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11 octobre 2009

Journée mondiale de la poésie

XXIe Journée Mondiale de la Poésie qui se déroulera le 17 octobre après-midi dans la Salle des Fêtes de la Mairie-Annexe du 14e Arrdt. Bénéficiant de l'adhésion personnelle du Président de la République Italienne, Giorgio Napolitano, organisée par la Mairie du 14e Arrdt. et Giulia Bogliolo Bruna, présidente de l'Association "Poesia-2 Ottobre" de Paris.

La Journée déclinera le thème "Dans le miroir de l'Autre : mémoires d'avenir". La manifestation rendra hommage à la Mémoire de la Résistance et de la Déportation. Tout particulièrement, la Journée sera dédiée à la mémoire de la grande Résistante Lucie Aubrac.

Un hommage sera rendu à cette grande figure de la Résistance par Renée Keller, Secrétaire Générale de l'Union des Chrétiens Déportés et Internés, à la présence de M. Raymond Aubrac, son époux et grand Résistant. La Journée sera honorée de la présence et de la participation du Prof. Jean Malaurie (Directeur-fondateur de la collection « Terre Humaine », Ambassadeur de Bonne volonté auprès l'UNESCO, Président d'honneur de l'Académie Polaire d'Etat de Saint-Petersbourg?). Avec les interventions de la célèbre anthropologue Dominique Sewane et de Giulia Bogliolo Bruna, ethno-historienne et présidente de l'Association « Poesia-2 Ottobre » de Paris, la Journée rendra hommage à Jean Malaurie, inlassable défenseur des Minorités et des oubliés de l'Histoire, militant de la Mémoire et humaniste convaincu.

Par ailleurs, la figure du grand poète Pablo Neruda sera évoquée, sous forme de composition poétique et de spectacle théâtral, par M. Pedro VIANNA (poète et écrivain, économiste spécialiste de la question migratoire, président d'Actes de présence) et Eric MEYLEUC (poète, Actes de présence).

La LICRA Jeunes évoquera elle-aussi la mémoire de la Résistance et de la Shoah en rendant hommage aux Combattants et aux Combattantes de la Liberté qui se sont battus pour la Paix et la Fraternité entre les peuples.

La Journée donnera libre cours à l'expression artistique de Ghislaine Loyré - de Hauteclocque, anthropologue et peintre.

Maria Giuseppina Bruna, responsable de la LICRA Jeunes Paris, margie.bruna@gmail.com ou http://www.assos14.org/

12 février 2009

Histoire, architecture, littérature, danse : au menu des conférences du 13 au 25 février dans le 14ème

Vendredi 13 février, 10h30 Visite de « La Maison du Fontainier »
Les parcours conférence sur l'eau organisés par la société Eau de Paris et ses partenaires vous font découvrir « la Maison du Fontainier ». En visitant les sous-sols de l'un des principaux témoins de l'Aqueduc dit « de Marie de Médicis », pivot de l'alimentation en eau de la Ville de Paris entre le XVIIe et le XIXe siècle, découvrez, des Romains à nos jours, les grandes périodes de l'histoire de l'eau à Paris. Inscriptions au 01 42 24 54 02 ou par courriel pavillondeleau@eaudeparis.fr. Tarifs : 5 € / 3 € / gratuit pour les moins de 12 ans.

Samedi 14 février, 10h, « La jeunesse dans la Résistance en France ».au Musée Jean Moulin
Conférence de Christine Levisse-Touzé, directrice du Mémorial-Musée et historienne sur « La jeunesse dans la Résistance en France ». Entrée libre. Musée Jean Moulin, 23 Allée de la 2e DB, Jardin Atlantique. M° Montparnasse ou Gaîté. Tél. : 01 40 64 39 44

271555641[1].jpgSamedi 14 février, 15h «En remontant le boulevard Raspail » parcours architectural et littéraire à la Mairie du 14ème
«En remontant le boulevard Raspail», conférence de M. Grand. Evoquant l’architecture des quartiers traversés par cette voie depuis le boulevard Saint-Germain jusqu’à la place Denfert-Rochereau, le conférencier parlera aussi de ceux qui ont habité le boulevard Raspail ou ses environs, ou l’ont choisi comme cadre de l’action dans leurs œuvres (Chateaubriand, Balzac, Simenon, François Mauriac…). Entrée libre. Mairie, 2 place Ferdinand Brunot. M° Mouton Duvernet.

271555641[1].jpgMercredi 25 février, de 19h à 22h, « Créations et underground hip hop, quelles interconnexions ? » à la Mairie-Annexe du 14ème 12 rue Durouchoux
L’association AscEnDanse Hip Hop organise une soirée de promotion de la culture hip hop. Au programme : conférence sur le thème « créations et underground hip hop, quelles interconnexions ? », exposition et spectacles de danse. Entrée libre. Salle des fêtes, 12 rue Durouchoux. M° Mouton Duvernet.

Jeudi 26 février, 17h, « La place de Leclerc dans la mémoire et dans l’histoire »
L’association Mémoire et espoirs de la Résistance organise une soirée avec Julien Toureille, l’auteur de « La place de Leclerc dans la mémoire et dans l’histoire ». Conférence et présentation par l’auteur de sa thèse avec signature et débat.  Entrée libre. Musée Jean Moulin, 23 Allée de la 2e DB, Jardin Atlantique. M° Montparnasse ou Gaîté. Tél. : 01 40 64 39 44.

12 juillet 2008

Jean Moulin, le sacrifice du héros

Une récente exposition réalisée par la mairie du 14ème a mis l’accent sur la vie héroïque de Jean Moulin. Nous profitons de cette manifestation pour évoquer quelques aspects de sa vie. Il était né le 20 juin 1899 à Béziers d’une famille républicaine et laïque. Son père était lié au Parti Radical et fut président de la filiale de la Ligue des Droits de l’homme de cette région méridionale. Il fut également Conseiller général en 1913.

Jean Moulin, après ses études secondaires, entre à  la Faculté de Droit de Montpellier en 1917. En 1918 il est mobilisé et gagne le front des Vosges, mais bientôt, c’est l’Armistice. Démobilisé, il décide d’entrer dans la carrière préfectorale, à dater du 4 novembre 1919. Poursuivant en parallèle ses études de droit pour lesquelles il obtient sa licence en 1921, il devient alors chef de cabinet du Préfet de Savoie à Chambéry.

Cette affectation officielle ne l’empêche pas de poursuivre ses activités de dessin et d’art graphique. Il collabore à de nombreux journaux humoristiques parisiens. Durant sa vie, il fera des caricatures sous le pseudonyme de Romanin. Entre temps, il envisage d’épouser Jeanette Auran dont les parents tiennent un restaurant à Montparnasse : les  Mille Colonnes, mais sa demande en mariage se heurtera au refus du père. Déçu, il se réfugie dans le travail et est bientôt nommé à la sous-préfecture d’Albertville. A 26 ans, il est le plus jeune sous-préfet de France. En 1926 il se marie avec Marguerite Cerruti mais la jeune épousée s’ennuie en province et déserte le foyer familial. Le divorce se concrétisera en 1928.

Son entrée en politique se fait par une rencontre d’amitié avec Pierre Cot, député de Savoie. Et lorsque Pierre Cot deviendra ministre de l’air du gouvernement du Front Populaire, Jean Moulin prendra la tête de son cabinet.

Au début de 1930, il est nommé sous-préfet de 2ème classe à Châteaulin en Bretagne. Il fréquente alors un groupe d’artistes où il rencontre le poète Saint-Paul Roux, Céline et Max Jacob. Fin 1933, il est définitivement nommé chef de cabinet de Pierre Cot. Durant cette période, il prend conscience de l’impuissance parlementaire et de la montée des extrémismes.

Sa fonction l’amenant à vivre à Paris, il habite 26 rue des Plantes dans le 14ème arrondissement. Poursuivant son ascension, il se trouve nommé Préfet de l’Aveyron le 26 janvier 1937,et en janvier 1939 il devient Préfet de l’Eure et Loir à Chartres. Lors de l’exode de juin 1940, il déploie une activité prodigieuse pour enrayer la panique qui s’abat sur la population de Chartres et des réfugiés qui s’y concentrent.

Son premier acte de résistance fut, face aux Allemands, de refuser de signer un protocole infamant pour l’armée française. Il est cruellement frappé et tente de se suicider. Le temps de la barbarie est arrivé. Révoqué par le gouvernement de Vichy, il s’installe à Saint-Andiol et proclame : «  Nous ne devons pas accepter la défaite, il nous faut résister et entreprendre l’action clandestine. Il faut d’abord nous compter, nous grouper pour pouvoir mieux agir. »

Il se met en rapport avec Henri Frenay, chef du Mouvement de Libération national. Il passe ensuite en Espagne et au Portugal et en octobre 1941 rejoint de Gaulle à Londres. L’entente entre les deux hommes est immédiate. De Gaulle le désigne comme son représentant et comme délégué du comité national français pour la zone sud. De retour en France en janvier 1942, il contacte les différents responsables des réseaux de la zone sud : Henri Frenay, Emmanuel d’Astier de la Vigerie, Jean-Pierre Levy, Georges Bidault, Raymond Aubrac...

Il réussira à convaincre les différents responsables des mouvements de résistance de la création de l’armée secrète unifiée et de l’idée d’une action commune. A Londres, de Gaulle lui confie la mission de créer le Conseil National de la Résistance. Le 27 mai 1943, une réunion a lieu au 48,de la rue du Four, à Paris.

Mais les événements vont bientôt se précipiter avec l’arrestation du général et chef de l’armée clandestine, Delestraint, le 9 juin. Jean Moulin organise alors une réunion avec les représentants de l’armée secrète afin d’en redéployer le commandement. Elle se tient à Caluire le 21 juin 1943. Jean Moulin sera arrêté avec ses amis. Torturé par Klaus Barbie, il mourra quelques jours plus tard sans avoir jamais parlé…

R. R. – NDLR - Documentation historique extraite du numéro 44 de la Revue d’histoire du 14ème arrondissement.

 

07 mai 2008

Rémy Dumoncel, héros de la Résistance

c444717ba5d318b1b513ed4c3d41781c.gifUne rue de notre arrondissement porte son nom. Mais qui était-il ?  Il fut maire d’Avon de 1935 à 1945. Durant la première Guerre mondiale il fut blessé cinq fois et fait prisonnier. Son courage et son héroïsme lui valurent plusieurs citations. Après la guerre, il rejoint les éditions Taillandier, puis épouse en 1919 la fille Taillandier. En 1928, il dirige la publication « Cinémagazine », puis s’installe à Avon dont il devient le maire en 1935.  En 1940, devant l’invasion allemande, il refuse de démissionner de son poste de maire.  Les autorités allemandes s’en méfient. Rémy Dumoncel, de son poste privilégié accueille les prisonniers évadés et les fait passer en zone dite « libre ». A la Préfecture de Melun, il organise un service clandestin de cartes d’identité qui lui permet de sauver de nombreux juifs qu’il héberge lui-même dans sa propriété de Dordogne. En janvier 1940, les Allemands lui demandent de désigner vingt otages. Il se désigne lui-même, ainsi que son secrétaire et deux ecclésiastiques dont le père Bunel, directeur du collège Saint-Thomas d’Avon, ce dernier fut emmené par la Gestapo pour avoir caché des enfants juifs, événement dont Louis Malle a tiré un film : «  Au revoir les enfants ».  Le 4 mai 1944, la Gestapo le recherche  et procède à plusieurs arrestations à la mairie de Melun. Il est arrêté et incarcéré à Fontainebleau.  Transféré à Compiègne puis emmené au camp de Neuengamme, il y meurt d’épuisement le 15 mars 1945, bien peu de temps avant la victoire sur l’Allemagne nazie.  

- N.D.L.R.  Informations extraites du numéro N° 48 de la revue de la S.H.A.  du 14e.

15 octobre 2007

Les lieux de la Résistance dans le 14eme: visite guidée

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 Anne THORAVAL, auteur du livre vous invite à une visite guidée des lieux de la Résistance dans le 14ème arrondissement,le 20 octobre à 16 heures à la
Librairie Ecarlate
31, rue du Moulin Vert
tel 01 45 42 75 30 

Les lieux de la Résistance dans le 14eme: visite guidée

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 Anne THORAVAL, auteur du livre vous invite à une visite guidée des lieux de la Résistance dans le 14ème arrondissement,le 20 octobre à 16 heures à la
Librairie Ecarlate
31, rue du Moulin Vert
tel 01 45 42 75 30 

23 janvier 2006

La bataille du rail

Cette exposition présentée au Mémorial du Maréchal Leclerc (situé à la gare Montparnasse), intéressera le visiteur toujours curieux de connaître la présence des cheminots dans la Résistance, et ceci durant l'occupation des troupes allemandes de 1939 à 1945. Ainsi, on apprendra toutes les actions ayant eu pour but de retarder les mouvements de l'ennemi surtout après le débarquement allié du 6 juin 1944.
Cette exposition présente sept étapes successives : - la SNCF dans la France en guerre - S'engager - Des formes d'actions multiples - Les cheminots et la Résistance organisée - Les cheminots dans la Libération - Les cheminots face à la répression - La mémoire.
Une exposition qui pérennise et réactive la mémoire d'une période malheureuse de notre histoire.
NB : l'exposition est ouverte jusqu'au 15 avril (23 allée de la 2ème DB - sur le jardin Atlantique). Tél : 01 40 64 39 44