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24 juillet 2007

Un 14 juillet pour mémoire

Défilé militaire, feux d'artifices, bals populaires, effervescence de la foule, sourires, éclats de rire, 400 000 personnes, dit-on, pour écouter aux Champ-de-Mars : Polnareff…

Les commémorations sont faites pour ressusciter le passé, pour réinventer l'Histoire, pour cultiver les racines d'événements parfois joyeux, souvent douloureux. Le 14 juillet ? un symbole, un rituel. Et nous savons que les rituels ont une signification. Ils donnent aux nouvelles générations, le moyen de se réapproprier la mémoire des ancêtres – la bataille d'Alésia, - Jules César - Azincourt – Austerlitz - le Chemin des Dames - Un certain 6 juin 1944…

Et ce qui est compréhensible au niveau de la "Grande Histoire", ne l'est pas moins au niveau du particulier et de nos vies éphémères. Le goût qu'ont nos compatriotes pour la généalogie, la recherche des racines de nos ancêtres, est un trait caractéristique de notre époque. Savoir d'où l'on vient, c'est déjà pour les plus jeunes, connaître où l'on va. Puisque l'incertitude et souvent le hasard sont incontournables, la vie humaine prend toute sa valeur à l'aune du passé éclairant le présent.

Alors,14 juillet ou pas, nous sommes tous redevables des actions de nos ancêtres. Nous marchons en avant, mais nous nous retournons par dessus notre épaule, afin de mieux prendre en compte, à sa juste valeur, les legs successifs du passé. Et là, l'horizon devient immense, riche, presque infini. Nos chemins deviennent larges comme mille avenues des Champs Elysées rassemblées. Mais ici, aucune armée n'y défilerait, sinon celle des cohortes de nos pères, grands-pères, aïeux, mères et sœurs, tantes et cousins, toutes nos familles rassemblées en une phalange innombrable. Du plus profond des âges, elles nous auront portés, afin que nous soyons conscients, nous vivants d'aujourd'hui, que le présent est déjà le passé d'un futur tout proche… Alors, rendez-vous est pris pour le prochain 14 juillet. Il nous aidera à conserver en mémoire celui de cette année ! R.R

 


20 juillet 2007

Vacances ou vacance ?

 

Que ce mot soit prononcé, et voici que chacun de nous, soudain débarrassé des obligations quotidiennes, se trouve investi d'un nouvel état d'esprit où se bousculent cent projets que nous gardions pour nous-même, sans savoir si nous pourrions les réaliser un jour.

Parfois, ces projets apparaissent comme futiles, presque indécents à mettre en œuvre, tant les problèmes de la cité sont d'une autre échelle.

Mais aujourd'hui, ce sont les vacances ! Alors, la magie fait son œuvre, car le mot sous-tend découverte, approche de l'inconnu, fils du hasard. L'imprévu a ici toute sa chance de surgir. "Vacances" est un mot qui nous précède dans la rupture avec un  passé lointain ou récent, passé couleur gris-souris, où les brumes du banal noient les soleils du rire, de la danse et des chants.

Mais c'est aussi un mot qui porte en son sein le sens d'une interrogation. Vacances, oui… mais pour quoi faire ?
Une première réponse pourrait être : d'abord ne rien faire… car faire, c'est toujours agir, s'agiter, produire quelque chose avec plus ou moins de bonheur. Produire du bonheur ? Ah! Cette fameuse productivité, cela sonne comme : PIB, PNB, stats de l'I.N.S.E.E… dont nos oreilles sont rebattues à longueur d'année. Par un curieux et subtil contresens l'envers de ce mot serait-il devenu l'enfer d'une réalité productiviste, cachée derrière le miroir brisé du rêve ?

Et si tout cela aboutissait à un terminus sans issue, où stagnerait un ersatz de bonheur, de bien-être, ingrédients réduits à une peau de chagrin où les tensions du corps, les aspirations de l'âme se dissolvent, sans pour autant combler le vide, la béance, l'abîme, lieux communs où se retournent et se débattent nombre de nos contemporains insatisfaits.

Mais nous-mêmes, sommes-nous prêts à nous mettre en "vacance", afin de méditer sur le sens étymologique du mot, à la fois magique, ambigu et presque métaphysique ? Les portes du sens qu'il nous ouvre, ne devraient-elles pas nous obliger à briser les chaînes de notre nuit intérieure, pour accéder aux fenêtres d'une vision élargie de la vie ?

Car dans notre société consumériste, aliénante, nous sommes devenus sourds, muets, autistes à tout message de vérité, à toute parole de lumière. " Vacance " devrait nous permettre d'accéder à l'horizon caché de nous-mêmes, redécouvrir autrui, se réapproprier le sens fondamental de la vie et de son corollaire, la mort. Enfin, pour nous chrétiens, nous rapprocher de la présence divine.

A ce niveau de signification, le mot  " vacance" prend son entière plénitude, lorsqu'il s'accompagne d'un voyage vers la transcendance, l'au-delà. Alors, "vacance(s)"?  Un mot qui nous propose les outils nécessaires pour défricher un pays abandonné à lui-même, où les jachères de l'habitude submergent la clairvoyance de l'esprit.

Vacance(s)  ? Un pays transparent, sans frontière aucune. En attendant, bonnes et belles vacances à vous tous !
                                                                                                                                                                                            R.R
 

31 décembre 2006

Bonne année 2007!

 

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Créée en 1914, dans les dures circonstances de la terrible guerre de 1914-1918, La Voix du XIVème, journal chrétien d'information, a duré jusqu'à maintenant. Quittant le support papier, elle est devenue il y a un peu plus d'un an un site Internet. Avec plus de 300 visites par jour à l'heure actuelle, chiffre en progression régulière, ce pari semble maintenant devoir être gagné.Ce site interactif sur le net s'intéresse à la vie du 14ème arrondissement dans les domaines les plus divers, historiques, économiques, sociaux, artistiques, culturels, urbanistiques, associatifs, religieux...

 Il est interactif et convivial. Vous en êtes vous-mêmes les rédacteurs, soit à chaud en réagissant au moyen de commentaires en cliquant sur ce mot à la fin des articles, soit en nous transmettant des infos, des images, ou des photos.

La Voix vous souhaite une bonne et heureuse année!

10 juillet 2006

Bonnes vacances ...

 Chers lecteurs,

 Le temps des vacances est venu. Nous allons mettre nos activités en veilleuse pendant un certain temps et nous reprendrons toutes nos activités à la fin du mois d'août.  D'ici là, nous essaierons de maintenir un minimum de parutions.

Nous vous remercions de votre fidèlité et nous serions heureux de vous retrouver pour la rentrée, au début du mois de septembre. Alors, à bientôt, et à vous aussi, nous vous souhaitons de bonnes vacances.

La Rédaction

16 février 2006

LA VOIX REDEMARRE

 

medium_img018_copie-r.jpgLa Voix, journal chrétien d'information du 14è, prend un nouveau départ.

Créé en 1914, avec une fréquence de parution qui a varié de 2 à 8 numéros par an, il a couvert une zône géographique étendue progressivement de la paroisse St Pierre à l'ensemble du 14è.Il a changé de nom, pour s'appeler successivement La Voix de St pierre, La voix de Montrouge-Montsouris, La Voix du 14è. Enfin, il a cessé sa parution cet été.

Prenant le temps de la réflexion, l'équipe a souhaité redémarrer. Et le faire sur de nouvelles bases. Le support écrit a été abandonné: lourd à gérer avec le bouclage un mois avant la date de parution, la mise en page, la fabrication et enfin la diffusion, il mobilisait bien des énergies et nécessitait la participation de l'ensemble des paroisses du 14è.

C'est ainsi que le blog – sîte intéractif sur le net – a été choisi comme support et nous osons espérer que nos fidèles abonnés – ils étaient plus de 300 - , nos lecteurs assidus – ils étaient plus de 2000 – vont nous suivre dans cette nouvelle entreprise.

Pour tous ceux qui comme moi ont longtemps refusé de se pencher sur le fonctionnement de ces appareils étranges que sont les ordinateurs, la route est difficile, mais avec les conseils d'amis patients, ils se connecteront sans douleur, et apprendront à démarrer, cliquer droit et gauche, copier-coller, imprimer, rechercher, formater et enfin apprendre à arrêter!!

Ainsi nos anciens lecteurs vont en devenir de nouveaux avec leurs amis, leurs familles, leurs voisins, que sais-je encore? Mais si la forme change, la grille avec ses anciennes rubriques reste: il s'agit de le vie des quartiers, de la culture et du patrimoine, de la vie des chrétiens dans le 14è. Des dossiers seront proposés: le premier concerne un sujet d'une brûlante actualité: l'emploi dans le 14è.

Surtout, n'oublez pas que le blog est intéractif: n'hésitez pas à ajouter vos commentaires ou à nous écrire par e-mail (spm.la.voix@free.fr) et pourquoi pas par lettre simple adressée à la Voix au 9 passage Rimbaut.

Jean-Michel Viney

13 février 2006

SAINT VALENTIN, offrez des roses

 

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à la manière de Monet,

ou de Van Gogh

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Mais, qui était Saint Valentin?

A-t-il seulemnt existé?

Voilà quelques liens pour répondre à la question:

- http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Valentin

- http://www.lexilogos.com/calendrier_valentin.htm
- http://www.canoe.qc.ca/StValentin/histoire.html

voilà, vous saurez tout!

A.C.

16 juin 2005

Une disparition provisoire

Chers abonnés, chers lecteurs,

Vous êtes encore nombreux à appeler « la Voix du XIVéme », « la Voix de St Pierre » qui a été son premier nom, son berceau paroissial. De fait, aujourd’hui, ce journal est encore très majoritairement porté et animé par la paroisse d’Alésia. Pour des raisons principalement de disponibilité et de priorité, les autres paroisses du doyenné ne peuvent investir plus qu’elles ne le font dans sa réalisation.

Vous trouverez avec l’envoi de ce journal, une lettre d’accompagnement signé de nous quatre, curés du doyenné. Sereinement mais difficilement, nous avons choisi d’arrêter sa diffusion. Prenez le temps de lire dans quel esprit nous avons pris cette douloureuse décision.

Qu’il nous soit permis ici d’exprimer notre profonde gratitude à tous ceux qui l’ont fait naître, grandir et vivre : ses figures connues, comme ses petites mains. Ce journal a su être une VOIX, une voix chrétienne dans notre quartier. Sa disparition aujourd’hui ne doit pas nous rendre aphone, mais inventif pour continuer à annoncer l’Evangile.

Pères Marsset, d’Arbaumont, Duverne, Bousquet