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29 mai 2025

Notre-Dame du Travail - Dimanche 1er juin 2025

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1er juin 2025
7ème dimanche de Pâques 
Année Saint Luc 

« QU’ILS SOIENT UN, COMME NOUS SOMMES UN » 

Avant d’entrer dans sa Passion, Jésus adresse à son Père une prière bouleversante. Il demande pour ses disciples – et pour nous – une unité profonde, semblable à celle qui l’unit au Père. Non une simple entente, mais une communion : « Moi en eux, et toi en moi » (v. 23). Nous sommes appelés à participer à cette intimité divine. 

À la messe, un geste discret et ancien rend ce mystère visible. 
Le prêtre verse quelques gouttes d’eau dans le vin du calice en disant :  

« Comme cette eau se mêle au vin pour le sacrement de l’Alliance, puissions-nous être unis à la divinité de Celui qui a pris notre humanité. » 

Ce geste avait autrefois une fonction pratique : on diluait le vin. Mais l’Église y a reconnu un signe profond. L’eau et le vin, une fois mélangés, ne peuvent plus être séparés. C’est une image simple, mais puissante, de l’union du divin et de l’humain dans le Christ. 

Mais ce n’est pas tout : cette union ne concerne pas seulement Jésus. Par Lui, notre propre humanité est entraînée dans la vie divine. Ce que Dieu a uni en Jésus, il veut aussi l’unir en nous. L’Incarnation révèle non seulement l’abaissement de Dieu, mais aussi l’élévation de l’homme. C’est la « divinisation » de l’humanité : en devenant le Corps du Christ, l’Église — cette assemblée visible — est appelée à participer à la vie même de Dieu. 

Puisse l’unité rendue visible dans le calice faire de nous un signe vivant : un peuple réconcilié, uni en Christ, pour que le monde croie à l’amour divin. 

Père Brien MCCARTHY, prêtre du foyer sacerdotal +

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Paroisse Saint Dominique : 29 MAI et 1ER JUIN 2025

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ASCENSION DU SEIGNEUR  
29 MAI 2025  
SEPTIÈME DIMANCHE DE PÂQUES  
1ER JUIN 2025  
ANNÉE C 


« Pourquoi restez-vous là à regarder vers le Ciel ? » 

 Quarante jours après la Résurrection le moment de la séparation est arrivé ! Nous le savions, c’était inéluctable, mais c’est un moment douloureux ! Le Christ, le Fils éternel du Père, est venu partager notre vie, mais cela n’a eu qu’un temps. Comme une consolation, il nous annonce l’envoi de l’Esprit-Saint, l’Esprit de Dieu qui va venir habiter en nous. Mais nous ne le connaissons pas encore et nous n’avons pas l’expérience de son action, et il est toujours difficile de quitter ce que l’on connaît pour ce que l’on ne connaît pas.  

 Par ailleurs, en s’éloignant, le Christ nous confie une mission : être ses témoins.  

 Le Christ disparaît et les anges demandent aux disciples, sur un ton de reproche, pourquoi ils restent là à regarder le ciel. Avoir les yeux tournés vers le Ciel, vers Dieu, n’est pas mauvais. Mais ne faire que cela est une vocation spéciale, celle des contemplatifs, et ce n’est pas à l’ordre du jour dans les premiers temps de l’Église. De plus, cette question invite chacun à prendre conscience que tout chrétien est appelé à achever quelque chose de la présence du Christ sur terre. Le Christ, dans la vérité de son Incarnation, a vécu à une seule époque et sur un seul pays. Il a exercé une seule profession et n’a vécu qu’un seul état de vie. Ses disciples, nous, nous avons la mission d’être ce qu’il n’a pas pu être durant une seule vie terrestre. En tant que membres du corps du Christ, nous vivons, pour le monde d’aujourd’hui dans notre état de vie et là où nous habitons, ce que Jésus n’a pas pu faire durant le temps de son séjour terrestre.  

 A nous de prendre conscience qu’il s’agit d’une vraie mission : être ce que Jésus n’a pas pu être. Il ne s’agit pas seulement de nous demander ce que Jésus aurait fait à la place où nous sommes, mais de réaliser que nous, jeunes ou vieux, hommes ou femmes, devons être Jésus aujourd’hui là où nous sommes. 

 La présence du Christ dans notre monde n’est pas seulement une réalité sacramentelle ou mystique, elle est une réalité incarnée, si nous acceptons cette mission. 

Père Vincent Bellouard

 

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