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19 avril 2014

Joyeuses Pâques 2014

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Pierre sortit avec l'autre disciple, et ils allèrent au sépulcre.
Ils couraient tous deux ensemble, mais l'autre disciple courut plus vite que Pierre, et arriva au sépulcre.   Et, s'étant penché, il vit les linceuls posés à terre; mais il n'entra pas. Simon-Pierre qui le suivait, arriva à son tour et entra dans le sépulcre.Il vit les linges posés à terre, et le suaire qui couvrait la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé dans un autre endroit.
Alors, l'autre disciple qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi; et il vit, et il crut.

La Voix du XIVème vous souhaite de Joyeuses Pâques.

02 avril 2012

Sainte Anne, dernier chef d'oeuvre de Leonard de Vinci

sainte anne,leomard de vinci,louvre,vierge marie,marie,jesusC'est le titre de l'exposition consacrée par le Louvre à cette dernière oeuvre du gran peintre. Pendant près de 20 ans, de 1500 à 1519, date de la mort de Leonard de Vinci en france, celui-ci va travailler à la conception de ce chef d'oeuvre, qu'il laissera inchevé.

Le tableau a fait l'objet d'une importante et très soigneuse restauration, illustrée dans l'exposstion. On y comprend l'enjeu d'un tel travail, dans lequel l'erreur est interdite. Celle-ci a mis en oeuvre les techniques les plus raffinées, faisant réapparaître les couleurs vives qui s’étaient assombries avec le temps et certains détails devenus invisibles. Pour ne pas aller trop loin, on a disposé des couches intermédiaires destinées à permettre un possible retour en arrière.

L'exposition montre tout le travail préparatoire. Elle rassemble tous les documents permettant de comprendre la genèse et l’influence extraordinaire de ce chef-d’oeuvre : archives, études de composition, dessins préparatoires et copies d’époque reproduisant des versions transitoires de ce même tableau.

On y voit comment une oeuvre majeure inspire avant même sa réalisation, et est ensuite, imitée, copiée, vulgarisée.

A voir absolument. Voir la video sur cette expo par le musée du Louvre

A.C.

Jusqu'au 25 juin. Tous les jours, sauf mardi, de 9 heures à 17 h 45, mercredi et vendredi jusqu'à 21 h 45, samedi et dimanche jusqu'à 19 h 45. Entrée 11 €. Gratuit pour les moins de 18 ans.

03 octobre 2011

Mardi 4 octobre 20h30 : «Le pardon en paraboles» soirée biblique oecuménique

C'est la deuxième du cycle des quatre soirées bibliques animées par les pasteurs et les prêtres du XIVe.

Le texte étudié est «Le débiteur impitoyable» (Mt 18, 21-35). Cette soirée sera animée par Katie Badie (Église Évangélique libre) et le P. Jean-Charles Barboure (St-Pierre de Montrouge)

20h30-22h15 au Centre paroissial de  St-Pierre de Montrouge • 9, passage Rimbaut - 75014 Paris

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23 avril 2011

« Un long week-end de fiançailles »

Ce week-end a commencé Jeudi soir, en fait. Il a dit des Paroles, incompréhensibles sur le coup, comme : « Ceci est mon corps, prenez et mangez ». Qu’est ce que vous auriez compris, vous ? Je lui ai fait confiance, mais ma raison, même dans l’oraison, ne comprenait pas !

Dans la nuit, il nous a lavé les pieds ! Dans notre culture, ce sont les serviteurs qui lavent les pieds. Nous, on l’appelait « Maître ». Je me suis laissé faire parce que je m’étais habitué à ne pas toujours Le comprendre. Mais où voulait-il en venir ?

Vendredi, l’enfer pour nous ! Il nous a laissé partir quand on est venu l’arrêter. On a su, par un de nos amis, qu’il avait subi deux vrais faux procès : un devant le Sanhédrin des Juifs, l’autre devant Pilate. Insoutenable.

 Le soir : la crucifixion au milieu de deux amis de Barrabas. La mort et puis le tombeau. Pourtant, Il avait dit : « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous ! » Samedi : Rideau.

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Et dimanche, son corps a disparu du tombeau : Deux solutions. Soit on l’a volé, c’est ce que j’ai pensé. Mais Pierre affirme que le linceul était dans le tombeau avec les bandelettes, le suaire, plié à part et tout et tout... Si on l’avait kidnappé, on n’aurait pas fait ça. Reste donc l’autre possibilité : Il est plus fort que la mort. Sa Puissance détruit la mort.

Et c’est là que j’ai compris qui Il était. L’épreuve de sa mort est la preuve de sa Vie divine. C’est sa carte d’identité. C’était cela son « grand désir ». Se donner par amour pour nous sauver de la mort ! C’était des Noces, ce sont des Noces qu’Il célébrait ! Les Noces de l’Agneau Pascal : le long week-end de fiançailles.... C’était sa Promesse et c’est maintenant notre Messe ! Bonne fête de Pâques !

Père Philippe Marsset , Curé de Saint Pierre de Montrouge
Illustration: icone de la Résurrection,récente, réalisée par une paroissienne de Saint Pierre de Montrouge, et visible dans une des chapelles de l'église

23 avril au 24 avril 2011 Vigile pascale et fête de Pâques

La vigile pascale est la veillée nocturne durant laquelle est célébrée la résurrection du Christ la nuit du samedi au dimanche. Pendant cette célébration, les adultes demandant le baptême (les catéchumènes) sont baptisés

Cierge_pascal_allume_au_feu.jpgLa vigile pascale est la veillée nocturne durant laquelle est célébrée la résurrection du Christ la nuit du samedi au dimanche. C’est la « Mère de toutes les liturgies », le cœur et le sommet de l’année liturgique. Elle débute vers 21 ou 22 heures parfois par un grand feu, lumière du Ressuscité partagée entre tous. Pendant cette célébration, les catholiques renouvellent les promesses de leur baptême. Les adultes demandant le baptême (les catéchumènes) sont traditionnellement baptisés dans leurs paroisses pendant la veillée pascale.

Pâques est la principale fête religieuse chrétienne qui célèbre la résurrection de Jésus. A l’origine ce mot était utilisé pour désigner la fête juive qui commémore la sortie d’Égypte des Hébreux (La Pâque). C’est durant cette fête qui dure 8 jours qu’eût lieu la résurrection du Christ. Par sa mort et sa résurrection, s’accomplit pleinement le dessein de Salut de Dieu. C’est le fondement absolu de la foi chrétienne. Comme le dit Saint Paul : « Si le Christ n’est pas ressuscité notre prédication est vide et vide aussi votre foi » (1 Corinthiens 15, 14)

22 avril 2011

Mystère du Calvaire

Mystère du mal et mystère de l’amour. Abîme du péché, de la haine, de la violence ; démesure plus grande encore du véritable amour. Mystère du mal qui atteint l’homme et va jusqu’à supprimer le visage de Dieu, mystère de l’amour, mystère de Dieu qui vient partager notre humanité et va jusqu’à prendre sur lui le mal du monde pour redonner à l’homme sa divine beauté. Passion du Fils de Dieu à cause de l’homme ; folle passion de Dieu pour l’homme. (Illustration: Jésus au Golgotha par Théophane le Crétois)

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Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi ? Qui donc est Dieu pour se livrer entre nos mains et se laisser clouer sur une croix ? Jésus rassemble toutes les souffrances, tous les pourquoi sans réponse des blessés de la terre, en même temps qu’il prend et porte les péchés des pauvres hommes que nous sommes.

Devant le mal du monde, a-t-on dit, la seule excuse de Dieu, c’est qu’il n’existe pas. La grandeur de Dieu, disent les chrétiens, c’est d’être venu affronter ce mal dans une vie d’homme. Il en est mort ; mais la mort n’a pas eu le dernier mot. Il a transformé en don ce qui aurait pu n’être qu’un échec. Il est vivant, le mal a été vaincu, la mort est morte. Par lui, nous sommes déjà des vivants. “Vraiment, celui-ci était Fils de Dieu.” Il est la Parole même de Dieu. Dieu ne pouvait pas dire plus, pas dire mieux. Il n’y a pas de plus grand amour. Célébrer maintenant l’eucharistie, c’est affirmer que la croix est le lieu du don et du pardon, c’est accueillir dans la communion le corps qu’il a livré pour nous, c’est puiser à cette source d’amour. C’est aussi recevoir l’extraordinaire confiance du Fils dans la tendresse d’un Père qui ne veut que le bonheur de ses enfants. Il a ressuscité son Fils, il nous ressuscitera en Lui.

P. Bruno Laurent

11 avril 2011

Cette semaine à Saint-Pierre de Montrouge

En raison des vacances scolaires, la messe de 8h en semaine n'est pas célébrée cette première semaine du 11 avril au 16 avril. Mais en raison de la Semaine sainte ( seconde semain des vacances), elle sera célébrée mardi et mercredi saints.

Les "Ateliers de Pâques", deux fois par semaine sur Paris, 16, rue du Moulin vert :

- "Vers les cimes" semaine 1, du 11 au 16 avril (il ne reste pas beauxcoup de places) et " Avec Jésus vers Pâques" semaine 2, du 18 au 22 avril.

                                                       Le WE prochain

les 16 et 17 avril, nous célébrons l'entrée de Jésus, Messie à Jérusalem. C'est la liturgie des Rameaux. Ces rameaux sont vendus par les sacristains et leurs familles à l'intérieur du périmètre des grilles. Les autres personnes, à l'extérieur les vendent pour leur compte.

Samedi et dimanche, il n'y aura pas d'office de vêpres avant la messe du soir.

Dimanche, pendant la messe de 11h, éveil à la foi pour les 4 - 7 ans à la crypte. Les catéchumènes redisent en assemblée le Credo et le Notre Père qui leur ont été remis au début du Carême.

A la chapelle Saint Paul, messes des Rameaux à 10h.

A la chapelle du Bon Secours : messes des Rameaux à 10h 30.

Conférence de Carême à la cathédrale : "Famille et société : un jeu de miroir" ? avec Mgr Pierre d'Ornellas, archevêque de Rennes. Conférence à 16h 30, suivie d'un débat à 17h 15, vêpres à 18h. En direct sur KTO - En différé à 21h sur Radio Notre-Dame.

30 décembre 2010

Dieu n'est pas lointain, il est proche, il a un visage, celui de Jésus

 ROME, Samedi 25 décembre 2010 (ZENIT.org) - Dans son message de Noël au monde, le pape Benoît XVI a rappelé que la naissance de Jésus est un fait historique, « que des témoins crédibles ont vu ».

S'adressant aux milliers de pèlerins rassemblés place Saint-Pierre et aux millions de personnes à travers le monde qui l'écoutaient en direct à travers la télévision, la radio ou Internet, le pape a profité de ses voeux de Noël au monde pour expliquer le plus grand mystère du christianisme.

« Chers frères et sœurs, qui m'écoutez à Rome et dans le monde entier, je vous annonce avec joie le message de Noël : Dieu s'est fait homme, il est venu habiter parmi nous. Dieu n'est pas lointain : il est proche, ou mieux, il est l'"Emmanuel", Dieu-avec-nous. Il n'est pas un inconnu : il a un visage, celui de Jésus », a-t-il affirmé.

« C'est un message toujours nouveau, toujours surprenant, parce qu'il dépasse notre espérance la plus audacieuse », a poursuivi le pape.

« Surtout parce qu'il n'est pas seulement une annonce : il est un évènement, un fait, que des témoins crédibles ont vu, entendu, touché dans la Personne de Jésus de Nazareth ! Étant avec Lui, observant ses actes et écoutant ses paroles, ils ont reconnu en Jésus le Messie ; et le voyant ressuscité, après qu'il ait été crucifié, ils ont eu la certitude que Lui, vrai homme, était en même temps vrai Dieu, le Fils unique venu du Père, plein de grâce et de vérité », a-t-il ajouté.

Puis le pape s'est interrogé : comment le Verbe peut-il se faire chair ? « Comment la Parole éternelle et toute-puissante peut-elle devenir un homme fragile et mortel ? ».

« Il n'y a qu'une réponse : l'Amour », a poursuivi le pape.

« Celui qui aime veut partager avec l'aimé, veut être uni à lui, et la Sainte Écriture nous présente justement la grande histoire de l'amour de Dieu pour son peuple, qui culmine en Jésus Christ », a-t-il expliqué.

« Seulement tous ceux qui s'ouvrent à l'amour sont enveloppés de la lumière de Noël. Il en fut ainsi dans la nuit de Bethléem, et il en est encore ainsi aujourd'hui », a ajouté Benoît XVI.

« Si la vérité avait été seulement une formule mathématique, en un certain sens elle s'imposerait d'elle-même. Si au contraire, la Vérité est Amour, elle demande la foi, le " oui " de notre cœur », a-t-il affirmé.

« L'annonce de Noël est aussi lumière pour les peuples », a poursuivi le pape. C'est « comme le levain de l'humanité », « la force qui fait avancer le véritable développement », « l'élan pour collaborer au bien commun, au service désintéressé du prochain, à la lutte pacifique pour la justice ».

Pour Benoît XVI, « croire en Dieu qui a voulu partager notre histoire est un encouragement constant à s'y engager, même au milieu de ses contradictions. C'est un motif d'espérance pour tous ceux dont la dignité est offensée et violée, parce que Celui qui est né à Bethléem est venu libérer l'homme de la racine de tout esclavage ».

Jesús Colina

19 novembre 2010

Veillée de prière vendredi 19 novembre, 20h15, à Saint Gervais organisée par les « Semeurs d’Espérance »,

Vendredi 19 novembre 2010 :12ème anniversaire des Semeurs d'Espérance
Au programme :Témoignage- Messe animée-Adoration guidée- Relais devant Jésus
Cette veillée sera introduite par le témoignage très impressionnant d'un converti de l'Islam.
Messe présidée par Mgr R de Dinechin.
De Mahomet à Jésus ! (Veillée introduite par un converti de l'Islam)
Notre invité, musulman chiite devenu chrétien, a été emprisonné, battu, banni par les siens à cause de sa foi. Exilé, il a échappé par miracle à la mort. En écoutant son témoignage bouleversant on ne peut s’empêcher de se souvenir de ce passage de l’Évangile de Luc : « Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d’entre vous. Vous serez détestés de tous, à cause de mon Nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C’est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie. »
Église St-Gervais (entrée par le 13, rue des Barres • 75004 Paris) M° Hôtel de Ville www.semeurs.org/

03 avril 2010

Un message pascal: vivre l'autorité humblement

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Giotto: le lavement des pieds

Le lavement des pieds, Jésus Serviteur : une nouveauté  radicale

Dans  beaucoup d'Églises et de communautés, le Jeudi Saint on procède au lavement des pieds. Ceci nous rappelle que si, le Jeudi Saint, trois évangélistes parlent du dernier repas du Christ avec ses apôtres, et de l'institution de l'Eucharistie, Jean, lui, place au cours du repas le lavement des pieds des disciples par Jésus. Au treizième chapitre de Jean commence en effet le récit de la descente de Jésus dans la petitesse et la faiblesse, qui va aboutir à sa condamnation et à sa mort sur la croix, comme un blasphémateur, un exclu, un criminel. Jusque-là, Jésus est apparu fort : il a fait de grands miracles ; il a guéri des malades ; il a commandé au vent et à la mer ; il a parlé avec autorité aux scribes et aux pharisiens. Il est apparu comme un grand prophète, peut-être même le Messie. Le Dieu de la force est avec lui. Les gens le suivent de plus en plus, pensant qu'il va libérer Israël, lui redonner sa dignité en mettant les romains à la porte. Arrive le temps de Pâque. Les foules et les amis de Jésus se posent la question : « Va-t-il se manifester lors de la Pâque ? Ainsi tous croiront en lui. » Tous attendent quelque chose, un événement spectaculaire. Mais au lieu de faire quelque chose d'éclatant, Jésus descend dans la faiblesse ; il se laisse vaincre.

Essayons quelques instants de pénétrer dans ce mystère de l'amour de Dieu pour nous.

Pour indiquer la nouveauté radicale et les mœurs transformées de son royaume à lui, Jésus fait ce geste choquant, inacceptable, qui constitue comme une épreuve pour ses disciples car ils ne peuvent le comprendre : il leur lave les pieds. Lui, le Seigneur, se met à genoux, dans un état de soumission devant ses disciples. Dans aucune culture, un maître ne fait ce geste. Un chef est un chef. Il est « en haut ». C'est comme si Jésus était en train de dire : « Oui, c'est comme cela qu'on aime dans le Royaume » C'est pourquoi avoir les pieds lavés par Jésus n'est pas facultatif, mais la façon d'entrer dans un nouveau monde.

En lavant les pieds de ses disciples, Jésus appelle à exercer l'autorité humblement, comme un serviteur. Quand on est en situation d'autorité - que l'on soit parent, chef de gouvernement, éducateur ou autre - on peut se cacher derrière sa fonction au lieu de devenir un bon berger au service des autres et du bien commun. Le bon berger, lui, connaît ses brebis, chacune par son nom. Connaître le nom de quelqu'un, c'est connaître ses dons, ses qualités et ses blessures. C'est connaître sa vocation et sa mission dans la vie. Cela implique une écoute de chacun. Quand Jésus parle de lui comme du bon berger, il veut nous rappeler que l'essentiel de l'autorité est le service, afin que l'autorité ne détruise pas les personnes mais les construise.

Mais en lavant les pieds de ses disciples, Jésus est aussi en train de les appeler à une attitude entièrement nouvelle, une façon tout autre - humainement impossible - d'exercer l'autorité. Elle est aussi nouvelle et impossible pour ses disciples que son invitation de pardonner 7 fois 70 fois, de faire du bien à ceux qui les haïssent, de donner leurs vêtements à ceux qui leur demandent. Elle est aussi étonnante que son identification aux pauvres et aux exclus. « Dans mon Royaume, le plus grand doit se faire le plus petit. » Jésus demande d'exercer l'autorité dans l'amour et la communion, dans la vulnérabilité même et sous la conduite de l'Esprit-Saint. Pas seulement comme un bon berger, mais comme un serviteur, un esclave, voire un petit enfant. Cette forme d'autorité par « en bas » et par le cœur, ose-t-on encore l'appeler autorité ? N'est-elle pas plutôt amour et communion ? C'est l'autorité de l'enfant sur la mère, de l'ami sur l'ami, de l'épouse sur l'époux (et la réciproque est vraie, bien sûr.)

Personnellement quand j'ai vécu le lavement des pieds avec Jean Vanier, dans le cadre d'une retraite pour des responsables et des aumôniers de Foi et Lumière, dans notre groupe de partage se trouvaient entre autre une Syrienne et une Libanaise, quand on connaît l'histoire de ces pays voir Laurice la Libanaise laver les pieds de Nouhad la Syrienne, il y avait quelque chose de très fort et de très significatif.

En ce jour où le Christ nous montre son amour pour chacun d'entre nous et nous donne l'exemple du service, nous sommes invités à réfléchir quelques instants sur notre façon de vivre l'autorité à la façon évangélique.

Méditation du Jeudi Saint

Fr Cyrille de Raimond, ofm

10 novembre 2009

1er novembre c’était la fête de la Toussaint, l’Evangile du jour est un des textes fondateurs des Chrétiens, c’est celui des « Béatitudes »:

« A la vue des foules, Jésus monta dans la montagne. Il s'assit, et ses disciples s'approchèrent de lui. Et, prenant la parole, il les enseignait :

"Heureux les pauvres de cœur : le Royaume des cieux est à eux.
Heureux les doux : ils auront la terre en partage.
Heureux ceux qui pleurent : ils seront consolés.
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice : ils seront rassasiés.
Heureux les miséricordieux : il leur sera fait miséricorde.
Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu.
Heureux ceux qui font œuvre de paix : ils seront appelés fils de Dieu.
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice : le Royaume des cieux est à eux.
Heureux êtes-vous lorsque l'on vous insulte, que l'on vous persécute et que l'on dit faussement contre vous toute sorte de mal à cause de moi.
Soyez dans la joie et l'allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ; c'est ainsi en effet qu'on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés. »

Mais il faut bien comprendre la portée de ce texte, voici le commentaire, tout à fait éclairant, qu'en fait François Varillon.

 

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