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30 octobre 2020

Un peu de poésie

 PRESQUE RIEN

                                                       

J'écoute  l'intime respiration des murs,

Le souffle secret, mystérieux du silence.

"

Le ciel ouvre ses paupières

 Sur la peau ensoleillée des pierres.

"

Aux premières heures de ce jour amical,

Ecoute le minuscule oiseau de l'aurore.

"

Lorsque le soleil est encore noir et muet

Viennent éclore en ton âme, les roses de la vie.

 

R.Rillot                                                                  

28 octobre 2020

Galerie Camera Obscura : Exposition Bernard Plossu « Fressons et Vintages »

Camera Obscura Bernard Plossu Théâtro Cortez Ranchos de Taos Nouveau Mexique 1979 Tirage Fresson.jpg

La galerie Camera Obscura  présente une exposition de Bernard Plossu « Fressons et Vintages » Tirages exceptionnels et anti-spectaculaires du 30 octobre au 24 décembre 2020

Vernissage le jeudi 29 octobre de 15h à 20h Bernard Plossu signera son nouveau livre : Tirages Fresson (éd. Textuel) 49 euros

Photo : Teatro Cortez, Ranchos de Taos, Nouveau Mexique, 1979.  Tirage Fresson, 18 x 27 cm.

Afin de respecter de bonnes conditions sanitaires, nous vous demandons de réserver une tranche horaire pour votre venue. Merci de nous téléphoner ou de nous indiquer par mail l'heure à laquelle vous souhaitez passer. (La galerie fermera ses portes à 20 heures précises)

NB : si vous ne pouvez pas être présent, nous proposons exceptionnellement la possibilité de réserver un livre signé (envoi possible) 

 268 Boulevard Raspail 75014 Paris

01 45 45 67 08

www.galeriecameraobscura.fr  

mardi - vendredi 12h - 19h / samedi 11 - 19h

contact@galeriecameraobscura.fr

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26 octobre 2020

Un peu d'histoire : Montrouge (II)

 Nous poursuivons notre promenade sur les traces du Montrouge  d'autrefois ...

   Oui, Montrouge n'était pas sans agrément, dit l'auteur Emile de  Labédollière. Ainsi la plupart des vieillards, célibataires ou mariés, lorsqu'ils ont amassé quelques rentes, n'ont plus qu'un seul désir, celui de végéter paisiblement, loin du bruit, dans de bonnes conditions hygiéniques ; ce désir, ils peuvent le satisfaire à Montrouge. Pénétrez dans ces maisons dont l'aspect extérieur est si morne et qu'on pourrait comparer à des sépulcres : vous y trouverez des logements bien distribués, des portes et fenêtres bien closes ; les jardins, presque tous anciennement plantés, ont une végétation vigoureuse qui réjouit les yeux ; des légumes de premier choix croissent dans les potagers ; la largeur des rues laisse circuler librement l'air et la lumière ; le sens olfactif est flatté du parfum des fleurs mêlé à celui des vacheries. On conçoit que des hommes fatigués du monde, volontairement casaniers ou condamnés au repos par leurs infirmités, attendent avec résignation la mort dans ces retraites...

La physionomie du territoire s'étendait alors des fortifications qui venaient d'être établies ( 1848) jusqu'aux barrières des Fermiers Généraux : celles de Vanves, de Montrouge, de Montparnasse, d'Enfer et de Saint-Jacques ; dont depuis Vaugirard jusqu'au quartier de la Santé, Plaisance n'étant alors qu'en voie de formation sur le territoire de Vaugirard.

Quelques terrains de grande culture et aussi quelques jardins maraîchers, mais surtout de larges espaces mis en valeur par de grands horticulteurs, les Lemaire, les Moynet, les Chantin et les Cels. Ainsi s'explique le nombre considérable de jardiniers et de journaliers qui habitaient nos rues pour être à pied-d'oeuvre de leur travail.

( A suivre)