24 décembre 2017
Un rêve d'enfant ( Un conte de Noël)
Ce soir-là, maman s'approcha du lit de sa petite Marie, et lui dit :
- Tu sais, demain, ce sera un grand jour. Le petit Jésus viendra au monde dans une crèche, à l'abri du vent et du froid. Aimerais-tu lui offrir de petits cadeaux ?
- Oh, oui Maman, mais comment faire ?
- Notre gentil labrador "Museau Fidèle" pourrait apporter quelques présents au petit Jésus.
- Oui d'accord. Appelons tout de suite "Museau Fidèle".
- Non, seulement demain soir, jour de Noël, répondit maman.
Sur ce, la petite Marie s'endormit vite, et rêva que son gentil labrador aurait bien de la peine à trouver la crèche, car la forêt était parcourue par de méchants loups, que la neige, le verglas, etc... Tout cela était mauvais pour Museau Fidèle".
Le lendemain matin, Marie alla trouver sa maman.
- Non," Museau Fidèle" ne peut pas y aller. C'est trop dangereux pour lui : les loups, la neige,...
- D'accord, mais que faire ?
- Si l'on demandait à nos voisins, si gentils, de nous prêter leur âne et leur bœuf pour aller jusqu'à la crèche ?
- Voilà une très bonne idée, dit maman.
Aussitôt dit, aussitôt fait, maman alla trouver les gentils voisins qui acceptèrent spontanément. Et le soir de Noël venu, on put apercevoir, cheminant avec précaution dans la forêt, accompagnés par monsieur et madame "Bienveillance", un âne et un bœuf portant sur leur dos de petites boîtes pleine de précieux trésors.
Bien vite, le cortège arriva en vue d'un lieu plein de mystère, éclairé par des torches fumantes. On entendait une musique sourde provenant d'un orgue dissimulé, et qui inondait le ciel d'accords joyeux et majestueux.
Soudain, dans l'ombre, on entendit des gémissements d'un nouveau-né. C'était lui, Jésus, humble et petit à cette heure, fragile créature, mais combien lumineuse dans sa crèche.
L'histoire raconte que l'âne et le bœuf restèrent toute la nuit à veiller le nouveau-né, le réchauffant de leur souffle calme et puissant.
Cette nuit-là, Marie, eut le sentiment d'avoir reçu le plus beau des cadeaux, le sourire d'un enfant.
Oui, Jésus Sauveur lui était offert, était venu à elle et pour le salut du monde.
Demain, un nouveau soleil nous éclairerait, inondant de joie l'âme qui l'accueillerait.
R.R
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22 décembre 2017
Le Petit Montrouge : notre village (I)
Le passé et la nostalgie qui s'y rattache n'a pas fini d'inspirer celles et ceux qui à l'époque de leur enfance et de leur adolescence, ont été marqués par des images fortes et indélébiles, liées à un lieu particulier, tel notre village du Petit Montrouge, lieu de vie commun à de nombreuses personnes qui y ont vécu, il y a maintenant 70 ans ou plus.
Je me souviens de l'ambiance des années cinquante : trafic routier réduit, quasi absence de feux rouges, chaussées pavées, réverbères fonctionnant au gaz, autobus et leurs plates-formes arrière. Sur la place d'Alésia, à l'angle des avenues d'Orléans et de Châtillon, de vieilles maisons basses aux toits de tuiles plates rappelaient que ces lieux faisaient partie d'un village excentré, où les cours de ferme tenaient lieu d'entrée dans ces antiques bâtiments.
L'impasse du Rouet offrait son visage d'auberge rurale. Côté rue d'Alésia, le café Biard, aujourd'hui une banque, faisait face à Noblet le charcutier, dont la célèbre devise trônait à son fronton en s'adressant à un cochon en pleurs : "Pleure pas grosse bête, tu vas chez Noblet". Quant à la brasserie Zeyer, son percolateur à café jouxtait le comptoir du "zinc". IL y avait un pâtissier de qualité dénommé "Vivier" tout à côté, remplacé aujourd'hui par une banque : HSBC.
Et puis encore, qui se souvient des corbillards à chevaux qui accompagnaient à l'église le défunt suivi à pied par la famille et les amis ? Qui se rappelle que dès six heures du matin, passaient les voitures du laitier, tractées par des chevaux dont le trot régulier créait un écho sonore et joyeux, se répercutant entre les façades des immeubles tout proches, une sorte de réveil matin... original ! ( à suivre)
R.R
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21 décembre 2017
Un Oscar d’honneur pour Agnès VARDA
Une citoyenne du 14e récompensée à Los Angeles
Agnés Varda à la cérémonie de remise des Oscars (photo droits réservés)
Tonique, infatigable, un tantinet espiègle, Agnès Varda a fait claquer un vent de fraîcheur sur le Dolby Theâtre lors de la cérémonie de remise de son Oscar d’honneur par Angelina Jolie, pour l’ensemble de son œuvre et sa forte implication dans l’art cinématographique. Le tout Hollywood refroidi par ce dernier mois de révélations d’autant plus glauques qu’elles étaient connues, se réchauffait, applaudissant à tout rompre comme on chasse de vilaines mouches, ou un mauvais souvenir. Ce soir du 11 novembre, il n’avait d’yeux que pour elle, enjouée, facétieuse, sa tunique vaporeuse virevoltant dans son petit duo de danse improvisé avec la jolie Angélina. Un public conquis qui se souvenait enfin d’une de ces premières réalisatrices à s’imposer dans un milieu majoritairement masculin, grande figure de la Nouvelle Vague. Et ceci, sans ambiguïté, par son seul talent, son réel amour du cinéma, de l’Art, des gens – de tous les gens, comme elle l’a écrit dans son discours prononcé en un anglais courant, ayant vécu à Los Angeles. Généreuse, ouverte mais réfractaire à toute recherche d’Honneurs, naturelle et sans artifices, elle a de quoi glacer quelques magnats de l’Industrie du Cinéma (vous avez dit Industrie ?) ou encore certains acteurs et actrices adeptes de compromissions, ou de l’inconditionnelle chirurgie esthétique. «Pour les américains qui ont tellement peur de l’âge, je représente l’inattendu : j’ai beaucoup aimé vieillir, même si je m’abîme un peu». Sa vitalité intacte qui avait alors ébloui le jeune étudiant Spielberg, ou Harrison Ford, puis Roger Thérond le patron de Paris-Match avec lequel elle partageait la passion de la photo, est une belle leçon de naturel et de jeunesse.
Avec sa voix tour à tour charmante et gouailleuse et le clin d’œil de sa coupe de cheveux bicolore, elle est restée jeune, en harmonie avec ses enfants, Rosalie productrice et directrice artistique, Mathieu acteur et metteur en scène. Ils assurent en famille la pérennité de l’oeuvre construite avec son mari. Ce fut le thème d’une émouvante matinée interactive avec le public, à la Cinémathèque, suite au décès de Jacques Demy en 1990.
Mais elle est aussi « …la liberté incarnée, celle dont on se dit qu’elle est presque impossible» confie JR. l’artiste Street Art et photographe de 50 ans son cadet, avec lequel elle a réalisé le film documentaire- reportage «Visages Villages» sillonnant la France avec son camion. Du rêve, de la poésie, des jeux de mots, et surtout des rencontres humaines spontanées. Sorti en juin, il est attendu en mars à la 90ème cérémonie des Oscars de Los Angeles. C’est un beau parcours depuis «La pointe courte» et «Cléo de 5 à 7» (notre première séance cinématographique à l’école secondaire) pour cette octogénaire aux multiples talents, complémentaires de ceux de Jacques, que Pierre Castagnou, alors maire du 14e, avait tenu à honorer en donnant son nom, Jacques Demy, à la Place du marché, près de la mairie.
Hollywood, Paris et autres Capitales peuvent dire un grand MERCI à Agnès Varda, même si elle considère recevoir « un cadeau (…) un …Oscar d’honneur, c’est surtout une preuve d’amour des artistes américains, des actrices, des cinéphiles, des étudiants qui, eux, me connaissent». Il s’ajoute aux plus hautes distinctions déjà reçues, entre autres, Palme et Lion d’Or, Césars, Award de Film et de documentaire, Prix français et étrangers. « Citoyenne du 14éme arrondissement » comme elle aime à se présenter, elle en est l’une des belles âmes, une bonne fée chère à nos cœurs dans sa maison rose et son couloir de verdure.
Marie-Lize Gall
Membre de l’Association des Journalistes du Patrimoine
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L'histoire de nos rues :
Le boulevard Jourdan mesure 1430 mètres, entre la porte d'Orléans et la porte de Gentilly. Rappelons qu'il borde la Cité Internationale Universitaire et le parc Montsouris. D'autres lieux marquants sont l'hôpital de la Cité Universitaire, l'Ecole Normale Supérieure et l'entrée dans Paris de l'aqueduc de la Vanne. On peut également souligner à proximité que l'avenue Reille qui devait aboutir entre la rue de la Tombe Issoire et la rue du Père Corentin prévue sous le Second Empire ne fut jamais prolongée jusqu'à la porte d'Orléans par économie.
Le maréchal Jourdan (1762-1833) fut l'un des généraux auxquels Napoléon ne conféra aucun titre de noblesse. Il eut dû être nommé duc de Fleurus, grande bataille qu'il gagna sur les coalisés ou de Wattignies, autre victoire. C'est la Restauration qui fit un comte de ce Républicain, opposant au coup d'état du 18 Brumaire.
La rue des Mariniers (image de synthèse du futur centre social et de logements) l'actuelle rue des Mariniers est perpendiculaire à un ancien sentier des Mariniers qui n'est que l'extrémité sud de la rue Didot actuelle. Ce nom des Mariniers surprend car il s'agit purement et simplement d'un lieu tirant son nom de celui d'anciens occupants des terrains, et sans aucun rapport avec une quelconque origine marinière. On pense que l'ancêtre de ce patronyme avait dû être "marinier", c'est-à-dire jadis marin. On doit préciser que l'acception moderne de "marinier" correspond à la dénomination des bateliers de nos fleuves et canaux..
05:00 Publié dans Histoire du 14ème | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
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20 décembre 2017
Une Eglise de pauvres
Voici un témoignage qui nous a été envoyé et nous avons désiré vous le faire connaître. En effet, il éclaire magnifiquement, à nos yeux, le message de Noël.
Fiers de nos casseroles !!!!
D'ici quelques semaines, nous prendrons le temps de préparer et de décorer de belles crèches que nous admirerons durant tout le temps de Noël. Elles nous rappellent la pauvre étable de Bethléem où s'est produit le plus grand des miracles : Dieu est venu parmi nous. Cette grotte sombre est devenue source de lumière et de salut pour le monde. C'est pourquoi nous décorons nos crèches d'étoiles, de guirlandes lumineuses et de bougies pour qu'elles illuminent nos maisons et nos églises!
Il en est de même de nos vies. Jésus est venu habiter tout spécialement nos fragilités et nos pauvretés. Et en lui, ces faiblesses, dont nous avons souvent honte, deviennent belles et lumineuses, car elles sont le lieu que le Seigneur a choisi pour se donner au monde. Nous célébrons un Dieu né dans une étable et mort sur la croix. En lui, l'étable, lieu de la pauvreté, et la croix, lieu de la souffrance, sont devenues lumineuses I En lui, nos pauvretés peuvent aussi devenir lumière pour ceux qui nous entourent !
L'an dernier, nous avons vécu à Lourdes un moment fort : le rassemblement national de la Pastorale des Personnes Handicapées. Chaque participant était invité à venir avec une casserole, symbole de ses fragilités. Ces « casseroles », nous les portons souvent comme des fardeaux ; mais à Lourdes, nous les avons brandies fièrement et nous les avons fait tinter. Et je peux vous dire que nous avons fait du bruit ! Oui, nous sommes fiers de ces casseroles I Car c'est à travers de ces casseroles, dans notre fragilité, que le Seigneur se donne au monde !
Nous pouvons ainsi reprendre à notre compte la parole de Saint Paul : « Je mettrai ma fierté dans mes faiblesses » (Co 2, 12, 9). Nous avons même une mission particulière dans ce monde, comme Philippe Pozzo di Borgo nous l'a rappelé au cours de ce rassemblement : « N'oubliez pas : vous êtes des éclaireurs et vous devez prêcher la richesse de la fragilité ! »
Mais aurons-nous le courage de donner au monde l'image d'une Église de pauvres, de bras-cassés, ou de simples d'esprit ? Si vraiment notre Église veut se mettre à la suite de Jésus, elle doit chercher à ce que les personnes handicapées, âgées ou malades, les personnes sans-abris, les réfugiés, tous les laissés-pour-compte, soient au cœur de nos communautés, qu'ils enseignent les bien-portants et qu'ils soient intégrés aux organes de décision. Alors le monde pourra dire en nous voyant : «Voyez comme ils s'aiment ».
Frère Marc de Jésus serviteur
(Extrait de la newsletter du diocèse de Meaux novembre 2017–Pastorale des Personnes Handicapées)
« Je souhaite que les personnes porteuses de handicap puissent être elles-mêmes toujours plus catéchistes dans la communauté, y compris par leur témoignage, pour transmettre la foi de façon plus efficace. » Pape François, 23 octobre 2017
20:22 Publié dans 1- Edito, 7- Chrétiens dans le 14e, Handicap, spiritualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
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19 décembre 2017
Centre d'hébergement d'urgence aux Grands Voisins
Dans le site des Grands Voisins, situé avenue Denfert Rochereau, le bâtiment "Pinard" d'une surface de 3500 mètres carrés se verra rénover prochainement par la DRIHL (Direction régionale et Interdépartementale de l'Hébergement et du Logement).
Ce nouveau centre d'hébergement d'urgence accueillera 220 personnes de façon continue. La rénovation du bâtiment aura un coût de 700 000 € environ. On y procédera à l'aménagement de 220 lits. Ce bâtiment appartient à la Ville de Paris et la Préfecture de Région a finalement accédé à la demande de l'association Aurore, gestionnaire du site. La mairie du 14ème, en la personne de Carine Petit, salue cette décision de la Préfecture de Région.
NB : Le Parisien du 16 décembre - plus d'info, cliquez
05:00 Publié dans 3- Vie des quartiers, 5- Associations, Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
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