h 30 ; les mercredi et jeudi à 19h ; matinée le samedi à 16h. Réservations : 012 45 45 49 77, du lundi au samedi, de 14h à 18h. Relâche exceptionnelle le mardi 6 juillet 2010 - Théâtre 14 - 20 avenue Marc Sangnier, 75 014
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01 mai 2010
Printemps de la création théâtrale
Le Théâtre 14Jean-Marie Serreau présente
- Mercredi 5 mai, à 15h : Poupée de neige par la Compagnie Pied d'œuvre
- Jeudi 6 mai, à 20h 30 : Requiem pour l'Union Soviétique, ou nous cherchions tous à être heureux. de Tatiana Karmanova, par la Compagnie Le vent d'Est.
- Vendredi 7 mai, à 20h 30 : le Grand Cirque Rialto de Miguel Angel Sevilla, par la Compagnie Nathalie Sevilla.
- Samedi 8 mai , à 15h : le Voyage à Ostende ou les murmures oubliés de la victoire, avec Adrianna Voss, compositrice et interprète. Roger Pouly au piano.
- A 20h 30 : Pièces courtes d'Anton Tchekhov, par la Compagnie La Comète.
- Mercredi 12 mai, à 20h 30 : Umi, une quête, une épée, par la Compagnie Host.
- Jeudi 13 mai, à 20h 30 : A.M.O.R.(T), par la Compagnie Sous l'écorce.
- Vendredi 14 mai, à 19h : Qui êtes-vous, Madame ? d'Andrzej Niedoba.
- A 20h 30 : Les règles du savoir vivre dans la société moderne de Jean-Luc Lagarce, par la Compagnie le Toucan.
- Samedi 15 mai, à 20h 30 : R'Existant de Marie-Do Fréval , par la Compagnie Boucheà Bouche / Troupe Enfant phare.
Tous les spectacles sont gratuits. Pas de réservation. Entrée dans la limite des places disponibles. Ouverture des porte 15 minutes avant la représentation.
Théâtre 14 : 20, avenue Marc Sangnier - 75 014-.
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26 mars 2010
Au théâtre 14 : Bed and Breakfast
de Joe O'Byrne
Un auteur irlandais, une pièce irlandaise, une atmosphère irlandaise. Nous sommes à l'heure irlandaise !
Cette pièce nous offre une suite de révélations où le secret, les non-dits, la dissimulation construisent un chassé-croisé de quiproquos, d'incompréhension réciproque. Il se dégage ainsi une atmosphère où l'absurde a souvent droit de cité. A cela se mêlent les notions de vie - la naissance non attendue d'une enfant - puis celle de la mort - c'est le vecteur toujours présent au cours de l'action -. Chaque personnage évolue au travers de situations déjantées, baroques et souvent burlesques, ce qui provoque une tonalité tragi-comique, où chacun essaie de retrouver un équilibre fragile, pour mieux appréhender un présent qui lui échappe le plus souvent. Effets comiques garantis.
Le sujet était intéressant. Cependant, nous ne pouvons accorder à la mise en scène, souvent brouillonne et sans doute trop tributaire d'un délire systématique, notre totale adhésion. Le tragi-comique est un genre difficile qui ne peut supporter la moindre négligence. Cela peut verser dans le grotesque gratuit, la confusion et finalement l'incompréhension de l'intention. La fatigue ressentie par le spectateur peut être la conséquence de cela.
R.R
-Théâtre 14 : 20, avenue Marc Sangnier - Locations : 01 45 45 49 77. Du lundi au samedi de 14h à 18h.
e-mail : theatre14@wanadoo.fr Représentations jusqu'au 1er mai 2010.
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13 juin 2009
Les caprices de Marianne au théâtre 14
Musset, poète de la jeunesse ? La pièce aurait pu être écrite aujourd’hui, car la recherche de l’absolu, la provocation, le délire, l’affranchissement des tabous et des conventions est de tous les temps, et particulièrement en cette période dite romantique, mais toutes les époques ne gardent-elles pas le souvenir du Romantisme ?
Se fuir soi-même pour mieux se découvrir est une constante de la vie. Assumer ses contradictions à travers l'amour, la folie, les distorsions faites à l'ordre moral, Octave et Coelio sont l’envers et l’endroit d’un même personnage. Marianne devient alors le lieu géométrique autour duquel se noue le drame existentiel de l’être écartelé entre la fête échevelée, les sens débridés, les attitudes éphémères et aléatoires, qui ne sont en définitive qu’illusions, perditions, face à la réalité qui finira par soumettre tout l’être au vertige, celui de se substituer à un autre : « l’ivresse passagère d’un songe » .
Mais la vie n’est-elle pas pour certains de nous, essentiellement un songe , où l'excessive recherche de soi, peut conduire au naufrage et à la solitude face à la tentation du néant ? Ici, Marianne, accompagnée de son vieux mari de juge, est sur le chemin de l'adultère ; elle se pose en femme expérimentant les premiers pas d'une liberté revendiquée, face aux conformismes d'une époque. Elle est fière de pouvoir imposer son choix, et d'affirmer son amour pour un jeune homme. Elle est l’image même de la femme contemporaine, ayant conquis son autonomie. Certes, elle sait qu'elle fait souffrir, mais elle revendique cette souffrance, cette part d’elle-même afin d’asseoir sa victoire encore fragile de femme libre, imparfaite dans sa démarche, mais celle-ci combien libératrice à travers le modèle qu'elle offre à ses semblables.
Entre légèreté et gravité, Marcel Maréchal, par sa mise en scène, offre un éclairage tout en nuance, qui fait apparaître toute l’ambiguïté de la pièce. L’ambiance carnavalesque appuyée, dévoile toute la richesse cachée du jeu, la joie factice, mais aussi la souffrance, le doute, la folie, la recherche d’un bonheur éphémère pourtant si proche, mais en définitive inaccessible.
Marcel Maréchal a su tenir le gouvernail d’une pièce à la complexité multiple, qu’endossent tous les personnages, ceux- ci dévoilant dans leur rôle toutes les couleurs troubles de l'intrigue, celle-ci baignée dans une atmosphère, où le naturel semble parfois, devoir être totalement exclu.
Musset nous ouvre, par cette pièce, les pages « nocturnes » du livre de la vie, celles que la tempête des sentiments déchire parfois.
R.R
- Théâtre 14 – Jean-Marie Serreau : 20, avenue marc Sangnier – 75 014- jusqu’au 11 juillet 2009. Réservations : 01 45 45 49 77
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20 mars 2009
Britannicus dans le XIV°
Le théâtre classique traverse le temps. C’est un euphémisme que de le prétendre. Mais lorsqu’une pièce comme celle-ci nous est présentée avec la modernité sage qu’il convient, alors, nous assistons à une nouvelle naissance, une sorte de résurrection bienheureuse et souhaitable pour tous les publics qui ne sont pas au fait du théâtre classique du XVII° siècle.
Le texte , les personnages reprennent soudain le chemin de notre époque, celui d’une actualité immédiate et contemporaine. Ainsi, Britannicus aurait pu être écrit de nos jours. Néron, Agrippine, Junie, Burrhus, Narcisse, Albine sont des personnages qui peuplent notre actualité immédiate. Rien n’a changé à propos des passions, celles de l’amour, celles qui animent la soif de pouvoir, les affres de la jalousie ou de la vengeance. Vice et vertu se télescopent pour nous ouvrir le ciel de la tragi-comédie humaine. Nul n’est à l’abri du désordre engendré par l’orgueil, l’inextinguible soif de dictature d’un tyran… On peut ne pas être Néron ou Agrippine, mais parfois, nous sommes si près de leur ressembler !
La pièce, est servie par un décor très original fait de panneaux grillagés mobiles qui permettent, avec souplesse et mobilité, de créer l’atmosphère presque carcérale qu’il convient. Les personnages vont s’y affronter avec violence et cruauté. Un jeu sophistiqué de lumières et de miroirs permet de créer un dédoublement de chacun. Entre vérité du cœur et hypocrisie des apparences, les sentiments peuvent se dévoiler avec lucidité et force.
La troupe des Studios d’Asnières dans une mise en scène de Jean-Louis Martin-Barbaz, fait merveille avec Jean-Charles Laurier dans le rôle de Néron et Yveline Hamon dans celui d’Agrippine. Le texte de Jean Racine est servi avec justesse et précision. Les voix sont bien placées et l’intensité dramatique respectée dans ses moindres détails. C’est une réussite théâtrale à ne pas manquer de voir. Un grand texte classique qui nous permet de saisir et de redécouvrir toute la pertinence politique et humaine d’un chef-d’œuvre.
R.Rillot
Théâtre 14 - 20, avenue Marc Sangnier - 75 014 - Locations : tél 01 45 45 49 77 - Représentations jusqu'au 2 mai 2009 - En soirée à 20h 30, le jeudi à 19h, matinée le samedi à 16h.
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31 janvier 2009
L'Alpenage de Knobst de Jean-Loup Horwitz
Le théâtre est un miroir, miroir qui renvoie au spectateur sa propre image, et qui déplie devant lui le tissu du drame ou de la comédie que propose la vie. Ce miroir nous fascine parce que nous sommes sans défense devant cette mise à nu.
Et si ce miroir se brisait ? Si nous devenions soudain nous-même notre propre miroir, où les acteurs deviendraient spectateurs et le spectateur, acteur, c’est-à-dire témoin, placé au centre de la scène et qui se dévoilerait à lui-même l’architecture complexe de la réalité, notre réalité, celle de la vie mêlée à celle du théâtre, c’est-à-dire confrontée au double que nous portons tous en nous ?
Dans une salle de théâtre abandonnée, quasi en ruines, où la vétusté des lieux accompagne la déshérence de six personnages, dont deux couples opposés par leur culture et leurs origines, auxquels se joindra un troisième couple formé d’une infirmière et d’un acteur débutant…, le spectacle doit commencer d’un instant à l’autre, mais les acteurs qui doivent entrer en scène ne sont pas arrivés, ils sont absents. Le rideau de fer a été baissé, la grille d’entrée du théâtre s’est refermée, le directeur est parti en emportant la clé… Il reste six spectateurs-otages - (acteurs) pris soudain au piège dans un huis-clos définitif. La seule présence sensible qui peu à peu se fait jour dans une atmosphère glauque et progressivement tragique, est la mort qui sournoisement tisse son filet.
Le lieu du théâtre devient alors maudit, puis la salle peu à peu s’écroule. Tout semble revenir à la poussière, au chaos initial du néant. La fin semble inéluctable. Soudain du balcon à demi effondré surgit le directeur. Mais est-ce vraiment le directeur ? Peut-être un Juge suprême, le Sauveur , celui qui explique, qui reprendra en main la situation. On ne sait.
A ce stade de la pièce, la métaphore est puissante, car si le théâtre est parodie de la vie, la vie est peut-être une illusion. Devons-nous la subir, ou pour le moins agir au mieux de nos impressions, de nos intuitions ? La vérité de chaque vie se situe-t-elle au-delà de la simple réalité ou bien la réalité n’est-elle qu’une approche toujours imparfaite de nos désirs, de nos passions, de notre destinée toujours en sursis ?
Dans une langue volontairement faite de banalités et de lieux communs, où les clichés de langage sont fréquents et souvent en prise directe avec l’actualité, la pièce est aux antipodes de la convention théâtrale et dérangera les esprits cartésiens ou conservateurs, mais elle a le mérite de réveiller nos consciences, de secouer, d’ébranler nos certitudes, et en premier lieu celles qui définissent le confort parfois trop douillet de nos vies !
R.Rillot
Théâtre 14 Jean-marie Serreau - 20, avenue Marc Sangnier – Tél : 01 45 45 49 77 - jusqu’au 7 mars 2009 . e-mail : theatre14@wanadoo.fr
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