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17 mars 2015

Bruce NAUMAN à la Fondation CARTIER

fondation cartierBRUCE NAUMAN, du 14 mars au 21 juin 2015.

Première exposition majeure de l'artiste américain Bruce Nauman à Paris depuis plus de 15 ans. Pour cette occasion, l'artiste a sélectionné une série d'œuvres récentes, présentées pour la première fois en France à côté d'installations plus anciennes. L'ensemble représente un large éventail des mediums explorés tout au long de sa carrière et reflète l'attention très particulière que Bruce Nauman porte à l'environnement immédiat entourant ses œuvres et à l'implication physique et sensible des spectateurs. Œuvres immersives, les pièces exposées résonnent avec le bâtiment de la Fondation Cartier et accentuent le contraste entre les espaces d'exposition transparents du rez-de-chaussée et ceux, plus fermés, de l'étage inférieur. Plus d'informations [http://fondation.cartier.com/fr/art-contemporain/26/expos...] Partenaires médias France Culture, Le Monde, Télérama261, boulevard Raspail - 75014 Paris

Les soirées nomades.

Elles invitent les artistes de la scène contemporaine à investir le temps d'une soirée, les espaces d'exposition et le jardin de la Fondation Cartier.

Lundi 30 mars à 20 heures : concert : The ukulele orchestra of Great Britain, plucking years.

Lundi 20 avril à 20 heures : film et concert : The blutbad parade, parade bain-de -sang.

Les nuits de l'Incertitude.

Elles réunissent des artistes, des scientifiques, des penseurs qui s'entretiennent face à un public ouvert à l'incertitude et à l'émerveillement.

Lundi 23 mars à 20 heures : La nuit du miel. Une soirée présentée par Cédric Villani, mathématicien et Davi-Kopenawa, Bruce Albert, anthropologue. La nuit du miel part à la rencontre du monde des abeilles, de la pratique ancestrale de l'apiculture et des représentations mythologiques qui y sont associées. Réservations : tél. 01 42 18 56 72, de11 heures à 20 heures. Plein tarif : 10,50 €. Tarif réduit : 7 €.

Fondation Cartier : 261 boulevard Raspail - 75014 -  fondation.cartier.com

29 mars 2014

Derniers jours America Latina à la Fondation Cartier

AMERICA LATINA 1960-2013 EXPOSITION / PHOTOGRAPHIES

cattier,fondation cartierDu 19 novembre 2013 au 6 avril 2014, la Fondation Cartier pour l'art contemporain présente América Latina 1960-2013, en coproduction avec le Museo Amparo de Puebla (Mexique). (Cliquer sur l'image pour l'agrandir).

L'exposition offre une perspective nouvelle sur la photographie latino-américaine de 1960 à nos jours, à travers le prisme de la relation entre texte et image photographique. Rassemblant plus de soixante-dix artistes de onze pays différents, elle révèle la grande diversité des pratiques photographiques en présentant aussi bien le travail de photographes que des œuvres d'artistes contemporains. Cette exposition, véritable plongée dans l'histoire du sous-continent latino-américain, nous invite à (re-)découvrir des artistes majeurs rarement présentés en Europe.

29 novembre 2012

Fondation Cartier pour l'art contemporain: Soirées Nomades

soirées nomades,fondation cartierChaque mois, les Soirées Nomades proposent une nouvelle forme de rendez-vous consacré aux arts de la scène : les Revues.
Carte blanche ou soirée thématique, les Revues associent plusieurs projets parfois très différents autour d’une même intention (performances, concerts, lectures, vidéos…) et donnent l’occasion de découvrir des univers artistiques singuliers. (cliquez sur l'image pour l'agrandir)

Revue 5
Lundi 19 novembre à 20h
Le Son des mots

Revue 6
Lundi 17 décembre à 20h
Les Explorateurs

Revue 7
Lundi 14 janvier à 20h
Telling / Stories
Une proposition de Jerôme Game

Revue 8
Lundi 11 février à 20h
Jean-Pierre and Friends
Une proposition de Jean-Pierre Drouet

07 septembre 2012

La Fondation Cartier présente : "Histoires de voir"

histoires de voir.jpgL'exposition  "Histoires de Voir, Show and Tell " nous fait découvrir les oeuvres de plus de 50 artistes de la planète Ils viennent tous de pays différents, des cinq continenst : haïtiens, mexicains, européens, japonais américains,  brésiliens , africains...  Tous ne vivent pas dans leur pays d'origine, mais à Paris, Tokyo, Port-au-Prince, à Mexico et parfois en Amazonie...

Autodidactes pour la majorité, ils n'ont reçu qu'un enseignement rudimentaire pour la plupart, mais tous sont animés par une passion qui les fait se dépasser dans l'expression et la réalisation de leurs oeuvres. Ils se sont découverts artistes et ont appris à voir la réalité sous un aspect parfois "naïf". Très peu ont été invités à se produire dans les manifestation officielles de l'art contemporain.

Riche de plus de 400 oeuvres, l'exposition révèle un vaste réseau de correspondances, de complicités secrètes entre des oeuvres issues de géographies, de savoirs et de cultures différents.

"Histoire de voir" célèbre l'existence d'autres pensées, la recherche de formes nouvelles, suggérant qu'une multiplicité d'arts contemporains est possible. Elle affirme la puissance créatrice d'artistes pour lesquels peindre, modeler, filmer, dessiner, coudre, sculpter est à la fois une recherche de la connaissance et une expérience du monde.

- Fondation Cartier : Exposition ouverte tous les jours sauf le lundi de 11h à 20h. Nocturne le mardi jusqu'à 22h.- 261, boulevard Raspail - 75 014 - Tél : 01 42 18 56 50; Métro Raspail ou Denfert-Rochereau.

Cette expostion se terminera le 21 octobre 2012

14 septembre 2011

En remontant le boulevard(IV)

(Lire la note précédente) Nous arrivons enfin sur les terrains de la « Maison Marie-Thérèse », nom donné en mémoire de la duchesse d’Angoulême, fille de Louis XVI. par madame de Chateaubriand qui ouvrit ici une infirmerie destinée à l’origine aux prêtres âgés. medium_infirmerie.jpgCette infirmerie fut léguée plus tard à l’archevêché de Paris, tandis que le couple Chateaubriand y vécut de 1826 à 1838. Après la Grande Guerre, l’archevêché céda une partie du terrain à un groupe d’intellectuels de la colonie américaine qui fonda en 1928 au 261, « l’American Student Club » qui comportait salon, bibliothèque, gymnase, piscine… Mais ce Centre fut remplacé en 1994 par une nouvelle construction due à l’architecte Jean Nouvel, où s’établit la « Fondation Cartier pour l’art contemporain ». Le bâtiment s’inscrit au mieux dans l’environnement, car il joue sur les transparences. Jardin, salles d’exposition, étages supérieurs, sont traversés par la lumière omniprésente. Cela donne à l’ensemble une légèreté particulièrement harmonieuse dont beaucoup de bâtiments contemporains  devraient pouvoir s’inspirer.infirmerie marie-therese,chateaubriand,paris 14e,lavoixdu14e.info

4246984997.jpgPrécisons que l’infirmerie Marie-Thérèse (photo) a gardé aujourd’hui son caractère d’accueil pour les prêtres âgés qui trouvent ici la sérénité nécessaire à une retraite  paisible.

Plus loin, au 231, et sur un terrain qui appartenait à l’Infirmerie, s’est édifié l’immeuble de la Direction de l’Aéroport de Paris.

Enfin, à l’angle du boulevard et de l’avenue Denfert-Rochereau ( ex rue d’Enfer ), était un café, disparu depuis. Entre 1860 et 1890, un petit marché aux fleurs fonctionnait là, tandis que jusqu’en 1914, un marché hebdomadaire aux oiseaux s’y était établi.

Ici se termine notre promenade au cours de laquelle nous avons parcouru 780 mètres… Dans un futur proche, nous entreprendrons la descente du boulevard, côté des numéros pairs, pour faire de nouvelles découvertes, accompagnées de nouvelles surprises!  (Lire la note suivante)

N.D.L.R  Documentation extraite de la Revue N° 5 de la S.H.A. du 14e.

13 avril 2011

Le Vaudou à la Fondation Cartier pour l'art contemporain

C’est un ensemble exceptionnel d’objets vaudous africains issus de la collection Anne et Jacques Kerlache, mise en scène par Enzo Mari, que présente la Fondation Cartier,  jusqu’au 25 septembre 2011.

Tous ces objet sont chargés de mystère, car en Occident nous n’avons pas l’équivalent. Le vaudou est un culte religieux ancien qui s’apparente à une philosophie originaire de la « côte des Esclaves », située sur les pays d‘Afrique Occidentale. Pratiqué  au Togo et sur la côte ouest du Nigéria, il s’est propagé aux Caraïbes ainsi qu’en Amérique du Nord et du Sud, ou bien souvent il s’est mêlé au catholicisme. La cosmogonie vaudou est organisée autour d’esprits et de figures d’essence divine, selon une hiérarchie allant des divinités majeures – qui régissent la société et les forces de la nature – aux esprits des ruisseaux , des arbres et des rochers. Les adeptes du vaudou pensent qu’il y a un lien entre le monde visible des vivants et celui, invisible, des esprits, et que ces mondes peuvent communiquer par le sacrifice, la prière, la possession et la divination.

Cette exposition est particulièrement remarquable par l’ensemble des sculptures « BOCIO », qui sont faites d’un assemblage d’éléments hétéroclites – cordes, ossements, coquillages et mèches de cheveux – recouverts d’une épaisse couche de matières pouvant être faite d’argile, d’huile de palme et de matériaux sacrificiels. Ces statues dégagent un sentiment étrange fait de tension et d’appréhension peu ordinaire, qui ne peuvent que surprendre le regard de l’Européen peu averti de ces manifestations religieuses dont le sens nous échappe. La présentation du « Chariot de la mort » dans une salle souterraine plongée dans le noir, est particulièrement saisissante…

- Fondation CARTIER : 261, boulevard Raspail – 75 014 – Tél : 01 42 18 56 50. Exposition ouverte tous les jours, sauf le lundi de 11h à 20h. Nocturne le mardi jusqu’à 22h.

26 octobre 2010

Moebius à la Fondation Cartier

« Moebieus-Trans-Forme ». Voici une exposition exceptionnelle pour celles et ceux qui apprécient l'œuvre graphique de ce grand dessinateur, mondialement connu. Moebus a mis sur un piédestal, au cours de sa longue carrière, la bande dessinée, plaçant celle-ci au rang du grand art. Inventeur génial de formes  en instance de toutes les métamorphoses, il a su explorer les arcanes de l'inconscient et ses confins. L'imaginaire et le fantastique sont les aliments quotidiens de sa démarche. Son interrogation essentielle s'oriente vers les rapports cachés, souvent conduits par le hasard. Ceux-ci, établis entre la réalité et la fiction, accèdent aux univers parallèles que découvre l'exploration de tous les visages de la science-fiction . Le rêve, ici, est maître du jeu. Il impose son empire, pour nous inviter à découvrir en nous-mêmes, les portes de l'inconnu, une forme de l'au-delà. Surréalisme ? oui. Onirisme, certainement.

Chez Moebius, il y a comme une démarche inconsciente vers des univers  interdits qui nous amène à une approche  d'un réalisme fantastique tout à fait déstabilisant.

R.R

Fondation Cartier.Exposition jusqu'au 13 mars 2011 . 261, Bd. Raspail . Tél : 01 42 18 56 60 . L'exposition est ouverte au public tous les jours sauf le lundi de 11h à 20h. Nocturne le mardi jusqu'à 22h.

28 mai 2010

Grande braderie de livres “À vous de lire l'art...”

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À l’occasion de la manifestation À vous de lire, organisée par le Centre National du Livre, la Fondation Cartier pour l’art contemporain présentera les samedi 29 et dimanche 30 mai une sélection de livres neufs et bradés à la mairie du 13e arrondissement de Paris.

18 avril 2010

" Gosse de peintre"... à la Fondation Cartier

kitano.JPGIconoclaste, impertinent, surréaliste, poète de l'enfance, imaginatif sans frontière, voilà quelques qualificatifs qui honorent Beat Takeshi Kitano, artiste japonais, très renommé au Japon, et dont c'est la première exposition tenue en France, par la Fondation Cartier pour l'Art contemporain.

Ici, point de théorie esthétique absconse. Takeshi Kitano se considère comme un peintre du dimanche... Mais bien au delà, il nous fascine par l'inventivité époustouflante de ses œuvres. Il contribue à nous faire entrevoir toute la richesse de son imagination débridée, en recréant autour de nous, un monde où le rêve, la nostalgie de l'enfance est transformée et réinventée de toutes parts. Il nous invite à passer de l'autre côté du miroir, ce mur invisible qui nous cache la réalité transfigurée.

Tout se bouscule ici : on trouve la culture populaire mêlée à la culture scientifique, la satire à la tradition. Le beau, le kitsch, les jeux, les gags forment une sorte de kaléidoscope exprimant toute la complexité du réel. A la fois fantasme d'adulte et rêverie infinie de l'enfant, son art s'apparente plus à une entrée claironnante dans un parc d'attraction, où tout est possible, où tout est vrai et faux à la fois, où le « Pays des merveilles » peut être découvert, accompli et touché du doigt. C'est une sorte de paradis réinventé, où l'enfant et l'adulte n'auraient qu'un seul et unique projet : retrouver la source du rêve «  total », permettant la création de mondes parallèles et joyeux, oniriques, où l'espace, le temps, la vie, la mort, le possible et l'impossible retrouveraient leur unité provisoirement séparée dans notre monde d'aujourd'hui.

« Gosse de peintre » est une exposition à voir toute affaire cessante, pour celles et ceux qui ont gardé en secret la clé ouvrant la porte de l'humour, du jeu gratuit, de la dérision, de l'insolite, de l'insolence, du délire, de la farce, pour tout dire de cette « folie » souveraine qui couve dans le regard qui sait oser, vivre autrement, en dehors  de tous les schémas réducteurs et sclérosants de la « civilisation ».

Entrer dans le monde de Beat Takeschi Kitano, c'est renaître au monde et en fin de compte à nous-même.

R.R

- Fondation Cartier : 261,  boulevard Raspail - 75 014 - Tél : 01 42 18 56 50 - l'exposition est ouverte tous les jours sauf le lundi de 11h à 20h. Accès libre pour les moins de 18 ans le mercredi de 14h à 18h. - jusqu'au 12 septembre

 

 

05 mai 2009

William Eggleston à la Fondation Cartier

Depuis 2006, et à l’initiative de la Fondation cartier, William Eggleston mène un intéressant projet consacré à Paris. Les photos présentées ont toutes été réalisées au cours de quatre séjours faits dans cette ville.

William Eggleston-c5edc6cbd-200.jpgNé à Memphis en 1939, W.E a grandi à Summer dans le Mississipi. Il découvre l’œuvre d’Henri Cartier-Bresson et de Walter Evans  lors de ses études universitaires. Il s’essaie à la photo dès 1960 .William Eggleston a régulièrement photographié dans le monde entier . Durant ses multiples séjours à Paris, il a exploré la ville afin d’y saisir les multiples aspects. Renouvelant la tradition des promenades photographiques, il s’inscrit dans le sillage d’Eugène Atget ou d’Henri Cartier-Bresson.

William Egglestonc2b977ef-200.jpgW.E marque son intérêt pour le quotidien. Pour lui, tout peut être photographié, les images devant être toutes de même importance et susciter le même intérêt. La beauté est en toute chose, en tout objet le plus banal ou hors d’usage, abandonné au cœur de la vie urbaine. L’artiste capte l’instant, en créant des cadrages originaux. Avec spontanéité et une apparente ingénuité, il révèle les aspects les plus inattendus du quotidien.

Fondation Cartier, 261 Boulevard Raspail -  Exposition jusqu’au 21 juin 2009. ouvert tlj de 11h à 20h, le mardi à 22h. – Tél : 01 42 18 56 50

La Voix vous rappelle la belle exposition de la plasticienne brésilienne Beatriz Milhazes qui a lieu en même temps - voir la note

20 avril 2009

Beatriz Milhazes à la Fondation Cartier

Beatriz Milhazes26912.jpgVous serez surpris par la magnificence, le baroque, le foisonnement des couleurs et des formes exprimées par les peintures de Beatriz Milhazes, artiste brésilienne. Ici, le gigantisme des oeuvres surprend avant tout. Elles exaltent l’espace, et l’ensemble des peintures présentées s’intègre bien et est en harmonie parfaite avec les volumes du bâtiment conçu par jean Nouvel. Ainsi, l’artiste précise : «  Cette exposition m’a donné l’occasion d’utiliser les vastes parois vitrées du bâtiment.. . C’est pourquoi je voulais que le jardin environnant et la lumière naturelle qui pénètre dans le bâtiment participent d’une certaine façon à l’exposition…. Les couleurs et les formes de la façade ont une relation plus immédiate avec le bâtiment et le jardin, créant ainsi un « dialogue en transparence » avec l’espace environnant ainsi qu’un effet magique immatériel»…

beatriz-milhasez_237.tif.jpgBeatriz Milhazes s’appuie sur la tradition latino-américaine qu’aurait traversé l’Occident et ses influences modernes. Kandisky et Delaunay, Klee, Léger et Kupka sont présents en filigrane, tandis que Mondrian et Matisse chantent en sourdine leur plastique respective.
On sent ici une approche fascinée par l’exubérance des fleurs et végétaux tropicaux. On est au Brésil. L’art populaire de ce pays s’impose au travers de motifs inspirés par la céramique, la dentelle, la joaillerie et les décorations de carnaval ! C’est la fête, la joie de vivre qui s’étalent par l’abondance et le contraste des couleurs et des formes choisies avec justesse. Nous sommes à Rio, à Copa Cabana… C’est une peinture faite pour danser ! Une musique au sein de la peinture. C’est une réussite. Le bonheur est dans la découverte. Alors, courez-y !

Fondation Cartier, 261 Boulevard Raspail -  Exposition jusqu’au 21 juin 2009. ouvert tlj de 11h à 20h, le mardi à 22h. – Tél : 01 42 18 56 50

04 février 2009

"Terre natale" et "Ailleurs commence ici"

Nous assistons avec Raymond Depardon, au travers de cette exposition, à un tour du monde en 14 jours, qui donne la parole à un certain nombre d’habitants de la planète, ceux-là mêmes, représentant des minorités menacées, écartées et exclues souvent de leur territoire. C’est le projet d’une manifestation où R. Depardon, cinéaste et photographe propose une réflexion sur le rapport au « natal », à l’enracinement et au déracinement, ainsi qu’aux questions identitaires qui s’y rapportent.

 

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Un dialogue contradictoire et complémentaire s’installe entre le choix de Raymond Depardon et son attachement à la terre, face à Paul Virillio, urbaniste et philosophe qui travaille sur les déplacements de population, le rétrécissement et la fin de l’espace, liés à l’importance devenue majeure de la vitesse.

La planète est à un tournant de son histoire et son futur nous échappe. L’exposition de R. Depardon et de P. Virillio fixe les enjeux et offre quelques clés pour comprendre les évolutions possibles mais incertaines de l’humanité. Notre environnement « naturel » se modifie profondément et avec rapidité. L’homme se voit retiré ses facultés d’anticiper sa propre évolution et par conséquent, celle de la planète.

Cette exposition pose les vraies questions mais ne prétend pas donner en parallèle les réponses adéquates.

Fondation Cartier : 261 boulevard Raspail – tél : 01 42 18 56 50

Exposition ouverte jusqu’au 15 mars 2009

02 septembre 2008

César à la Fondation Cartier

Depuis la nuit des temps, l’art est exploration, tentative de l’homme de débusquer la lumière au détour des chemins de l’inconnu, et ce, quelles que soient les formes ou les choix retenus. Les fresques de Lascaux sont autant de points d’interrogation forgés dans la nuit de l’histoire humaine, que celles figurant au plafond de la chapelle Sixtine. L’art n’explique pas, il donne à voir l’invisible.

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Et César est de ces artistes qui extraient du temps éphémère, les rares pépites de soleil sur lesquelles l’homme accroche son regard et remet en cause le dogme de ses certitudes artistique ou autres.

César réorganise les relations entre la matière et le geste qui transformeras cette matière : masses d’acier concentrées, densifiées, enchevêtrées, pliées, où la contrainte joue avec le passé utilitaire du matériau d’origine. Il libère la présence du travail de l’homme, depuis que celui-ci a découvert l’outil, et par conséquent l’empreinte quasi indélébile qu’il laisse dans le temps, de son passage sur Terre.

Le corps humain est aussi l’autre référence « césarienne », à travers l’expansion de poings, de mains, de doigts, et de seins. César nous présente à travers son kaléidoscope anatomique,  la spécificité ontologique propre à l’unicité de toute l’espèce humaine. Par là-même, il décrypte et résume le monde si diversifié, si abondant du vivant.

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Enfin, il y a cette fascination pour la matière "molle", oublieuse de la forme telle que la pratiquait les sculpteurs dits « classiques », à partir du matériau « noble » - marbre, calcaire, terre cuite… , et qui soudain, à travers l’utilisation de la mousse polyuréthane, le polyester, le plastique expansé, se voit  transformée par une mutation technologique radicale. Le hasard accompagne celle-ci. Des coulages, des gonflements, des glissements, des échappements  conférent alors à l’œuvre une destinée aléatoire. Dès son ébauche, l’œuvre évolue vers un achèvement  imprévisible, guidé uniquement par l’intervention graduée et progressive de l’artiste, celui-ci restant maître de la forme définitive à imprimer à la matière. La chimie moderne rejoint ici l’alchimie de l’imaginaire...

Avec César, nous assistons à la libération de cette matière qui délivre alors ses forces telluriques cachées.  Mais in fine, celles-ci sont toujours conduites, accompagnées, pacifiées par la main intelligente de l’homme. L'esprit reste  le maître-d'oeuvre, incontournable vainqueur du chaos.

 R. Rillot –

Fondation Cartier pour l’Art contemporain – 261, bd. Raspail. Tél 01 42 18 56 50. Exposition jusqu’au 26 octobre 2008.

10 avril 2008

Patti Smith à la Fondation Cartier

178c1ab0f0e66537ee24300f9cde1d27.jpgLa Fondation Cartier  pour l’Art contemporain présente une artiste qui est le modèle même de la diversité et de l’éclectisme . Née à Chicago, Patti Smith grandit dans le New jersey. Adolescente, elle se passionne pour A. Rimbaud. En 1967, elle part pour New York et y rencontre le photographe Robert Mapplethorpe. En 1969, le couple se lie d’amitié avec Allen Ginsberg, William Burroughs, Sam Shepard. Patti Smith recherche la synthèse entre improvisation, politique  et rock’n’roll. Elle contribue en 1974 à créer un mouvement proto-punk . En 1975, son premier album Horses connaît un succès mondial et reçoit en France le Grand prix du disque Charles Cros (1975). Suite à un grave accident en 1977, elle se plonge dans l’écriture poétique . L’année suivante, ses dessins sont exposés pour la première fois à New York . Elle explore les arts visuels (collages en 1967) : «  l’immédiateté  du procédé photographique avec un Polaroïd   Lan 250, m’a procuré un sentiment de libération, en comparaison avec le processus long et compliqué du dessin, de la musique ou de la poésie »…

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Diversité et éclectisme 

De ses nombreux voyages, elle restitue un enregistrement visuel, qu’il s’agisse des vues de Paris (quartier Montparnasse où elle a vécu en 1969), de certaines figures en résonance avec la culture française : Arthur Rimbaud, Jean Genet, Antonin Artaud et René Daumal.

La Fondation Cartier présente une sélection de ses dessins, entremêlés de textes de poèmes qui incarnent le côté solitaire de Patti Smith. En parallèle, sa collaboration artistique avec Robert Frank, Robert Mapplethorpe, Jem Cohen s’exprime au travers de divers films ici présentés. Cette exposition est un kaléidoscope insolite et vibrant, où l’instant saisi dans sa spontanéité révèle les faces cachées d’une réalité que le média photographique, ainsi qu les dessins, les poèmes, les films ne cessent  de décrypter.

- Fondation Cartier – 261 Bd. Raspail , 75 014 – Tél : 01 42 18 56 50 - 6,50€ - L’exposition est visible jusqu’au 22 juin.

18 octobre 2007

Fondation Cartier: derniers jours de l'exposition Rock'n'Roll 39-59

695e1507f2dc4d0224d9e053608b5873.jpgLa Fondation Cartier pour l’art contemporain présente Rock'n'Roll 39-59, une exposition consacrée à la genèse et aux débuts du rock'n'roll aux États-Unis, de l’explosion du boogie-woogie à partir de 1939 aux événements de la fin des années 50 marquant le déclin du premier âge d’or du rock'n'roll. L'exposition regroupe des affiches exceptionnelles, des disques et objets rares d’époque, mais aussi des photographies, des films, et bien sûr de la musique et du son

Jusqu'au 28 octobre 2007

261, bd Raspail

du mardi au dimanche, 10h-20h 

02 juillet 2007

Le rock'nroll s'expose

La Fondation Cartier présente jusqu'au 28 octobre 2007, une exposition qui fera date. Volontairement limitée  aux années 39 – 59, elle rappelle d'une part, le  trentenaire de la disparition de Elvis Presley et d'autre part se rapporte à une forme de musique qui après s'être révélée aux U.S.A. en 1954 a débarqué en Europe et y a fait flores.

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L'exposition rassemble ici tous les éléments constitutifs de cette musique, depuis ses origines, dont la base s'apparente au "boogie-woogie et au "rythm and blues" apparus  à partir  de la Seconde guerre mondiale. On y voit ainsi différents juke boxes, un studio d'enregistrement,  et même une "Cadillac", voiture symbole de cette époque. On entend aussi de nombreuses chansons de cette période. Les photos d'Elvis Presley, de Marlon Brandon et de James Dean rythment la visite, accompagnée par les bornes d'écoute narratives.

En arrière plan du contexte historique, on peut suivre l'évolution sociale qui se rattache à cette époque : discrimination raciale, état des banlieues, apparition de la société de consommation, et par voie de conséquence la contestation de cette société marchande et consumériste.

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Elvis Presley et B.B.King (ph E.C.Withers) 

Des centaines de pièces, des clichés photos nous permettent de mieux apprécier et de comprendre cette musique qui fut  révolutionnaire en son temps. Elle est toujours un modèle pour ceux qui s'intéressent à ce phénomène de société, incontournable aujourd'hui. Les jeunes générations s'y retrouveront à l'aise. Mais au-delà des modes, l'apprentissage  et la revendication de la liberté, l'abolissement des barrières sociales, raciales et conservatrices sont toujours à l'ordre du jour et continuent de porter témoignage d'une certaine "fureur de vivre ", née à cette époque. Les nostalgique seront comblés…

Fondation Cartier : 261, boulevard Raspail - 75 014 - Tél : 01 42 18 56 50 .                                                      R.R

17 juin 2006

L'ILE ET ELLE: Agnès VARDA

medium_movies_050208varda3.jpgLa Fondation Cartier pour l’art contemporain invite Agnès Varda à présenter L’ÎLE ET ELLE, une exposition entre mélancolie et bonne humeur qui réunit ses toutes dernières installations et vidéos inspirées par l’Île de Noirmoutier. Elle y propose un parcours plein de surprises, au rythme des marées de l’île.
Cinéaste depuis 1954, habitante du 14e, Agnès Varda est notamment la réalisatrice de Cléo de 5 à 7 (1961), Sans toit ni loi (1985), Jacquot de Nantes (1990), Les Glaneurs et la Glaneuse (2000). Depuis 2003 avec Patatutopia, triple vidéo présentée à la Biennale de Venise, elle remet en jeu sa pratique de cinéaste dans de nouveaux dispositifs.

La Fondation Cartier pour l'art contemporain est ouverte tous les jours, sauf le lundi, de 12h à 20h. 261, boulevard Raspail
75014 Paris